Diller Scofidio + Renfro : l’architecte Elizabeth Diller nommée dans la liste des 100 personnes les plus influentes par le magazine Time

L’architecte Elizabeth Diller, l’une des quatre partenaires du studio Diller Scofidio + Renfro, avec Ricardo Scofidio, Benjamin Gilmartin et Charles Renfro, a été une fois de plus nommée parmi les personnalités les plus influentes du TIME en 2018. La liste annuelle du Time Magazine récompense les réalisations d’artistes, de leaders, de militants, d’entrepreneurs et d’athlètes exemplaires. Elizabeth Diller a été nommé dans la catégorie des « Titans », avec Roger Federer, Oprah Winfrey, Jeff Bezos, Elon Musk et Kevin Durant.

Elizabeth Diller, 63 ans, et Ricardo Scofidio, ont été conjointement nommés dans la célèbre liste du Time Magazine en 2009, l’année même où l’entreprise a achevé la première phase du célèbre parc High Line à New York.

Cette année en plus d’avoir été honorée comme « Titans », Elizabeth Diller est la seule représentante de sa profession. L’architecte britannique, David Adjaye, était le seul architecte sur la liste l’année dernière, avec le fondateur de BIG Bjarke Ingels en vedette en 2016 . Parmi les autres lauréats de cette année, mentionnons Shinzo Abe, Justin Trudeau, Xi Jinping et Jimmy Kimmel. 

« Le TIME 100 est une liste d’hommes et de femmes les plus influents du monde, pas des plus puissants, bien que ces termes ne soient pas mutuellement exclusifs … S’il y a un thème commun dans beaucoup d’hommages, c’est l’envie de voir quel ingénieur, acteur, leader ou athlète fera l’affaire suivante. Autant que cet exercice relate les réalisations de l’année écoulée, nous nous concentrons également sur les chiffres dont l’influence est susceptible de croître, afin que nous puissions regarder autour de nous pour voir ce qui va arriver» , déclare l’éditrice du Time, Nancy Gibbs.

The High Line

Le philanthrope Eli Broad qualifie Diller de «visionnaire» qui peut «transformer une métaphore en brique et en mortier». Il loue les qualités architecturales du Broad Museum à Los Angeles et les capacités de «Liz» à concevoir une superposition poreuse blanche emblématique qui n’entrerait pas en conflit avec le Disney Hall de Frank Gehry  dans la même rue. Il ajoute:

«Peut-être parce qu’elle est une femme dans un domaine dominé par les hommes, ou parce qu’elle était à l’origine une artiste conceptuelle – avec son partenaire dans l’art, l’architecture et la vie, Ric Scofidio – mais quelle que soit la raison. Elle peut faire l’impossible.»

The Broad

Fondé en 1981, Diller Scofidio + Renfro est derrière un certain nombre de bâtiments importants aux États-Unis, comme l’agrandissement du Museum of Modern Art de New York . Cette année, un autre projet de l’agence : le Zaryadye Park à Moscou, a également été reconnu comme le meilleur projet d’architecture publique dans le monde par les prix BOTY . 

D’autres projets remarquables du studio ont été largement plébiscités comme le Musée Olympique et le Temple de la renommée des États – Unis, le Centre d’éducation Roy et Diana Vagelos de l’Université Columbia, le Musée d’art de l’UC Berkeley et les archives cinématographiques du Pacifique, le Centre des arts créatifs de l’Université Brown, le Musée de l’image et du son [MIS] à Rio de Janeiro et le premier campus d’outre-mer de Juliard en Chine.

Hyperloop : en route vers une révolution des transports et un urbanisme du futur ?

L’Hyperloop est un système de transport constitué de capsules, accueillant voyageurs ou marchandises et pouvant se déplacer à plus de 1000km/h dans un tube sous vide à plusieurs mètres au dessus du sol. L’originalité de l’Hyperloop est ce tube étanche et en forte dépression pour limiter la traînée aérodynamique.  Les véhicules peuvent donc atteindre des vitesses très élevées et ainsi battre l’avion ou le TGV entre deux grandes villes. Ces dernières années, les tests pour ce train du futur se sont succédés sur le territoire américain. Hier fantasme de Jules Verne, aujourd’hui projet très sérieux, l’Hyperloop progresse chaque jour un peu plus vers son arrivée dans notre quotidien puisque de nouvelles expérimentations commencent à voir le jour un peu partout dans le monde. C’est notamment le cas de la France, qui va accueillir prochainement sa propre piste de test à Toulouse, tout comme les Emirats Arabes Unis avec Abu Dhabi.

Les capsules sont installées sur des patins électromagnétiques afin d’empêcher tout contact mécanique ou friction entre les parois du tube et le mobile. Durant le déplacement, la propulsion magnétique consomme assez peu d’énergie à l’inverse des accélérations qui nécessitent d’avantage de puissance.

