Dentelle de béton pour la résidence Nakâra

Dentelle de béton pour la résidence Nakâra

Dans ce cadre idyllique du Cap d’Agde, Jacques Ferrier a dessiné une dentelle de béton enveloppant la résidence de tourisme 4* Odalys, Nakâra.

 

Un site d’exception

Le Cap d’Agde (34), destination balnéaire et pittoresque du Languedoc, est bordé sur 14 km de plages de sable fin. Au carrefour des eaux douces et salées, celle que l’on appelle « la perle noire de la méditerranée » se reconnait par son architecture faite de pierres basaltiques. C’est dans ce cadre idyllique que le cabinet d’architecture Jacques Ferrier et Promeo Patrimoine ont construit la résidence de tourisme 4* Odalys Nakâra qui se distingue par ses reflets de nacre.

Nakâra résille

Le projet Nakâra a réellement démarré le 5 février 2014 avec la pose de la première pierre sur un terrain rocailleux, comme accidenté, paré de zones de végétation éparse, en friche. Livré ce 2 juillet 2015, elle a, d’ores et déjà, pu accueillir de nombreux résidents pour sa première saison estivale.

 

Dissémination des volumes

Nakâra intérieur

A 150 m de la plage de Rochelongue, sur un terrain de près de 2 hectares, les volumes suivent la topographie initiale du site : une pente douce vers la mer. L’ensemble, composé de 161 appartements et de 42 villas, semble se disséminer lentement depuis les trois bâtiments principaux qui marquent l’entrée du site, jusqu’aux villas jumelées à l’arrière, comme protégées, s’immisçant dans l’environnement des maisons avoisinantes. Edifiés entre les pins et la végétation boisée, ce sont de véritables cocons, de 23 à 55 m², de 2 à 8 couchages entièrement meublés et équipés, qui accueillent les touristes pour leur plus grand confort (sans oublier restaurant, salle de séminaire, espace bien-être, club enfants…).

 

Dentelle de béton

Nakâra reception

Nakâra atriumAinsi, depuis le salon de réception, le résident traverse un long atrium – qui n’en porte que le nom – dont la verrière anime la longueur. Celui-ci s’ouvre sur le restaurant, lui-même faisant face à la piscine. Dommage que le parcours et la vue s’arrêtent face à un mur revêtu si simplement de blanc. On lui préférera la double peau environnante, une résille ajourée en Béton Fibré Ultra-haute Performance (BFUP), celui là même que celui dont s’est servi Rudy Ricciotti pour le Mucem de Marseille. Ce matériau à structure micrométrique présente un fort dosage en ciment et en adjuvants, assurant une durabilité et une résistance exceptionnelles, et une ductilité unique. Moulé dans du latex grâce à de grandes presses, ce matériau permet une résille aux multiples couleurs et motifs, bien que, comme ont pu s’en apercevoir les constructeurs, il ne supporte pas encore des dessins trop complexes. Fixé par des loquets sur des montants métalliques verticaux, la plus grande pièce du projet de 4 x 1,7 m et 4 cm d’épaisseur atteint 350 kg. A noter : les résilles horizontales sont en métal.

 

Inspiration méditerranéenne

Nakâra piscine

Cette peau participe de l’unité de la résidence : réinterprétation des moucharabiehs orientaux, elle conjugue à la fois grands auvents et façades, mais aussi petites ombrières et lambrequins. Assurant la continuité entre intérieur et extérieur, elle est tant un brise soleil qu’un pare vue et relève des engagements Bâtiment Basse Consommation (BBC). Immaculée de blanc, renvoyant la luminosité propre au sud de la France et formant de délicates ombres au sol, cette dentelle contribue à l’esprit méditerranéen des lieux.

 

Par ailleurs, on notera que des éléments d’origine (rochers, arbustes…) ont été volontairement conservés pour mieux s’intégrer aux paysages existants. Elément remarquable : le basalte trouvé lors des fondations a été réutilisé pour constituer les jardins des villas.

 

Architecte singulier

Nakâra bar restaurant

On reconnait alors la patte architecturale de Jacques Ferrier, qui utilise souvent des résilles et auvents comme on peut le voir notamment dans ses projets de concours tels que le musée de la romanité à Narbonne (11) en 2011 et la gare nouvelle de Montpellier (34) en 2014. Travaillant en France et à l’international, Jacques Ferrier conçoit tant des ouvrages culturels que des bâtiments de prestige ; il est aussi le concepteur du pavillon français à l’Exposition Universelle 2010 de Shanghai.

