Lamp lighting 2015

Les 21 finalistes du concours Lamp Lighting 2015 sont enfin connus ! Lamp Lighting, entreprise d’éclairage technique architecturale fondée en 1972, a toujours cherché à être moteur de création et d’innovation et suit une politique de proximité envers ses clients et partenaires du monde entier. Cette année, 598 projets ont été remis, provenant de 54 pays différents. Cette 6ème édition démontre l’intérêt des trophées d’éclairage au niveau international. Les 21 finalistes ont été sélectionné par un jury prestigieux, formé par les concepteurs lumières Mark Major, Kai Piippo, Douglas Leonard et Anne Bureau, la project manager d’IALD en Europe, Emma Cogswell, les architectes Anupama Kundoo et Juan Carlos Sancho, et l’architecte d’intérieur Ignasi Bonjoch.

©Simon Menges
©Simon Menges

Parmi eux, dans la catégorie Eclairage Extérieur Architectural, la philharmonie de Szczecin de l’agence Barozzi Veiga en Pologne a été choisie. L’éclairage de ses façades donne un air évanescent au bâtiment. Par ailleurs, l’installation interactive Light Garden du centre commercial Plaza Norte au Pérou, par Claudia Paz dans la catégorie Eclairage Intérieur, propose des suspensions florales colorées qui se reflètent au sol.

Light Garden (Interactive Installation in C.C. Plaza Norte), Peru; by Claudia Paz

Quand à Lodewijk Baljon, son projet d’Eclairage Urbain et Paysager, The Undulating Bridge Hoofddorp en Hollande, transforme les poteaux structurels de la passerelle en tronc d’arbre.

Undulating Bridge, The Netherlands; by Lodewijk Baljon landscape architects and Industrielicht
Pour la catégorie Students Proposals, dont le thème était « Light and darkness » un étudiant a ETH Zurich fait partie des finalistes avec son projet Light of ancestral Seas. Un pont de lumière semble se dématérialiser dans le paysage, révélant l’espace alentour.

Light of ancestral Seas; by Valle Medina, student at ETH Zurich, Switzerland

Les prix des gagnants seront remis en juin prochain lors d’un événement organisé dans la ville de Barcelone. Quoi qu’il en soit, le jury souligne que chacun des projets apporte quelque chose de différents par rapport aux autres. Le livre Lighting Concepts 2015 regroupera les ouvrages des finalistes. La reconnaissance Life of Light sera également remise à un professionnel ayant dédié sa vie à l’éclairage.

Les Murmures de Saint-Avit-Sénieur, France; by Lionel Bessieres ©Quartiers Lumieres
Les Murmures de Saint-Avit-Sénieur, France; by Lionel Bessieres ©Quartiers Lumieres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Agence Jouin-Manku au Plaza Athenée

L’Agence Jouin-Manku au Plaza Athenée

L’agence Jouin-Manku présente le restaurant et le bar du Plaza Athénée ! Conscient que l’atmosphère de ces espaces de rencontre participe au rayonnement international des établissements, le directeur du Plaza François Delahaye et son chef cuisinier Alain Ducasse ont confiés aux deux associés l’architecture intérieure des lieux. Patrick Jouin et Sanjit Manku proposent de plonger le client dans un univers onirique, où les éléments architecturaux sont sublimés par le savoir-faire des artisans d’arts.

Plaza Athenee_3

Dans le restaurant, les fenêtres en arc, les colonnes et les moulures serties d’or participent d’un style classique. Au centre, l’imposant lustre aux pampilles transparentes, existant avant travaux, se reflète dans de monumentales cloches en inox poli. Surprenantes, elles constituent le dossier des banquettes servant d’assise aux clients, et définissent ainsi des espaces intimes. Réalisées par des artisans Meilleur Ouvrier de France de l’entreprise Matinox et Le Floch, le détournement de ces trois cloches de service a nécessité 3500 heures de travail.

