Marmoleum click : des possibilités infinies de conception !

Marmoleum click : des possibilités infinies de conception !

Dans une mouvance où les sols clipsables ont le vent en poupe, la solution Marmoleum click proposée par Forbo Flooring Systems séduit à coup sûr les architectes !

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Présenté lors du dernier ARCHITECT@WORK, le produit a d’ailleurs connu un fort plébiscite. Pour preuve, la grande affluence sur le stand de l’entreprise qui a vu son nombre de visiteurs augmenter de 40 % par rapport à l’édition précédente ! « La solution plaît, incontestablement, explique Gaëlle Hallier, responsable marketing de Forbo Flooring Systems, dautant plus quau-delà de sa forte modularité grâce aux différentes possibilités de calepinage quelle offre, elle simpose aussi dans de nombreux champs dapplications, les commerces, les immeubles de bureaux, par exemple. » Cette nouvelle collection de dalles et de lames linoleum acoustiques, représente aussi une réelle innovation technique quant au mode de pose : « En étant clipsable, le produit est très aisé à mettre en œuvre ; il est également très résistant et facile à entretenir grâce à sa surface lisse. »

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La créativité des architectes sexprime librement

Constitué d’un parement de linoléum de 2,5 mm renforcé d’un panneau HDF et d’une sous-couche en liège, Marmoleum click, disponible en 3 dimensions de lames et dalles propose également une large palette de couleurs : 23 au total, offrant dès lors aux architectes des opportunités infinies de conception. Laiton neutre, proche du béton ciré pour un effet naturel, teintes flashy pour créer les conditions d’une ambiance résolument dynamique ou encore, tons grisés inspirés des tendances nordiques très en vogue : Marmoleum click laisse libre cours à la créativité ! Une solution naturelle, saine, et écologique offrant aussi un grand confort à l’usage. Un revêtement de sol antistatique, durable et facile d’entretien qui ne trouve pas son pareil sur le marché !

Leader des revêtements de sol en non collés, Forbo Flooring Systems, grâce à ses innovations constantes, propose des solutions PVC et Linoléum, affichant toujours plus de performances. Sur son segment, l’entreprise peut également se targuer d’offrir la plus large proposition de revêtements y compris en rouleau. Notons aussi que ses produits peuvent répondre aux problématiques de rénovation, les sols amiantés en particulier…

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Du style dans la vie !

Disponible en 23 couleurs, Marmoleum click permet de créer des espaces accueillants et personnels pour créer un environnement unique ou un nouveau style de vie. Les possibilités de calepinage s’expriment au travers des trois dimensions proposées par les lames et dalles :

  • 60 x 30 cm
  • 90 x 30 cm
  • 30 x 30 cm
L’Ascension paysagère de MVRDV à Rennes

L’Ascension paysagère de MVRDV à Rennes

L’agence MVRDV remporte la consultation internationale initiée par la ville de Rennes : l’aménagement de l’îlot de l’Octroi sur les berges de la Vilaine

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Vue depuis le jardin de la confluence

Densifier VS ouvrir

A l’ouest du centre ville historique de Rennes, face à la confluence de l’Ille et de la Vilaine, l’îlot de l’Octroi, délimité par la rue de la Carrière, la rue Louis Guilloux et la rue de Lorient, est actuellement en grande partie à l’état de friche urbaine. Le site est rendu peu visible depuis les rues et depuis la rive, camouflé derrière une végétation sauvage. L’enjeu ici est d’y combiner forte densité et ouverture sur l’eau, rapport au sol et grande hauteur. Une équation résolue dans un projet intitulé Ascension paysagère, réalisé par l’équipe composée de l’agence MVRDV (Winy Maas, Jacob van Rijs et Nathalie de Vries, Rotterdam, Pays-Bas), ALL (Agence Laurent Lagadec, architectes, Rennes), le Groupe Giboire (promoteur), SNC Lavalin (bureau d’études techniques) et Franck Boutté (ingénieur environnemental). On notera que cette équipe est née d’une procédure atypique, la ville souhaitant que chaque architecte concourant choisisse son maître d’ouvrage et qu’il s’associe obligatoirement avec une agence locale.