 

Amélie Luquain

 

Courtesy FANTASY DØGMA – Architectures

Moda s’expose pour ses 10 ans

Moda s’expose pour ses 10 ans

Moda, showroom spécialisé dans le mobilier contract,  fête son dixième anniversaire au travers d’une exposition baptisée 10 / 10. 10 ans, 10 scènes qui associent designers et fabricants de renommée internationale. Sous le commissariat de François Bernard, cette exposition allie modernisme, originalité et poésie avec brio dans une rencontre entre le design et le mobilier contemporain. Notre focus en vidéo sur quelques unes des installations présentes…

La société Tangent dirigée par Hideki Yoshimoto – designer et ingénieur en aéronautique – et basée à Londres illustre les nouvelles technologies pour la création de produits à la fois utiles et poétiques à travers 3 installations innovantes.

Inaho associe lumière et mouvements afin d’évoquer le balancement gracile des épis de riz. Un banc en forme de basset artésien (Ugo des Editions Riva) est à disposition pour contempler la magie de l’installation lumineuse, animée grâce à ses détecteurs de présence.

Kihou porte des bulles lumineuses et dorées à la surface d’un liquide noir opaque faisant penser à du pétrole.

Tout autour des tabourets estampillés “The End” – édités par Gufram – invitent les curieux à s’asseoir autour de ce chaudron de sorcier futuro-magique. L’installation est un hommage insolite aux années qui passent et à l’avenir techno poétique du design.
Fluff met en scène des sphères flottantes et lumineuses dans l’obscurité tout en défiant les lois de la gravité. Le spatial et l’abyssal sont des courants poétiques et créatifs importants pour les années futures. Lunaire de Fontana Arte s’inspire également des éléments cosmiques et des effets diurnes et nocturnes.

Sunset est un nouveau papier peint créé par les designers de A+A Cooren et édité par la société Bien Fait. Leur source d’inspiration est la sensation d’atmosphère et les éléments physiques de la nature. Leur créativité s’exprime dans des aménagements d’espace et semble continuellement jouer entre matérialisation de l’invisible et désincarnation du réel. Ici, le dégradé du papier peint évoque un crépuscule inversé vers la couleur rouge intense en faisant écho à la “physicalité” comme un décor pour les alignements de chaises rouges sélectionnées par Moda.
Mobilier : Stil, La Palma – Pina, Magis – Nolita, Pedrali – Dragonfly, Segis – Harry, Massproductions – Dent, Bla Station – Chassis, Wilkhahn – Mia, EMU – Washington, Knoll – Dinamica, Alias.

Takt – groupe de designers japonais – affiche une volonté «d’inventer le futur ». Avec le projet Dye it Yourself, ils répondent à cette demande actuelle de l’unique de masse. A partir d’une chaise blanche et d’une impression en 3D avec des encres de couleur, ils proposent à chacun de choisir selon ses envies. Une fois la couleur absorbée et la teinte fixée, chaque chaise devient une pièce unique. Le projet de Takt s’harmonise poétiquement avec la collection Carte Blanche de l’éditeur belge Bulo, dessinée par Ann Demeulemeester. Ce concept “à finir” se retrouve également dans les luminaires de Opinion Ciatti.

Le projet collectif Tutti Frutti , proposé par Fabrica – laboratoire de recherche et de production Design du groupe Benetton – oppose la transparence et la fragilité du verre à la fantaisie du fruit. Dans leur projet ré-inventer, l’objectif est de détourner les codes banalisés d’un objet du quotidien – corbeille à fruits – pour ré-inventer sa fonction en pièce unique grâce à la présence singulière et continuelle des fruits. La même logique est utilisée pour la table de ping pong You and mie de l’éditeur RS Barcelona.

Designer anglais primé au Lexus Award 2014, James Fox, amateur de Nature et de solutions design, a imaginé Macian.
Ce projet illustre de quelle manière le design de pièces de jonction simples permet de construire des abris éphémères en pleine nature ou dans des lieux atypiques en ville, quel que soit le matériau employé. La structure présentée dans l’exposition est composée de tubes de carton liés entre eux par une série de liens dessinés par James Fox. Le mobilier Fionda vient des éditions Mattiazzi, les luminaires Follow me des éditons Marset.