Plaza athenee_5

A gauche, se dresse une étonnante alcôve abritant une table ou les clients bénéficieront d’un service minutieux. Composée de lames de bois cintrées en chêne, combinées à une banquette en cuir blanc, cette micro architecture participe de l’élégance du lieu. De même, la douceur des fauteuils en cuir blanc est associée à de chaleureuses tables dont le dessus du plateau est en chêne massif et le dessous en cuir.

Plaza athenee_6

L’authenticité des matériaux transporte le client dans un espace merveilleux, où l’épure n’a d’égal que le raffinement des lieux. Quant à l’espace bar, une installation textile réalisée par Stéphane Corlerm Stéphane Corler recouvre le plafond. Le bleu profond infini de ces volutes irrégulières de tissu est en tension avec un délicieux bar cristallin. Quasi immatériel, ce monobloc en résine transparente, réalisé par D3 actuel JM Tech, semble en lévitation dans l’espace. Il contribue au mystère du lieu et emmène le client dans un songe. La poésie des lieux, tout en évanescence, devrait permettre au Plaza d’accrocher sa quatrième étoile.

Plaza athenee_2

Plaza athenee_1

 

 

 

 

 

 

 

Showroom Ege

En plein cœur de Paris, dans le 8e arrondissement, Ege, fabricant de moquettes professionnelles, a inauguré son nouveau showroom Ege. Fondé en 1938, le groupe n’a de cesse de proposer des moquettes de qualité, utilisant les techniques de production les plus avancées. Il souhaite offrir des possibilités illimitées pour des projets uniques, avec des moquettes en lés, dalles ou tapis. C’est au 14 boulevard de la Madeleine, au dernier étage d’un immeuble haussmannien entièrement restructuré, que vous trouverez ce nouvel espace dédié à la créativité et à l’innovation. Sous un skydome baigné de lumière naturelle, le nouveau showroom parisien présente un volume ouvert de 300m2, réparti sur deux niveaux. Ce lieu met a disposition des supports d’aide à la décision pour les prescripteurs et clients : projection graphique, développement design, échantillons, collections, étude de calepinage … Dans l’aménagement même de son showroom, Ege présente ses collections. Parmi elles, un produit de la collection Canvas Collage, créé par la designer néerlandaise Nicolette Brunklaus. Le tissage élaboré y est couché sur des fleurs de dahlia séchées. A cela s’ajoute la collection Photosophy, fruit d’une collaboration, où les photographies de l’italienne Elia Festa sont au service des revêtements sols. Quant à la collection ReForm Memory, elle doit son style unique à l’assemblage d’une boucle de différentes hauteurs et d’un processus de coloration numérique spécifique. Le modèle est décliné dans trois designs structurés, proposé chacun dans neuf couleurs. Puis avec l’imagination débordante du designer russe Kirll Rozhkov, la moquette Dark Water nous plonge dans un monde sous-marin où règnent les créatures des profondeurs. Enfin, est exposée une moquette sur mesure où l’on perçoit le portrait du Baron Haussmann. Ainsi, le nouveau showroom est à l’image du groupe, promettant une multitude d’invention toutes plus imaginatives les unes que les autres !

archicréé

 