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vue depuis la rue de Lorient

 

Gradation

La réponse architecturale de l’équipe menée par MVRDV tire parti de son site paysagé, tout en composant avec l’existant. Les trois lots de logements s’articulent autour du café-théâtre le Bacchus, du Pavillon de l’Octroi* et de deux maisons jumelles, une implantation qui permet la création d’une grande place publique ouverte sur le fleuve. Les masses bâties, suivant une bande habitable de 15 m de profondeur, sont incurvées pour ouvrir des perspectives vers la Vilaine depuis la rue de Lorient, invitant les promeneurs à rejoindre la nouvelle place et le chemin de halage. A chaque lot émerge un point haut, les uns étant décalés par rapport aux autres pour ne pas obstruer les vues et éviter les vis-à-vis. Ces derniers sont sculptés en gradinage. Les façades longitudinales, elles, sont modelées par les espaces extérieurs, la volonté étant d’adjoindre aux 135 appartements une terrasse, une loggia ou un balcon. Le calepinage de la façade composée d’étroits panneaux de terre cuite teintée accentue la verticalité du projet, les nuances et finitions se dégradant du gris au blanc jusqu’à s’évaporer au sommet du bâtiment. Un projet qui définit un nouveau skyline sur les bords de la Vilaine, face au jardin de la Confluence, et qui s’inscrit dans le projet urbain de Rennes pour 2030. AL

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Vue depuis le théâtre de la paillette, rue Louis Guilloux

*L’octroi est le nom d’une taxe autrefois perçue par les communes sur les marchandises qui entraient sur leur territoire. Les pavillons d’octroi hébergeaient l’administration chargée de percevoir cette taxe : les portes des villes étaient souvent signalées par des pavillons situés de part et d’autre de la route et reliés par une barrière. A Rennes, ces portes bordent la rue Louis Guilloux avant que celle-ci ne franchisse le fleuve.

 

 

Projets concurrents en images

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Nimbisme, Eiffel on tour, clôtures et parlements : la revue de presse du 25/10/2016

Nimbisme, Eiffel on tour, clôtures et parlements : la revue de presse du 25/10/2016

Nimbisme, Eiffel on tour, clôtures et parlements : des architectes imaginent, rabotage et démolition

 

Déboutées

‘Not in my backyard’ (NIMBY), ou plutôt PODAMOCHAM (Point dans mon Champ de Mars): c’est le combat mené par la comtesse de Poix et Mme Bouruet-Aubertot, apprend-on dans une chronique judiciaire du 15 mai 1887 exhumée par le Figaro Immobilier, démontrant par l’archive que la manie du recours ne date pas d’hier. « Les deux propriétaires craignent pour leur « merveilleux panorama » et protestent « contre la construction de la Tour, qui doit leur enlever une partie de la perspective, non seulement pendant l’Exposition, mais pendant une durée indéfinie », laissée à l’appréciation de la ville de Paris qui héritait de la tour. Pour l’avocat de la ville, la tour, « monument à claire-voie, ne saurait en aucune façon dérober la vue ». Le résultat du jugement, rendu huit jours après la parution du jugement, n’est pas connu. La présence de la tour Eiffel dans le ciel parisien semble indiquer que les deux plaignantes ont été déboutées.

Via Le Figaro Immobilier 

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Via Le Figaro Immobilier

 