 

François Bernard – auteur de cette exposition – est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. En 1992, il fonde son agence Croisements, spécialisée dans la détection des évolutions des styles et des modes de vie. Elle œuvre également à la conception, la création et la structuration de gammes de produits en rapport avec l’art de vivre contemporain et l’environnement de la maison. Le nom de cette agence s’inscrit dans une logique de rencontres, de savoir, de culture et de créativité. Elle accompagne les acheteurs français de la distribution et collabore depuis plus de 20 ans avec le Salon Maison et Objet. François Bernard crée également des meubles, des objets et des textiles. Il a conceptualisé la maison d’édition de design ENO tout en assurant la direction artistique pendant 5 ans.

Depuis 2005, Moda – avec à sa tête Pascal Dessagne – est le partenaire privilégié des architectes et des prescripteurs pour l’aménagement de nombreux projets sur mesure d’espaces tertiaires et résidentiels dans l’univers du mobilier contemporain.

Moda Exposition 10 / 10
Exposition du 3 septembre au 3 octobre 2015
Lieu : Moda Galerie – 6 Passage de la Boule Blanche – 75012 Paris

Isabelle Thommès

Prix National de la Construction Bois 2015

Le Prix National de la Construction Bois, véritable signe de reconnaissance mais aussi incubateur de données, récompense 20 lauréats en cette année 2015.

 

Stade Allianz RivieraLa création

Lancé en 2012, le Prix National de la Construction Bois fut créé pour harmoniser les différents concours régionaux existants. Porté par le réseau des interprofessions régionales France Bois Régions (FBR), il est soutenu par France Bois Forêt (FBF), CODIFAB, et est en partenariat avec le Comité National pour le Développement du Bois (CNDB).

 

 

 

Les objectifs

Construction d'une maison de santé à Vézelay (89)Bien au-delà de la simple récompense, son objectif a pour but de mettre en avant le dynamisme de la construction bois en France. En effet, celui-ci s’adapte à tous les milieux, qu’ils soient urbains, ruraux, industriels. Il se décline de manière sensible en structure, vêture, aménagement intérieur et offre une grande variété d’expression. Le bois a une valeur ajoutée en terme de ressenti humain, dégageant de la sérénité là où il est visible. Par ailleurs, le prix vient valoriser l’utilisation des bois français ; une ressource forestière composée d’essences très variées aux propriétés et atouts multiples. Le Prix National de la Construction Bois devient tant un signe de reconnaissance qu’un incubateur : il est une véritable base de données.

 

Les lauréats

En 2015, plus de 800 réalisations en compétition ont été examinées par un jury de professionnels de la filière bois. Dans les 8 catégories, allant des équipements publics jusqu’aux aménagements intérieurs, en passant par le logement, 20 lauréats ont été sélectionnés. Parmi eux, on appréciera tout particulièrement :

 

  • La Jetée, Pont-Passerelle du Mont-Saint-Michel (50), conçu par Dietmar Feichtinger Architectes (93), pour ce travail d’ingénierie remarquable nécessaire à la bonne conservation de notre patrimoine.

La Jetée Pont-Passerelle du Mont-Saint-Michel

  • Le lycée Nelson Mandela à Nantes (44), conçu par François Leclercq architecte urbaniste (75), pour la qualité et la visibilité de la charpente bois notamment dans la lumineuse cour intérieure, et surtout pour l’utilisation du bois à tous les niveaux (structures, menuiseries, mobiliers…).

lycée nelson mendela

  • La Maison en bois à Malakoff (92) conçu, par Croixmariebourdon architecture (75), pour son intégration paysagère et pour la qualité de son revêtement extérieur.

Maison en bois à Malakoff

La remise des prix s’organisera en trois temps à partir du 25 septembre.

 

Courtesy PNCB / Antoine Mecusot – Milène Servelle – Luc Boegly – David Boureau photographe – CWeiner Photographe – Croixmariebourdon architecte

Dominique Perrault reçoit le Praemium Imperiale

Dominique Perrault reçoit le Praemium Imperiale

Le Praemium Imperiale récompense depuis 27 ans cinq champs culturels majeurs. Cette année 2015, dans la catégorie architecture, Dominique Perrault succède à de nombreux « starchitectes ».

 

Le Praemium Imperiale, récompense culturelle majeure

Le Praemium Imperiale fète sa 27e édition. Ce prix annuel japonais, attribué par la « Japan Art Association« , récompense l’excellence de cinq champs culturels majeurs : peinture, sculpture, architecture, musique, théâtre/cinéma. Les lauréats sont récompensés pour leurs réalisations artistiques et leur contribution au monde des arts. Une distinction est également décernée aux jeunes artistes. Les conseillers internationaux, qui président les commissions d’examen des candidatures et présélectionnent les candidats, sont choisis parmi des personnalités publiques et privées. Actuellement, pour la France, Jean Pierre Raffarin succède à Jacques Chirac depuis 2013.