Courtesy Ege / Didier Adam

Jewels Garden : une collaboration Lacroix et Moooi

Jewels Garden : une collaboration Lacroix et Moooi

La Maison Christian Lacroix présente sa nouvelle création pour Moooi. Ces deux partenaires se retrouvent dans un style emblématique combinant le caractère de l’antique à la fraicheur du moderne. Moooi, entreprise néerlandaise fondée en 2001 par Marcel Wanders et Casper Vissers, propose des dessins pétillants et innovants, aux motifs et couleurs variés. Proposant du meuble, de l’éclairage et des accessoires, les deux designers sont accompagnés de personnalités reconnues tels que Jaime Hayon, Jurgen Bey, Bertian Pot et bien d’autres. Pour sa collection de tapis, l’entreprise propose trois séries. Tout d’abord Your Own Design, qui propose de faire ses propres tapis sur mesure. Mais aussi Moooi Works, qui est en fait la collection de base que l’on peut personnaliser en y ajoutant des options. Et enfin la série Signature, pour laquelle les tapis sont dessinés par des designers de renommé mondiale. Parmi eux Ross Lovergrove, Studio Job, et surtout la Maison Christian Lacroix. La maison de couture créée en 1987, au style unique, exubérant, colorée et baroque, a toujours été convoitée et adoptée par de grands éditeurs. Aujourd’hui, Sacha Walckhoff, ancien designer assistant de 1992 à 2009, en est le directeur de la création. Il a imaginé un tapis unique pour Moooi, dénommé Jewels Garden. Il porte sur ses 300 cm de long et de large des motifs de pierres précieuses créant un effet kaléidoscopique de couleurs. Cette création a été permise par la nouvelle imprimante de grande taille Chromojet 800, capable de proposer des dessins et des couleurs illimités grâce à un concept d’impression révolutionnaire. La précision des tons est obtenue grâce au mélange de 16 teintes de base, imprimées en 76dpi, soit neuf points par mm². Le tapis Jewels Garden a été dévoilé lors du Salon International du Meuble 2015 à Milan et sera disponible dans quelques mois.

 

 

La mutation du Whitney Museum

La mutation du Whitney Museum

Ce jeudi 23 avril, le nouveau Whitney Museum dévoilait ses mystères à la presse. 

C’est un musée du XXI e siècle que nous révélait Renzo Piano lors de l’inauguration du nouveau Whitney Museum. Une migration et une mutation pour ce temple de l’art américain, qui multiplie ses surfaces d’exposition pour atteindre 4600 metres carrés sans compter les galleries outdoor, tout en s’inscrivant significativement dans le downtown, au bout de la High Line – promenade plantée qui mène au très trendy Meatpacking District, ancien quartier interlope. Un bâtiment qui n’est pas un geste architectural iconique dans le paysage, mais au contraire tout en confluences entre la  rue, l’Hudson river, et l’art. Selon Renzo Piano, l’expression qu’il préfère pour le décrire est une  « Plazza  » ( en précisant avec humour qu’il n’oublie pas ses racines italiennes) :  » quand nous avons construit le Centre George Pompidou, nous étions des « bad boys » … et nous  le sommes toujours!  » un clin d’oeil à cette référence où le spectacle est autant dans le musée que dans la vue vers l’extérieur :  » les gens veulent voir, se voir les uns , les autres, un musée, c’est un lieu d’interaction. Pour ce nouveau Whitney, nous voulions l’inscrire dans le présent tout en respectant son histoire. »  

Whitney Museum_2
Photo : Nic Lehoux

Mais s’il est un lieu social par excellence, complètement ouvert et connecté à son environnement – depuis ses terrasses, on contemple aussi bien la  rue, des immeubles de bureaux, des toits aménagés comme la Statue de la Liberté ou l’Empire State Building – c’est un musée construit pour les artistes et les commissaires de par l’extrême modularité des salles, les possibilités d’éclairage étonnantes et l’absolue gestion à volonté de la lumière naturelle. Si d’extérieur il n’a  honnêtement rien d’impressionnant, ces blocs aux parois de verre qui semblent disposés dans un jeu surprenant, dissymétrique,  s’assemblent pourtant dans une fluidité et une fonctionnalité incroyables.  » Ensemble  » , mot d’ordre de cette présentation souligne un travail commun, la complicité architecte et commissaires dès le départ du projet, qui se ressent dans les détails du bâtiment jusqu’au titre  de l’exposition inaugurale  » America is hard to see », comme un message conviant à l’expérience, plus qu’à la contemplation.  Ouverture au public à partir du 1er mai.   