Eiffel en Vendée

D’autant plus vaines étaient leur crainte de panoramicide que les innombrables répliques de tour Eiffel à travers le monde l’ont prouvé : qu’elle prenne l’aspect d’un derrick inspiré ou procède du plagiat éhonté, la tour façon Gustave Eiffel enrichit les paysages qu’elle orne. On connaissait les copies placées au centre des villes nouvelles chinoises, voici maintenant que la Dame de fer s’acculture en Vendée, dans la station balnéaire de Saint-Hillaire-de-Riez. « Construit initialement pour l’arrivée le 24 septembre d’une course en mobylette déjantée, l’ouvrage de 12 tonnes (et 32 mètres de haut) aurait dû être démonté après la manifestation » . Un provisoire qui dure, une histoire qui se répète. La tour attire les badauds, au point que le maire, surpris de l’engouement, a repoussé son démontage à la Toussaint. « Mais les élus de la commune voient maintenant plus loin et plus grand, rapporte Direct Matin.«Il y a des retombées économiques directes et indirectes, mais aussi en terme de notoriété. Notre station, pourtant importante, n’est pas connue à l’échelle nationale. Avec cette Tour Eiffel, on parle de nous», poursuit le maire de la station balnéaire de 11.000 habitants l’hiver, et 120.000 l’été. L’idée d’acquérir la «Tour Eiffel de Vendée» a fait son chemin ». Si elle est conservée, elle quittera le parking pour la place du village, sans que le déplacement de lieu ne choque. A croire qu’à Saint-Hillaire, tout le monde trouve Eiffel un peu chouan.

Via Direct Matin 

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Via Direct Matin

 

Défaites le mur

Tandis qu’un maire rêve de tours en Vendée, un candidat à la maison blanche rêve de mur à la frontière sud des USA. Pour une somme variant de 10 à 23 milliards d’euros, Trump veut étendre la clôture séparant les Etats-Unis du Mexique à 3000 kilomètres, (contre 1300 aujourd’hui) et rehausser de vingt mètres ses cinq mètres de hauteur actuelle. Estudio 3.14, une agence d’architecture mexicaine, a pris la commande au pied de la lettre, dessinant l’ouvrage fantasmé par Donald pour enrayer le flux des migrants et sans papiers. « La prison serait entièrement autosuffisante, avec ses unités de sécurité, son administration, ses infrastructures de santé et ses fabriques de textile où les immigrants travailleraient jour et nuit gratuitement pour financer la construction du mur en seulement seize ans » expliquent les architectes, suivant la suggestion trumpienne de faire financer la construction du mur par le Mexique. “Nous nous sommes basés sur les déclarations de Donald Trump, sur les aspects économiques, financiers et environnementaux sur lesquels nous nous sommes interrogés. Bien que cela ne soient que des déclarations verbales, en tant qu’architectes et designers nous avons la capacité d’imaginer et d’interpréter ce que Trump dit, et nous sommes convaincus que si nous pouvons donner à voir aux gens le résultat, ils pourront mieux évaluer ses propos et la perversité de son projet ». Projet, qui, tel qu’imaginé par les architectes, ressemble furieusement au projet Exodus de Koolhaas, repeint au nuancier de Barragán. Les prisonniers de l’architecture ne seraient-ils plus volontaires ?

Via Konbini 

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Via Konbini
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Via Konbini

 

Raboté

La politique, on le voit, a des répercussions inattendues sur l’architecture, et pas seulement à l’échelle du territoire. Depuis qu’il a choisi de devenir le premier adjoint du nouveau maire de Nice, qui était son ancien premier adjoint, Christian Estrosi a fait réaliser quelques menus aménagement en mairie. « Quand il était maire de Nice, il avait un bureau « à étage » en conseil municipal. Il dominait la séance, son Premier adjoint Philippe Pradal siégeant à sa droite et en dessous de lui. Mais ça, c’était avant…Aujourd’hui, le bureau a été nivelé : le nouveau maire Philippe Pradal est assis au même niveau que l’ancien maire devenu son Premier adjoint » peut-on lire dans Nice-Matin, qui révèle ce petit rabotage entres amis. Rabotat signifiant travailler dans de nombreuses langues slaves, faut-il y voir dans ce raccourcissement intempestif une injonction à s’activer mal comprise par un ouvrier de la communauté russe, très présente dans la capitale de la Riviera ? « Honni soit qui mal y pense », diraient les Anglais sur la promenade.