 

Dominique Perrault © The Japan Art AssociationParmi les lauréats, nombre de « starchitectes »

Ce 10 septembre 2015, les noms des nouveaux lauréats ont été annoncés à Paris : Tadanori Yokoo (Japon) pour la peinture, Wolfgang Laib (Allemagne) pour la sculpture, Mitsuko Uchida (Japon, Grande-Bretagne) pour la musique, Sylvie Guillem(France) pour le théâtre/cinéma, et en architecture, le célèbre architecte français Dominique Perrault. Le Praemium Imperiale est une des récompenses les plus prestigieuses au monde ; Dominique Perrault succède à Steven Holl (2014), David Chipperfield (2013), Toyo Ito (2010), Zaha Hadid (2009), Rem Koolhaas (2003), Renzo Piano (1995) et bien d’autres « starchitectes ».

 

L’œuvre de Dominique Perrault remarquée

Né en avril 1953 à Clermont-Ferrand, Dominique Perrault est diplômé des Beaux Arts de Paris en 1978, et ouvre son agence DPA en 1981. Par la suite, il reçoit de nombreuses récompenses pour son œuvre architecturale en résonnance avec l’environnement. Pour lui la ville doit se concevoir comme un tout vivant toujours en transformation. Il porte beaucoup d’attention à l’histoire et à la géographie d’un site, tout ce qui constitue sa nature propre, pour fondre au mieux son architecture dans le contexte sans en altérer les propriétés. Architecte des Etats, il remporte le projet à 36 ans de la Bibliothèque Nationale de France, site François Mitterrand, qui se distingue par un ensemble carré dont chaque angle arbore une tour de cent mètres de hauteur ; le lieu destiné aux lecteurs est, quand à lui, incrusté dans le sol permettant d’aménager en son centre un vaste jardin. Ce projet dénote aussi le début d’une utilisation généralisée de la maille métallique. Par la suite, on lui devra la Piscine Olympique de Berlin et le Grand Théâtre d’Albi. Parmi les projets en cours en France : La Poste du Louvre et l’Hippodrome de Longchamp à Paris, et la réhabilitation du Pavillon Dufour au Château de Versailles.

 

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La cérémonie de remise des prix du Praemium Imperiale se tiendra à Tokyo, 21 octobre 2015

 

Courtesy Dominique Perrault © Patrick Swirc © The Japan Art Association -Sankei Shimbun © Fessy-Dominique Perrault Architecture-Adagp

 

Le Rado Star Prize décerné à Pich Tripasai

Lors de la Design Week a été remis le Rado Star Prize – Prix du Public 2015 à Pich Tripasai pour sa collection « Living Boutique » en teck et céramique de Chiang Mai.

 

Paris Design Week collabore avec Rado

Pour la 3e année consécutive, la marque horlogère Suisse Rado, spécialiste des matériaux haute-technologie, s’associe à la Paris Design Week, programmée du 5 au 12 septembre 2015. C’est le jeudi 10 septembre aux Docks, Cité de la Mode et du Design, que le Rado Star Prize – Prix du Public 2015 fut décerné à Pich Tripasai, pour sa collection Living Boutique comprenant tabouret, table, vase, étagère, miroir et portant.

remise des prix

Pichtripasai_portrait

 

Pich Tripasai, design thaïlandais ?

Né à Bangkok, Pich Tripasai est diplômé d’architecture de l’Université Polytechnique de Milan. En 2012, il fonde à Bangkok le studio de design multi-disciplinaire TRIPASAI ARCHITECT, dédié à l’architecture intérieure et au design produit. Sa collection Living Boutique aux lignes épurées et simplifiées s’adapte tant aux espaces résidentiels qu’aux boutiques de mode. Elle se distingue par l’utilisation du teck et de la céramique de Chiang Mai, matériaux thaïlandais typiques. En les associant à d’autres plus industriels tels que l’acier et le verre miroir, il redéfinit les formes pour créer un effet attractif et contemporain.