Nathalie Degardin

Whitney Musuem_3
Photo : Karin Jobst
Whitney Musuem_4
Photo : Nic Lehoux
Whitney Musuem_5
Photo : Nic Lehoux

Whitney Museum_7

 

StudioMilou présente la National Gallery Singapore

StudioMilou présente la National Gallery Singapore

A l’occasion du festival « Singapour en France », l’architecte Jean-François Milou présentera le projet architectural de la National Gallery à Singapour. Après le succès de la réhabilitation du Carreau du Temple à Paris, le studioMilou a été sélectionné pour réaliser ce projet d’envergure. Au dessus des bâtiments de la Cour Suprême de Justice et de l’Hôtel de Ville se tiendra une structure de verre et d’acier, les unifiant symboliquement. Cette toiture légère sera comme un signal d’entrée pour la National Gallery. L’intervention minimale permettra aux deux bâtiments d’être conservés intacts. La Cour Suprême de Justice hébergera les expositions permanentes symbolisant de fait l’ancrage historique, tandis que l’Hôtel de Ville présentera les expositions temporaires, donnant ainsi un message d’ouverture et de modernité. Quant au surprenant espace sous le dôme de l’ancienne Cour Suprême, il permettra l’installation d’œuvres d’art de grande échelle. Un itinéraire exceptionnel donnera accès aux espaces d’exposition, se poursuivant sur l’espace de toiture du bâtiment, traversant ensuite la somptueuse passerelle au dessus du hall d’entrée, pour rejoindre finalement l’espace d’accueil de la galerie des sous-sols. La nouvelle National Gallery Singapore servira aussi en tant qu’institut de recherche sur l’Art et l’Asie du Sud Est. Lors de la présentation en avant première du projet, Jean François Milou sera accompagné des chefs de projet du studioMilou, Thomas Rouyrre et Maria Campos, ainsi que des architectes en chef des monuments historiques Didier Repellin et Dominique Larpin de l’agence RL&Associés qui ont activement participé au projet. Le vernissage de l’exposition sera ouvert au grand public le 12 mai à 20h dans la nef du Carreau du temple. Quant aux expositions permanentes de la National Gallery Singapore, elles ouvriront leurs portes en Novembre 2015.

StudioMilou_Singap

 

StudioMilou_singapore

Courtesy StudioMilou Singapore

 

 

Happy-culture au bureau

Enfin libérés de leurs fils à la patte (téléphonie, informatique, …) grâce à la technologie mais aussi à de nouvelles pratiques managériales, les fourmis laborieuses d’hier se sont métamorphosées en abeilles n’hésitant plus à partir butiner à l’extérieur avant de revenir faire leur miel dans l’entreprise. Désormais mué en ruche, l’espace de travail s’interdit le bourdon via d’innovants concepts mobiliers !

MeetYou_setting Haworth

En matière d’évolution du cadre de travail, les industriels du meuble tertiaire ont su se montrer bien plus réactifs et créatifs que les professionnels de l’immobilier dont nombre de réalisations à peine livrées sont déjà obsolètes. Pourtant, selon Philippe Starck concevoir une chaise moulée serait plus ardu que de construire un immeuble ! Il est vrai que l’industrie a toujours veillé à consacrer du temps et de l’argent à la recherche et au développement et le secteur du mobilier de bureau ne s’y est pas soustrait.

 

Living Office - Public Office Landscape ©Herman Miller

Living Office

Pour chacun de ses nouveaux produits ou systèmes, l’américain Herman Miller investit massivement en matière grise. Ainsi, en est-il pour les deux collections lancées cette année dans le cadre d’un programme intitulé Living Office. Elles résultent d’une étude menée durant 2 ans – sur les 5 continents – auprès de 14 multinationales. Au regard des 2900 situations de travail analysées, elle conclut que “le monde de l’entreprise concentre une multitude de personnalités et de cultures, mais ce patchwork d’individualités révèle un principe intangible… l’activité au bureau est la même partout ! Seul l’aménagement peut donc se différencier selon des spécificités identifiées”. L’étude constate aussi que “nombre d’entreprises sous-estiment combien leurs locaux sont inoccupés. Tous secteurs confondus, les postes de travail sont vacants 60% du temps (sans compter les nuits, ndlr), jusqu’à 77% pour les bureaux privatifs, et que les salles de réunion sont rarement utilisées à pleine capacité”.