Via Nice-Matin 

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Via Nice-Matin

 

Cocoon

Pendant que Nice-Matin voit dans la mise à niveau de l’homme politique – surélévation/raccourcissement – un nouveau marché pour les architectes d’intérieur ou les tailleurs (les talonnettes et podium de qui vous savez), l’agence Gensler voit plus grand, et imagine une solution innovante pour reloger les parlementaires anglais chassés du palais de Westminster par les travaux de rénovation. Il s’agirait de les installer dans une structure flottant sur la tamise, un grand cocon enveloppé dans ce qui ressemble à de l’ETFE « Le «bâtiment» de 240 mètres de long, qui peut couvrir une surface de 8600 m², pourrait être construit en moins de trois ans, dans les chantiers navals du Royaume-Uni ». Les tories ne seraient pas dépaysés, puisque « L’intérieur de la structure permettrait de reprendre les particularités de l’actuel Palais de Westminster et notamment les deux chambres emblématiques de la Chambre des communes et celle des Lords dont les dimensions ont été parfaitement respectées. La Galerie Royale et le Vestibule Centrale (Central Lobby) ont été reproduits à l’identique ». Le coût de construction restant inférieur au coût d’une location « en dur » sur le marché tertiaire londonien, le projet devrait permettre de substantielles économies budgétaires. Son nom «projet Poseidon », évoque malencontreusement « l’aventure du Poseidon », film catastrophe racontant le naufrage épique d’un imposant paquebot en route vers Athènes. Une métaphore des relations du Royaume-Uni avec l’UE à l’ère du post-Brexit ? Honni soit qui mal y (re)pense…

Via Le Figaro Immobilier 

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Via Le Figaro Immobilier
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Via Le Figaro Immobilier

 

Effet Venturi

Partir : c’est trop souvent le dernier recours d’étudiants peinant à trouver leur place dans leur pays d’origine. Ainsi, Valeria a décidé de quitter Agrigente et tient depuis deux ans un cours d’architecture d’intérieur dans une institut privé de Madinat al-Kuwait, capitale du Koweit. « Ils cherchaient des architectes italiens – confie-t-elle au Fatto quotidiano, j’ai envoyé un CV, passé un entretien sur internet et ils m’ont embauchée ». Elle n’a pas l’intention de rentrer au pays : « là bas, il n’y a pas de futur pour moi. Les jeunes italiens sont réduit à l’aumone, ils (les employeurs) te disent que tu dois d’abord être plus expérimenté et qu’il n’y a pas d’argent. Ici, au contraire, tu trouves des jeunes de 27 ans qui ont déjà 3 années d’expérience professionnelle ». De quoi entretenir une fuite des cerveaux qui ne date pas d’hier. L’opinionista évoque le cas de cet homme, dont le père avait immigré au USA à l’âge de neuf ans. Il eut un fils « qui dès sa plus tendre enfance montra une capacité extraordinaire à saisir chaque détail. Intelligent toujours volontaire, il choisit, avec l’appuis de ses parents, la voie de l’architecture. Et ce choix fit sa fortune ». Effectivement, en 1991, Robert, le fils de Roberto Venturi, obtiendra le Pritzker ! Et oui : « Robert « Charles » Venturi, une des légendes vivantes de l’architecture, est d’origine abruzzaise » titre L’Opinionista, à deux doigts de voir dans cette ascendance l’explication des effets ravageurs du venturisme sur l’architecture moderne. L’effet Venturi, ce vent qui descend des Abruzzes…

via Agrigento Notizie et L’Opinionista

 