 

Innovante jeunesse                                                 

Avec ce prix Pich Tripasai rejoint deux autres jeunes designers de talents ayant reçu le prix du jury 2015 : Aurélie Hoegy, pour sa collection de chaises Dancers en coton et latex, engendrant une réflexion sur la relation entre corps et objet, et Jules Levasseur, pour son Projet S utilisant la tôle ondulée, mettant en valeur ses qualités mécaniques, plastiques et rythmiques.

Fidèle à sa philosophie, Rado a encore une fois soutenu les jeunes designers à travers le monde. L’esprit pionnier, qui caractérise Rado depuis sa création, pousse la marque à l’innovation de nouveaux matériaux et à la création de designs révolutionnaires.

Pichtripasai LivingBoutique

Le public a choisi le projet de Pich Tripasai en votant sur www.radostarprize.fr, du 8 juillet au 9 septembre 2015.

 

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Courtesy RADO STAR PRIZE

 

 

L’Austral durable

L’Austral durable

Bouygues Immobilier inaugure l’Austral à Grenoble, conçu par l’agence Tomasini Design, un bâtiment alliant qualité architecturale et développement durable.

 

Bâtiment signal

Bâtiment signal à l’orée des massifs montagneux de Grenoble, conçu par l’agence Tomasini Design, l’Austral accueille 280 collaborateurs d’AG2R LA MONDIALE dans un environnement de travail de 6 500 m². L’ensemble se compose d’un bâtiment principal de 7 niveaux de bureaux et d’un bâtiment de 527m² accueillant un futur Restaurant Inter Entreprise d’une capacité de 400 repas par jour. Son architecture ambitieuse, au rez-de-chaussée transparent surmonté d’un volume aux angles arrondis, se distingue notamment par sa façade double peau composée de vitrages colorés, véritables mosaïques participant à la protection solaire.

 

Performance thermique et matériaux propres

Ce projet privilégie la performance énergétique : des panneaux photovoltaïques sont installés en toiture, alimentant notamment les bornes de recharge des véhicules électriques. Un système de chauffage/refroidissement fait appel à la géothermie sous nappe. Ainsi les niveaux de performance thermique sont élevés : RT 2012 -20% avec une consommation prévisionnelle de 27.8 kWh/m²/an en énergie finale. Par ailleurs, les matériaux ont été sélectionnés pour leur pérennité et leur facilité d’entretien. Les entreprises et fabrications locales ont été privilégiées afin de diminuer les temps de transports et donc les consommations d’énergie et émission de CO2.

Entre performance thermique et matériaux propres, l’Austral a tout pour plaire. A tel point qu’il est aujourd’hui certifié NF Bâtiment tertiaire – Démarche HQE® et vise la labellisation Effinergie+.

 

François Bertière, Président directeur général de Bouygues Immobilier, a inauguré jeudi 3 septembre L’Austral en présence du maire de Grenoble, d’AG2R La Mondiale, d’UNOFI et de Bruno Tomasini, architecte de l’opération. L’Austral sera ainsi le 4e bâtiment d’une lignée d’immeubles certifiés et labellisés produit par Urbiparc sur l’agglomération grenobloise.

 

Courtesy Tomasini Design Architecture / Edyta TOLWINSKA

 

Champagne à Carlos Pujol !

Champagne à Carlos Pujol !

Le Club des Trésors de Champagne et Carlos Pujol nous invitent à déguster de délicieux champagnes à Boulingrin, créations de vignerons exigeants.

Dans le quartier prisé du Boulingrin à Reims, Carlos Pujol, designer architecte d’intérieur, vient de signer une des plus grandes champagnotèque du monde à la demande du Club des Trésors de Champagne. A défaut d’y trouver les plus grandes marques, sont abrités des champagnes de terroir élevés par des vignerons passionnés.

Facade extérieur

Depuis l’extérieur, les passants habitués des lieux y reconnaîtront les fenêtres en arc de la devanture, seul vestige restant de cet endroit. A l’intérieur, un espace singulièrement … didactique. Pour Carlos Pujol, la matière grise du designer « doit faire « danser » matières, matériaux et matériels de toutes sortes pour métamorphoser les espaces qui lui sont confiés en lieux uniques et même… magiques ! » Ainsi le champagne dans toute sa matérialité devient le matériau principal des lieux.