Living Office - Public Office Landscape ©Herman Miller

La sécurité, l’autonomie, l’appartenance, la réalisation, le statut et l’objectif ont ainsi été identifiés comme les motivations caractérisant le bien-être au travail par Herman Miller. Ce dernier relève 10 activités effectuées sur le lieu de travail partout dans le monde : bavarder, dialoguer, diviser et conquérir, se rassembler, montrer et dire, briefer et débriefer, traiter et répondre, contempler et enfin créer !

Living Office - Locale ©Herman Miller

Conçu par Sam Hecht et Kim Colin, le programme Locale (photo  ci-dessus) permet de passer – rapidement et à portée de main – d’un travail individuel à une activité de groupe. Public Office Landscape (1ère photo de l’article), designé par Yves Béhar, transforme chaque espace de bureau – poste individuel inclus – en lieu de collaboration en juxtaposant à volonté plans de travail, pôles partagés et circulations, une sorte de mobilier public !

Living Office - Public Office Landscape ©Herman Miller

Qui va piano va lontano

Originellement édité par l’industriel américain, l’Aluminium Chair de Charles & Ray Eames fut fabriquée durant des décennies en Italie par ICF. Longuement réfléchie, elle fut sans doute l’une des premières assises à apporter une réponse tout à la fois ergonomique et moderne à nos postures au bureau. Son succès commercial – porté dans le long terme grâce à sa convaincante déclinaison – ne pouvait qu’inciter la firme milanaise à développer autant d’intelligence dans la mise au point de chacun de ses futurs produits. Volontairement limités en nombre, ses modèles de fauteuils multiplient progressivement les versions afin de répondre subtilement à la variété d’usages au sein des entreprises. Ainsi en est-il de sa dernière chaise Pyla (photo ci-dessus) qui incarne l’idée de légèreté : dans le design, la recherche des matériaux et la réalisation des éléments structurels. C’est justement cette légèreté qui en fait un produit passe-partout, doté de tout le nécessaire pour le rendre fonctionnel et confortable – sans éléments superflus – idéal pour s’insérer dans l’espace bureau sans s’imposer. Cette approche a permis d’en maîtriser les coûts, tout en maintenant un standard qualitatif élevé.

KG-BuzziSpace-BuzziVille

ICF porte le même soin prospectif à ses bureaux. Voulant réaliser un produit de très grande qualité, solide et capable de durer dans le temps, qui associe impact esthétique et équilibre des formes, le choix des matériaux a été fondamental mais a surtout engendré deux références Groove et Bevel Tables. En effet, si les pieds de la première sont en acier tréfilé de grande épaisseur et ceux de la seconde en bois massif, juste poncé, les deux modèles utilisent les mêmes plateaux de dimensions, formes et finitions diverses !

Les sièges visiteurs et de réunion répondent à des contraintes moindres mais bien réelles, à commencer par les possibilités de transport et de stockage des dernières. Il est néanmoins fréquent qu’elles ne soient pas exclusivement destinées à l’univers du bureau, nombreuses sont des transfuges (souvent améliorés) du mobilier hôtelier quand ce n’est pas résidentiel.

ARCHICREE - Gamme PARCS - Bene AG

Attirer, stimuler et retenir les talents

A l’heure où les plus grandes et rapides réussites entrepreneuriales de la nouvelle économie ont vu le jour au fond d’une chambre d’étudiant, d’un garage, ou d’une squatt, les relations entretenues par les jeunes générations envers leur cadre physique de travail ont en grande partie changé. L’espace spécifiquement dédié à un seul et unique utilisateur est en voie de disparition. Au même titre que les start up se désintéressent des tours ou des campus pour privilégier les pépinières d’entreprises et les tiers lieux, le travail dans une entreprise tertiaire ne s’effectue plus scotché derrière un bureau. Les espaces servants ont acquis au moins autant d’importance que ceux qu’ils servent ! En fait le travail s’est nomadisé au sein et en-dehors de l’entreprise.