Célébrité vs destruction

Devinette posé par le site Chroniques d’architectures : « qu’ont en commun l’ancien studio de Jimi Hendrix, une ville maison construite pour les mères célibataires et un bowling des années 50 » tous situés à Nashville, Tennessee ? La même chose qu’une volière à oiseaux de Londres, les rues du centre historique de Brighton, ou les forts de Portsmouth : d’être un patrimoine menacé d’une destruction imminente, condamné par les appétits immobiliers ou le manque d’entretien. The Guardian dresse la liste de plusieurs bâtiments inscrits à l’équivalent britannique de l’inventaire des monuments historiques, aujourd’hui menacés de disparition. Pour la volière du zoo de Londres, dessiné par Lord Snowdon, le caractère provisoire de la structure, voulu à l’origine du projet, sert d’excuse à la démolition – il aurait été plus inspiré d’envelopper de filets une structure en forme de tour Eiffel. Un des bâtiments passe pour être le lieu de naissance du féminisme. Du guitariste Jimmy Hendrix à la féministe Mary Wollstonecraft, la présence passée d’un personnage illustre ne protège pas l’architecture de la démolition. Un nom tristement célèbre peut même l’accélérer : on le sait à Braunau am Inn, où le gouvernement autrichien vient de décider la destruction de la maison natale d’un encombrant enfant du pays, Adolf Hitler. La bâtisse était devenue une destination de pèlerinage chez les néo-nazis. Désireux d’améliorer ses relations avec la communauté juive, même le candidat du parti d’extreme-droite aux présidentielles autrichiennes s’est déclaré partisan de la destruction. Une démolition qui fait l’unanimité, ou presque. C’est maintenant au tour des historiens de s’émouvoir « on ne peut pas raser sans évoquer le moindre projet », s’est insurgé un chercheur, craignant que l’on profite de la destruction pour gommer les origines autrichiennes de l’irascible moustachu.

Via Chronique d’architecturesThe Guardian, France Info et LCI 

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Via France TV Info
The McGavock House © Sandy Wilson – Via Chroniques d’architectures

Olivier Namias

Salon Révélations 2017 : rencontre avec Serge Nicole

Salon Révélations 2017 : rencontre avec Serge Nicole

Le salon Révélations, biennale internationale des métiers d’art et de la création contemporaine, prendra place du 3 au 8 mai 2017 au Grand Palais. L’occasion pour Bee medias d’interroger Serge Nicole, Président d’Ateliers d’Art de France et fondateur de l’événement, qui revient pour nous sur les nouveautés du salon.

 

Pour participer au salon Révélations avec CREE, télécharger l’appel à candidature.

Tour Montparnasse : 7 candidats en lice

Tour Montparnasse : 7 candidats en lice

 

L’Ensemble Immobilier Tour Maine-Montparnasse (EITMM) a retenu 7 candidats pour la rénovation de la Tour Montparnasse, pierre angulaire d’un projet plus vaste, « Demain Montparnasse » destiné à redonner à l’ensemble immobilier sa place de centre urbain au cœur de la rive gauche de paris.

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via archdaily

C’est à l’issu du conseil syndical du 14 octobre 2016, qui a réuni élus et copropriétaires de la Tour Montparnasse, que 7 agences ont été retenues parmi 700 dossiers réceptionnés. Des profils de grandes agences pluridisciplinaires aux références multiples dans la construction de vastes équipements à l’international, parmi lesquels :

 

Architecture Studio – France

Dominique Perrault Architecture – France

MAD Architects, en partenariat avec DGLA – Chine

nAOM (Franklin Azzi Architecture / Chartier Dalix / Hardel-Lebihan Architectes) – France

OMA – Pays-Bas

PLP Architecture – Royaume-Uni

Studio Gang – Etats-Unis

 

Leurs propositions pour la deuxième étape de la compétition devront être soumise en mars 2017. La liste sera ensuite réduite à deux concurrents, avant de désigner un lauréat en juillet 2017.

Avec cette rénovation complète de la façade, du pied du bâtiment et des espaces intérieurs, l’EITMM espère conférer une nouvelle identité à la tour la plus décriée pour sa discordance dans le paysage parisien. Le début des travaux est prévu en 2019 et l’achèvement en 2023. Le budget estimé à plus de 300 millions d’euros sera financé intégralement par les propriétaires de l’immeuble.

 

 

Lire aussi Redessiner la tour Montparnasse

Pour plus d’infos http://demain-montparnasse.com/

 

Rénovation et extension du Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg

Rénovation et extension du Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg

Le Palais de la Musique et des Congrès (PMC) de Strasbourg, objet singulier au plan hexagonal datant des années 70, a fait l’objet d’une rénovation-extension. Les architectes Rey-Lucquet et Dietrich Untertrifaller l’ont enveloppé dans un péristyle d’acier.