Sur la route des champagnes !

vue d'ensemble Intérieur

sol carte géographiqueCommençons par baisser les yeux pour découvrir un sol qui n’a pas son pareil : une carte géographique situe des « grands crus » ici et là en région Champagne. A l’aplomb de leur situation, des magnums manœuvrés par des poulies descendent du plafond au gré des visiteurs pour expliquer la genèse de chaque maison de champagne. Levons donc notre regard pour découvrir un ciel étoilé de bouteilles lumineuses, tandis que les bulles de champagne dansent sur les murs. A coté, des étagères présentent les boissons ainsi que des photos de personnalités les dégustant. Pour inviter à la dégustation, tables-bars et petits salons, mais aussi – si vous y êtes convié – des salons privés prévus à cet effet. On y reconnaît par ailleurs une lampe de Poul Henningsen et d’autres objets et mobiliers de designers émérites.

salon privé

Dans cet écrin orné de panneaux décoratifs, de tapisseries et de mobiliers sur mesure, tout a été conçu pour partager la philosophie du Club.

Une fois n’est pas coutume, Carlos Pujol, champagne!

 

Courtesy Carlos Pujol

WeberHaus, la maison à énergie positive

WeberHaus, la maison à énergie positive

Le prix allemand de la maison de rêve 2015 a été remporté par WeberHaus, pour la catégorie Maison à énergie positive.
WeberHaus a créé à Wuppertal – près de Düsseldorf – un parc de 16 maisons témoins à énergie positive reliées entre elles par un réseau intelligent. La consommation d’énergie est particulièrement limitée en partie grâce à ses murs extérieurs et plafonds très isolants ( coef. U = 0,12 W/m2K).
La maison comprend par ailleurs des installations techniques performantes : une pompe à chaleur air-eau avec ventilation intégrée, un chauffage au sol et un système de domotique innovant. Cette technologie permet une gestion efficace de la consommation en anticipant les prévisions météorologiques.
La production d’énergie de la maison se fait à l’aide de panneaux photovoltaïques installés sur le toit, le garage et la pergola (10,8 kWc au total). Un accumulateur d’énergie centralisé emmagasine l’électricité solaire produite par les panneaux situés sur les toits de chaque maison, même quand celle-ci n’est pas consommée.
En outre, chaque maison est équipée de capteurs qui mesurent en permanence les flux d’énergie et régulent la distribution d’électricité.
Sur le côté sud de la maison, des modules hybrides ont été installés pour rafraîchir l’installation photovoltaïque et fournir simultanément l’eau chaude sanitaire.
Leader allemand depuis 55 ans dans la construction modulaire en ossature bois écologique, WeberHaus a été le premier à créer des maisons basses consommation et a lancé en 2006 le concept de maison à énergie positive.

Prix Jean Prouvé : pour la rentrée scolaire, Bougez+

Prix Jean Prouvé : pour la rentrée scolaire, Bougez+

Dans le cadre de sa politique de refondation de l’école, la Ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem a remis à Pierre-Louis Gerlier le prix national Jean Prouvé pour son projet de mobilier scolaire : Bougez+.

 

Libérer l’esprit

Si la position assise peut s’apparenter à une privation de mouvement, il semble que changer de posture libère l’esprit, stimule l’imagination et l’envie d’apprendre. Partant du principe qu’il n’y a pas une mais plusieurs manières de travailler, Pierre-Louis Gerlier réinvente le mobilier scolaire. Son projet Bougez+, gagnant du prix Jean Prouvé offre une multitude d’ergonomies possibles en fonction des situations de travail. bougez+, différentes positions

 

Changer de posture

Ce procès est rendu possible par l’encastrement d’un plateau amovible en Dibon® plié (12 mm), solide et léger, dans une structure en acier tubulaire (Ø15 mm). En plan horizontal, l’inclinaison du plateau est propice au travail de rédaction et d’analyse, tandis qu’en plan oblique elle est favorable à un travail sur tablette. L’assise permet quant à elle de redresser le bassin et la colonne vertébrale, améliorant ainsi la circulation sanguine dans les muscles abdominaux et dorsaux. Sur un plan vertical, le plateau forme le dossier d’un fauteuil, idéal pour l’écoute et la lecture. En position assis debout, le mobilier favorise le travail de groupe et les déplacements spontanés, effaçant la frontière entre l’estrade et le reste de la classe. Facilement transportable, il s’encastre et s’empile pour libérer l’espace, permettant d’imaginer d’autres activités pédagogiques.

Bougez+, 3 éléments

Enfin, Bougez+, grâce à l’extrême légèreté de ses composants, permet de changer facilement de typologies et d’agencement selon qu’ils s’agissent de travaux individuels ou collectifs et s’inscrit ainsi parfaitement dans l’esprit du prix Jean Prouvé.

 Courtesy Pierre-Louis Gerlier