Steelcase a très vite saisi qu’une part croissante du marché s’inventait au-delà du poste de travail, assise et rangements compris, intrinsèque. L’entreprise strasbourgeoise a ainsi développé de multiples produits alternatifs destinés à rendre « productifs » des lieux « informels » (circulations, cafétéria, … ) et à imaginer les interfaces nécessaires à ces changements de mentalités, mais aussi technologiques, en perpétuelle évolution.

Il est intéressant d’observer l’inventivité mise en œuvre par les designers – y compris textiles – et industriels pour satisfaire au confort acoustique, critère désormais placé en tête des attentes des employés.

Dès lors que la connectivité et l’ergonomie sont garanties, tout n’est plus qu’une question de goûts et de couleurs pour que les miels ainsi récoltés offrent une multitude de saveurs !

Nice Wall - éléments Causeway - Bene AG

 

Lionel Blaisse

 

 

Swarovski Designers of the Future Award 2015

Swarovski Designers of the Future Award 2015

A l’occasion du Salon International du Meuble à Milan, Design Miami/, forum mondial de la conception, en partenariat avec Swarovski, reconnu depuis 120 ans pour ses cristaux et pierres précieuses, gratifient des designers émergents par le prix Swarovski Designers of the Future Award 2015. Décerné par un jury de personnalités de premier plan dans le monde du design, composé notamment de Rodman Primack, directeur exécutif du Design Miami/ et Nadja Swarovski, membre du conseil exécutif Swarovski, la récompense met en avant des designers qui expérimentent activement des technologies de pointe.

Swarovski Designers of the Future Award 2015

Ce prix permet de promouvoir de nouveaux talents et il leur offre une plus grande visibilité. Cette année, Tomás Alonso, concepteur d’artisanat cosmopolite, est primé pour sa pratique mêlant une vision claire et pragmatique à des conceptions élégantes et poétiques. A ses côtés, Studio Swine, co-fondé par l’architecte Azusa Murakami et l’artiste Alexander Groves, examine le rôle du design dans les temps modernes, la puissance de la langue vernaculaire et l’avenir des ressources dans la conception de luxe. Elaine Yan Ling Ng, fondatrice de la Fabrick Lab, reçoit le prix en tant que « materialogist », travaillant ensemble le textile, l’électronique, le biomimétisme. La récompense offre la possibilité de développer des projets à grande échelle, ainsi que d’explorer des ressources qui sont souvent inaccessibles pour les designers émergents. Les gagnants visitent Wattens en Autriche, la base historique de Swarovski. Ils ont eu accès aux archives de l’entreprise et aux vastes centres de conception. Innover, s’inspirer, tel est l’objectif de la visite pour ces créateurs. Générer des idées afin d’expérimenter de nouveaux concepts de design. Exploiter les propriétés du cristal dans la conception et apporter de nouvelles idées sur le marché en repoussant les limites traditionnelles de la création par le biais de technologies innovantes. Les œuvres des lauréats seront présentées lors de l’édition du 10e anniversaire du Design Miami/, qui se tiendra du 16 au 21 juin en Suisse.