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Lancé en 2011, le projet de rénovation et d’extension du Palais de la Musique et des Congrès (PMC) doit permettre de recevoir à Strasbourg les plus grands congrès de France, replaçant la ville au rang qui était le sien quelques années auparavant. Outre l’agrandissement du Palais, il était urgent de changer l’image négative renvoyée par le bâtiment construit en 1974 par Paul Ziegler et François Sauer, et altéré lors de son extension en 1988. L’édifice paraissait trop marqué par son époque, doté d’un plan hexagonal et de façades massives composées de bandeaux de béton et de meneaux toute hauteur. Une mue devenait nécessaire, de la même manière qu’elle s’imposait à d’autres bâtiments obsolète des années 70 au plan polygonal et aux atours brutalistes : les tours du Pont-de-Sèvres à Boulogne-Billancourt ont été récemment rénovées par Dominique Perrault en Citylights ; l’Hexagone du campus universitaire de Luminy à Marseille conçu par René Egge est amené à être réhabilité par Rémy Marciano.

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Objet singulier

Objet singulier posé dans un parc, le Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg tente de se rapprocher de ses voisins, qu’il s’agisse du parc des expositions ou des institutions européennes (la Cour européenne des Droits de l’Homme, le conseil de l’Europe et le parlement européen) dans une ambition de rayonnement international. Proche des hôtels, des transports en commun et du centre-ville, son emplacement justifie sa réhabilitation. Le groupement de maîtrise d’œuvre, en charge de la restructuration-extension, est constitué des architectes strasbourgeois Thierry Rey, Serge Lucquet et Olivier de Crécy et de l’agence autrichienne fondée par Helmut Dietrich et Much Untertrifaller. Après avoir vainement essayé d’aller à contre courant des règles édictées par le bâtiment, ils reprennent et assument le plan hexagonal qui détermine une trame structurelle triangulaire et contamine l’ensemble. Ainsi, l’extension dite PMC3 dessine un nouveau polygone et le bâtiment assure la cohésion de trois époques différentes, dont les volumes formellement similaires s’articulent autour d’un foyer et sont enveloppés derrière un péristyle.

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Entre un existant retricoté et des extensions remplies de vide, l’imposant et froid PMC, derrière ses colonnes contemporaines, prend des allures de palais antique d’un autre ordre.

Amélie Luquain

 

Fiche technique :  MOA : Eurométropole de Strasbourg. MOE : Rey-Lucquet et associés (mandataire), Dietrich | Untertrifaller Architectes. Chefs de projet : A.Vollmar, B. Hein, H. Walker, E. Delvoye. Localisation : Strasbourg, Place de Bordeaux Programme : extension et restructuration, mise en conformité sécurité et PMR. Zone Orchestre Philarmonique de Strasbourg (PMC1) : création d’une salle de répétition, de foyers de répétition, d’une salle pédagogique, de locaux administratifs. Zone Congrès (PMC2 et 3) : extension d’un amphithéâtre existant (900 à 1200 places), création d’un nouvel amphithéâtre de 530 places, d’un hall d’exposition de 3000 m², de 11 salles de commissions, de 5 salons, de locaux administratifs, agrandissement de la salle à manger (1900 m² – 1000 à 1600 places). Capacité : 14 780 visiteurs Surface : 58 000 m² dont 44 500 m² impactés par les travaux (32 500 restructuration et 12 000 extension) BET : structure et fluides : OTE ingénierie, Illkirch et Serue, Schiltigheim / HQE : Solares Bauen, Strasbourg / acoustique : Müller-BBM, Planegg / scénographie : W. Kottke, Bayreuth / paysagiste : Digitalepaysage, Imbsheim / économiste, pilotage : C2BI, Strasbourg / cuisine : Ecotral, Strasbourg / façades : CEEF, Remiremont Exigence environnementale : PMC3 : BBC RT2005 / PMC1, 2 existant : THPE Concours : 2011. Réalisation : 2013. Livraison : 2016