L’ensemble du tube peut être suspendu à des pylônes sur des terrains appartenant à des infrastructures existantes, comme le long des autoroutes ou des voies ferrées. Les accès vers les centres-villes passeront plus que probablement par des tunnels. Et bien sûr, les stations devront être équipées de sas pour permettre aux passagers d’entrer et sortir sans être affectés par la faible pression atmosphérique des tunnels. Le diamètre des tubes est de l’ordre de 2 mètres et celui des capsules de 1,3 m à 1,5 m. Ceci donne un rapport de section capsule-tube suffisamment faible pour que la turbine arrive à réduire la trainée aérodynamique à une valeur acceptable. Chaque capsule devrait pouvoir emporter 28 passagers en position assise.

Alors que le concept d’Hyperloop à lévitation magnétique existe depuis des décennies, la capacité à construire un système opérationnel n’a émergé qu’au cours des dernières années, stimulée en 2013 par l’ouverture de la propriété intellectuelle d’Elon Musk à toute entreprise capable de développer la technologie. S’il est mis en œuvre et développé, l’Hyperloop connecte les personnes et les marchandises à des vitesses extrêmement élevées, potentiellement à la vitesse du son (760 mph), s’attaquant ainsi aux principaux défis auxquels fait face l’environnement bâti, notamment la surpopulation, la congestion routière et la pollution .

Récemment, Hyperloop Transportation Technologies (HyperloopTT) a dévoilé les détails de son projet de création du premier système Hyperloop commercial au monde à Abu Dhabi. Situé à la frontière entre Abu Dhabi et Dubaï, à proximité de l’aéroport international Al Maktoum et du site World Expo 2020, l’HyperloopTT commencera par la construction de dix kilomètres d’ infrastructures, avec un développement créant potentiellement une zone commerciale en réseau à travers les Émirats Arabes Unis et au-delà.

« Cet accord constitue la base du premier système Hyperloop commercial dans le monde, ici aux Emirats, dans le but de relier Abu Dhabi à Al Ain, Dubaï et Riyad en Arabie Saoudite. Avec un soutien réglementaire, nous espérons que la première section sera opérationnelle à temps pour l’Expo 2020. » affirme Bibop Gresta, le président d’HyperloopTT.

Dans le cadre du développement du projet aux Emirats, HyperloopTT a commencé la construction en avril du premier prototype de système de transport de passagers et de marchandises à grande échelle à Toulouse. Une fois assemblées et optimisées à Toulouse, les capsules seront mises en œuvre aux Emirats, où le projet sera complété par la construction du XO Innovation Center de l’HyperloopTT et du Hyperloop Visitor Center.

Le système HyperloopTT est alimenté par une combinaison de sources d’énergie alternatives pour améliorer la durabilité, avec un potentiel de production d’énergie excédentaire rendu possible grâce à des panneaux solaires situés le long des lignes et des stations, et de l’énergie récupérée pendant le freinage régénératif.

La première phase d’HyperloopTT devrait être achevée à temps pour l’Exposition universelle de 2020 aux Émirats. Vous pouvez en apprendre plus sur les composants d’infrastructure du projet sur le site officiel de HyperloopTT ici.

La Casa de Música à Porto, signée OMA & Rem Koolhaas

La Casa de Música à Porto, signée OMA & Rem Koolhaas

A Porto, deuxième ville du Portugal, la Casa de Música a installé ses quartiers depuis 2005. Réalisé par OMA, cette gemme taillée dans le béton surprend par son architecture. Lieu de spectacle, elle accueille à la fois l’Orquestra Nacional do Porto, l’Orquestra Barroca et Remix ensemble.

 

La genèse de ce bâtiment date des années 90, mais le projet se concrétise en 2000, avec la nomination de la ville de Porto en tant que Capitale Européenne de la Culture. Ainsi, un concours est lancé, et c’est Rem Koolhass, avec son agence d’architecture néerlandaise OMA, qui le remporte. Il collaborera avec dUCKS scéno, qui traite également de l’insertion urbaine et la mixité sociale, des thématiques importantes pour ce projet.

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© Philippe Ruault

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Contexte urbain

A l’époque du concours, OMA travaille sur une habitation de 200 m². Vient alors l’idée de reprendre la volumétrie de celle-ci, et de multiplier les échelles et les proportions pour arriver au 40 000 m² nécessaire à Porto. Les espaces s’adapteront à un autre programme que celui prévu initialement.  L’intention première était de créer un équipement culturel qui soit accessible à tous. C’est pourquoi la Casa de Música se trouve proche d’un quartier ouvrier de la ville. Le projet inclue un travail sur l’espace public, qui place la Casa en retrait par rapport à la rue et la place de Mouzinho de Albuquerque, aussi surnommée Rotunda da Boavista. Ce parvis en XX se soulève pour abriter un parking de 600 places et intègre la station de métro et des espaces publics.