Swarovski Designers of the Future Award 2015

Lyon Shop & Design

Lyon Shop & Design

De plus en plus, petits et grands commerces font appel à des architectes et designers pour rénover l’intérieur et l’extérieur de leur espace marchand, dans une optique d’amélioration de la vente par la mise en scène des produits. Si les restaurants et boutiques de mode sont des pionniers dans le domaine, les métiers de bouche tels que les boulangeries et boucheries rivalisent de créativité pour se démarquer. Ainsi, inspiré par une démarche originale de la ville de Montréal, et porté depuis 2004 par la Chambre de Commerces et d’Industries de Lyon, le concours Lyon Shop & Design remercie des binômes commerçants/architectes pour la qualité de leur réalisation, et pour leur démarche créative. 101 dossiers de candidatures ont été déposés en 2015. 15 finalistes sont élus par un jury qualifié présidé par Bertrand Barré du Groupe ZEBRA, qui sera accompagné du vote du public pour élire les 5 lauréats le 11 juin. En attendant la remise des prix, vous pourrez vous balader dans les arrondissements de Lyon et y découvrir les différents finalistes. Parmi eux, La Fromagerie Lumière et Fabrice Bonnardel, qui dans un espace de moins de 20m² favorise la convivialité par la vente en avant, tout en repensant astucieusement les frigos et en intégrant à la mise en scène les grilles de ventilation. A voir aussi l’opticien Entrevues et Arnaud Trimaille, où artisanat et savoir faire sont tout en présence à travers boiseries et feuilles d’or dénotant un style chic et ancien. Quant au tandem que forment la boutique-café La Bicycletterie et Christophe Millet, ils vous feront jouir d’une mise en cohérence des deux activités, privilégiant des matériaux bruts pour refléter l’esthétisme rétro des produits. Egalement, vous pourrez profiter des festivités. L’espace public sera investit par les animations et affichages urbain à partir du 18 mai. Les finalistes des dix années précédentes sont invités à participer. Plus qu’un concours, Lyon Shop & Design est un véritable observatoire. Il est révélateur de l’évolution des commerces et du tissu marchand de la ville, et montre l’essor des quartiers et le développement économique de Lyon.

Tarkett reçoit deux Janus

Tarkett reçoit deux Janus

Récemment, la marque Tarkett, proposant des solutions innovantes de revêtements de sol, reçoit deux Janus : celui de la Santé pour le sol connecté Floor in Motion, et celui des Composants et Matériaux pour la gamme Linosom XF² coloris 100% lin. Organisés par l’Institut Français du Design et Parrainés par le Ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur, le label Janus est reconnu par les professionnels de la santé et du service. Il encourage les projets qui s’inscrivent dans une démarche de progrès au service de la personne, afin d’améliorer le cadre de vie et le bien être des usagers.

 

tarkett
FloorinMotion Care

Tarkett se distingue tout d’abord avec sa solution de sol connecté FloorinMotion au service du « bien-vieillir ». Cette innovation est le résultat de recherches réalisées notamment avec des équipes soignantes. Grâce à un capteur de moins d’un millimètre sous le revêtement de sol, elle permet de détecter les chutes et comportements inhabituels des personnes âgées ou des résidents. Le senseur est couplé à un service d’alerte et de suivi confidentiel, destiné au personnel soignant et accessible sur différentes plateformes. Les informations reçues en temps réels permettent une intervention rapide en cas de chutes. Discrète, cette solution est appréciée des résidents car elle respecte leur dignité et leur vie privée. Rassurante, elle facilite l’assistance et la sécurité.

 

TARKETT
Linosom XF² 100% lin

En parallèle, Tarkett engagé en faveur du développement durable à travers une stratégie d’éco innovation, remporte le label Janus pour sa gamme Linosom XF² coloris 100% lin, à la fois design et durable. Constituée de matières renouvelables, soit d’huile de lin, de résine de pin, de farine de liège et de bois, de charges minérales et de pigments naturels, elle est 100% naturel et recyclable. Certifiée Cradle-to-Cradle® niveau argent, la gamme rend sa noblesse au linoleum. Il est disponible dans d’attractifs coloris et dans une épaisseur allant de 2 à 3,2mm. A usage professionnel (éducation, bureaux, commerce, santé…) il est doté du traitement de surface XF² pour une meilleure résistance et une facilité de nettoyage, permettant ainsi d’économiser 30% sur les coûts d’entretien.

61e cérémonie des Janus

Courtesy Tarkett