 

Courtesy Rey-Lucquet et associés (mandataire), Dietrich | Untertrifaller Architectes © Bruno Klomfar

Fondation Galeries Lafayette et recyclage de vieux débris : la revue de presse du 18/10/2016

Fondation Galeries Lafayette et recyclage de vieux débris : la revue de presse du 18/10/2016

Fondation Galeries Lafayette, citoyens luddites et maires chamallow, recyclage de vieux débris, bulles immobilières 

japanization
Via japanization.org © Hiroshi Nakamura & NAP

 

Un fidèle

« Enfin : je m’engage ». Un ex-candidat à la présidentielle 2007 profite de la célébration de son 76e anniversaire pour faire son coming-out. Oui, il soutient Emmanuel Macron, son nouveau poulain. Surprise, car à l’image de certains orchestres de rumba, celui que Wikipédia décrit comme « un architecte et militant politique français » est spécialisé dans tous les styles ; après avoir été communiste-socialiste-recommuniste, puis soutient d’Arnaud Montebourg en 2011, et ex-fondateur du mouvement pour une utopie concrète, l’auteur de « J’affirme : manifeste pour une insurrection du sens » s’insurge contre la direction du PS et prend un nouveau cap. Alors, pas fidèle, Castro ? À défaut de s’attacher à un parti, notre Roland national se montre au moins constant dans le militantisme. Va-t-il suggérer à l’ex-locataire de Bercy de lancer le plan Banlieue 2089 et d’installer l’Élysée dans le Central Park qu’il imagine à La Courneuve ?

via Le Point 

 

Des chais, des déchets

À l’instar d’En Marche, un bar-brasserie japonais de Kamikatsu se distingue par son goût pour le réemploi de matériaux usagés. Il est construit à 100 % des déchets recueillis et patiemment triés par les habitants au cours des dix années précédant sa construction. Une de ses façades, haute de 8 mètres, est le résultat de l’assemblage des nombreuses fenêtres récupérées auprès des différentes maisons abandonnées de la ville. (…) Des ventilateurs au revêtement et à la peinture du bâtiment (qui utilise un tanin naturel), tout a été pensé et réalisé à partir de matériaux verts ou recyclés disponibles localement. À l’intérieur, la décoration (…) est également le fait d’un travail de recyclage qui témoigne de la créativité de leurs architectes. On y trouve ainsi un lustre entièrement constitué de bouteilles en verre de toutes les couleurs, ou encore des journaux en guise de papier peint original ». L’article ne précise pas si le lieu est destiné à une clientèle d’épaves préférant s’abrutir dans un assommoir à faible empreinte écologique.

Via Japanization 

 

Noms d’oiseaux

Des citoyens de Liverpool opposés à la construction d’une tour dans le périmètre classé au patrimoine mondial de l’UNESCO se sont fait traiter de « luddites » par leur maire, Joe Anderson. « Nous sommes une ville qui pas d’autres choix que de croître ou de péricliter », a dit Anderson, admettant son incapacité à contenter une frange de la population qui veut « juste laisser les choses en l’état ». « Ces gens sont les mêmes que les luddites – artisans qui s’opposèrent à la mécanisation de leur travail – s’ils avaient eu gain de cause, nous n’aurions pas tout ce que nous avons aujourd’hui ». Dans l’esprit d’Anderson, patrimoine et développement économique paraissent difficilement compatibles. Au moins son attitude ferme lui évite-t-elle d’être traité de chamallow, comme le maire de Salvetat-Saint-Gilles (Haute-Garonne) par un opposant. L’élu offensé a porté l’affaire devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Penser que les permis de construire et les affaires urbaines, entre autres, puissent être signés et gérés par un bonbon mou et gluant, c’est insultant pour tout le monde, architectes compris.