 

Le bâtiment se déploie sur 9 étages. Rem Koolhaas y imbrique des espaces vides autour de circulations verticales et horizontales. Il innove avec la grande salle de spectacle qui est la première à s’ouvrir sur la ville. Elle n’est pas une boite noire et fermée, mais de grandes ouvertures vitrées donnent sur les environs. Un symbole fort qui marque l’envie de l’architecte de donner cet espace à un public large.

 

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© Philippe Ruault
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© Philippe Ruault
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© Philippe Ruault

 

Rem Koolhaas aime jouer avec les matérialités. On retrouve dans ce projet de nombreux matériaux, même si celui qui prédomine reste le béton. Des poteaux et tirants à l’intérieur du bâtiment assurent la structure voiles de béton qui composent la façade. On retrouve également le verre, qui permet de lire l’espace depuis l’extérieur, et du bois dans la salle de concert principale. L’architecte reprend également un élément de la culture portugaise, les azulejos, pour les disposer dans les salons VIP.

La Casa de Música accueille différents espaces dont une grande salle de concert. Il y a également deux autres salle de représentations plus appropriables par leur conception, des studios d’enregistrements, un atelier pédagogique. On peut également s’y restaurer, avec un bar et un restaurant. Chaque jour, des visites guidées sont organisées. Durant 1h, à 11h et 16h pour des visites en anglais.

 

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© Philippe Ruault
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© Philippe Ruault
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© Philippe Ruault

Rem Koolhaas & OMA

Rem Koolhaas est un architecte, urbaniste et théoricien néerlandais. Né en 1944, il fait ses études à Londres. Il travaille dans un premier temps en tant que journaliste. En 1975, à Rotterdam son agence d’architecture : OMA (Office for Metropolitan Architecture). Celle ci gagne une renommée internationale grâce à des projets culturels de grandes envergures. Ces publications sont également mondialement connues, notamment New-York délire : Un Manifeste rétroactif pour Manhattan (1978) et S,M,L,XL (1995). Il reçoit le Pritzker Price en 2000.

Anne Vanrapenbusch

Pool Design Awards : A la découverte des vainqueurs 2016

Pool Design Awards : A la découverte des vainqueurs 2016

La piscine est devenue un équipement à forte valeur ajoutée pour un projet immobilier, tant pour des constructions résidentielles, que des projets publics (piscine municipale) ou encore les hôtels / centres de loisirs/ campings…

C’est pour mettre en avant la créativité et la technicité dont font preuve les architectes lors de la réalisation de piscines d’exception que le concours Pool Design Awards a été créé, dans le cadre du salon Piscine Global Europe, évènement professionnel référent de la filière avec 596 exposants et près de 18 000 visiteurs en 2016.

Découvrez les projets gagnants de l’édition 2016. Lire plus

Arc en Rêve oeuvre pour la sensibilisation à l’architecture

Arc en Rêve oeuvre pour la sensibilisation à l’architecture

En 1981, Francine Fort et Michel Jacques créent Arc en rêve, à Bordeaux, un centre culturel dédié à l’architecture, mais aussi au design, au paysage, et à l’urbanisme. Ils avaient bien pris conscience que notre monde évolue à grande vitesse. La croissance démographique ne cesse d’augmenter, la société consomme de plus en plus, autant les biens, les marchandises, que les territoires. Des bouleversements qui impactent sur nos modes de vie, et donc influent sur nos manières d’habiter. Une inquiétude née de tous ces changements. Ils décident alors de créer Arc en rêve.

 

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Apprendre à aimer l’architecture

Arc en rêve oeuvre pour la sensibilisation à la culture architecturale et à la qualité du cadre de vie. L’équipe du centre organise de nombreux événements : Expositions, conférences et débats, séminaires, activités pour enfants autour d’expérimentations, ou encore des visites guidées de bâtiments, de villes ou de chantiers. Ces actions ludiques, interactives, sont bien évidemment à but pédagogique. Le centre propose également des ateliers pour les scolaires. A l’issue de certains expositions ou conférences, Arc en rêve édite des ouvrages qui sont co-édités par le centre lui même. L’idée est de partager au plus grand nombre ce sur quoi les intellectuels de l’architecture se penchent. Le public doit être acteur et non subir l’architecture qui l’entoure. La culture joue un rôle essentiel et donne une impulsion dynamique pour construire un avenir qui nous sera propre.

 

Pour cela, Arc en rêve s’entoure d’architectes et d’urbanistes, d’ingénieurs, mais aussi d’élus, de promoteurs et de maîtres d’ouvrages, qui permettent aux habitants, petits et grands, de découvrir le monde de l’architecture, de l’urbanisme, du design et du paysage.