Via The Guardian et France Bleu 

 

Barbatruc

« Chamallow, c’est plutôt mignon », a dit l’opposant pour sa défense. Faut-il s’en offusquer quand une bâtisse présentée comme la “maison des Barbapapas” atteint des prix astronomiques ? Nous nous étions fait l’écho la semaine dernière de la vente de la maison de Pierre Cardin, dessiné par Antti Lovag pour une somme approchant les quatre cents millions d’euros. Vérification faite par Le Figaro, le Palais Bulle ne mériterait pas le titre de bien immobilier le plus onéreux du vieux continent “À ce jour, le domaine le plus cher en Europe reste la villa Leopolda, sur les hauteurs de Villefranche-sur-Mer, petit bourg à côté de Nice. La propriété a été achetée pour la somme de 370 millions d’euros en 2008 par un magnat russe” qui avait dû payer 39 millions pour reprendre sa promesse de vente. A l’attention des bourses plus modestes, le journal signale qu’une maison champignon d’Haüsermann est à vendre pour la modique somme de quinze millions d’euros, en Ardèche. Le blob résidentiel des années 60 : un marché de niche réservé aux investisseurs friands de bulles immobilières.

Via Propriétés Le Figaro et Propriétés Le Figaro

 

Cheveux, cheveux pas

Donne-moi de longs cheveux brillants et pendouillant, luisants, filasses, dégoulinants, cireux, des cheveux qui pendent ici jusqu’à mon nombril” Les bâtiments devraient reprendre le cri poussé par Julien Clerc dans “Hair”, selon le Financial Times, qui voit le futur de l’architecture doux et chevelu” c’est à dire végétalisé. Équivalent architectural de l’art capillaire, la biophilie prévoyant l’invasion de nos immeubles par les plantes fait ses preuves à Singapour depuis plus de 50 ans. En Suède, elle a montré son efficacité pour soutenir le moral des patients alités, accélérant ainsi leur guérison. Concilier nature et ville peut s’avérer difficile. À Londres, le pont-jardin dessiné par Thomas Heatherwick risque de capoter devant les problèmes de coût. Ce projet voulu par le maire sortant Boris Johnson est devenu un gouffre à argent public, révèle une enquête du National Audit Office, équivalent britannique de notre cour des comptes. Le nouveau maire Sadiq Khan a lancé une enquête sur l’utilisation de 60 millions de livres provenant de fonds publics, dont la plupart auraient été dépensés avant même que la construction ne commence. La somme devait servir d’incitation, encourageant le privé à couvrir le reste des travaux, s’élevant à 185 millions de livres sterling. L’État ne retire pas son soutien au projet, mais ne mettra plus un penny, et les financeurs privés s’abstiennent de demander un complément. C’est sans rallonge budgétaire qu’il faudra réaliser cette extension capillaire.

Via The Financial Times  et The Guardian

 

Rien à voir

Les fondations d’art fleurissent à Paris, constate M le magazine du Monde, qui part à la découverte de celle pilotée par les Galeries Lafayette. Rien à voir, pour son directeur Guillaume Houzé, avec les mastodontes d’Arnault au bois de Boulogne ou la future fondation de Pinault, en cours d’installation dans la bourse du commerce. D’ailleurs, la fondation fonctionne avec un budget de 21 millions sur 5 ans, qui n’a rien à voir encore une fois avec ses deux cousines. Rien à voir, au niveau architectural, avec les exubérances de Gehry ou les bétonnades de Ando, puisque l’architecte Rem Koolhaas, sobre Batave, est à la manœuvre associé à l’agence DATA. Entre les murs, rien à voir avec l’étalage de collections prestigieuses acquises par la puissance financière. Toutes les œuvres exposées seront produites sur place ; «  Qu’est-ce que produire une œuvre d’art? C’est précisément ça, l’inconnu, résume François Quintin, le directeur délégué de la fondation. Les artistes ne savent pas à l’avance ce qu’ils vont faire”. Au risque qu’à l’ouverture du bâtiment, il n’y ait pas grand chose à voir.

Via M le magazine du Monde, 15 octobre 2016, “dans le Marais, un futur laboratoire pour les artistes”, Roxana Azimi.

 

Olivier Namias

 

 

Remerciement à Nikola Jankovic et Jean-Claude Calédonien