 

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Le centre culturel Arc en rêve s’est installé dès son ouverture dans les locaux réhabilités de l’Entrepôt, qu’il partage avec le Musée d’Art Contemporain de Bordeaux. Ce lieu a été réhabilité par l’agence Valode & Pistre, et permet au public de bénéficier de salles d’expositions et de réunions, d’un auditorium, d’une salle de projection ou encore d’ateliers. Ces infrastructures sont nécessaires pour faire expérimenter l’architecture, faire comprendre la ville et développer la sensibilité du public.

 

La programmation du centre est fournie. Chaque mois, de nombreux événements y prennent part. Dans les dernières actualités, une exposition sur l’architecte Jacques Hondelatte se tient jusqu’au 27 mai 2018. Vous pourrez également assister à une grande conférence organisée le 25 avril 2018, à 18h30. Cette conférence de Dominique Perrault, architecte et urbaniste français, a pour thématique « Groundscape Stories », repris de son ouvrage « Groundscapes: autres topographies », publié en 2016.  Au mois de juin aura lieu une exposition sur les architectes chinois  Wang Shu et Lu Wenyu .

 

Centre Arc en rêve
Adresse : Entrepôt, 7 Rue Ferrere, 33000 Bordeaux
Ouverture : Du mardi au dimanche, de 11h à 18h, jusque 20h le mercredi.
Contact : info[at]arcenreve.com – 05 56 52 78 36

 

Anne Vanrapenbusch

Coachella, une expérience artistique et architecturale hors les murs

Ce week-end le célèbre festival de musique Coachella a ouvert ses portes dorées à Indio, en Californie. Les festivaliers réguliers savent que le festival de musique et d’arts de Coachella Valley est une expérience holistique pour les sens, ce qui signifie du divertissement à tous les niveaux et au-delà. En effet, avec un paysage aride comme toile de fond, le festival accueille des artistes et des invités du monde entier pendant deux week-ends consécutifs mais aussi de nombreuses installations architecturales pour accompagner cette expérience sensorielle hors norme. Plus d’une demi-douzaine d’installations artistiques à grande échelle sont au centre de l’attention de Coachella 2018. Le jeu de la nature ainsi que les couleurs du jour, de la nuit, du soleil et du coucher du soleil participent à une expérience visuelle viscérale qui invite les participants à interroger le familier lors de l’observation de l’art dans son décor. Que ce soit par le choix des matériaux de l’artiste, les processus de leurs pratiques, ou par l’action requise du spectateur, tout est mis en oeuvre pour offrir un spectacle esthétique et plastique à la portée de tous.

Voici une première vue des installations artistiques de 2018 de Coachella :

SPECTRA par NewsubstanceLe studio de design britannique décrit cette réalisation pour Coachella comme « l’espace où l’architecture rencontre le drame ». Une colonne de sept niveaux inspirée des couleurs du lever et du coucher du soleil, composée de 300 fenêtres en plexiglas et de 6000 lumières LED. Une conception aux effets étonnants façonnant cette architecture spectaculaire. Une installation que l’on regarde de l’extérieur mais aussi de l’intérieur puisque les vues et sa couleur changent à chaque pas jusqu’au sommet de la plate-forme d’observation de Spectra, où les visiteurs peuvent profiter d’un panorama à couper le souffle sur la vallée de Coachella.

SUPERNOVA par Roberto Bear et Rosario Marquardt, R & R Studios

Roberto Bahar et Rosario Marquardt de R & R Studios, basés à Miami, reviennent à Coachella deux ans après avoir créé leur installation emblématique Bésame Mucho. SUPERNOVA est une explosion de lumière et de couleur qui respire l’optimisme et l’espoir. Le jour, SUPERNOVA offre de l’ombre et un lieu de rencontre, un green américain fantastique, utopique et contemporain chez Coachella. La nuit, il se transforme en une étoile brillante qui change de couleur et séduit ses spectateurs. SUPERNOVA est une fantaisie qui devient réalité, symbole de tout ce qui est possible. Originaire du ciel, cette étoile rayonnante et polychromatique contient 12 étoiles individuelles qui dépassent de 40 pieds dans toutes les directions. 

ETHEREA par Edoardo Tresoldi

Nommé par Forbes comme l’un des 30 artistes européens les plus influents de moins de 30 ans, l’artiste italien Edoardo Tresoldi réalise des sculptures monumentales en treillis métallique. Ses interventions publiques sont connues pour transcender le temps et l’espace et susciter un dialogue entre l’art et le monde. ETHEREA se compose de trois bâtiments d’inspiration baroque en treillis métallique créant un espace de fraîcheur pendant la journée pour les festivaliers et se transforment en un espace encore plus éthéré et majestueux la nuit, éclairé de l’intérieur : « une dimension onirique et une abstraction de la réalité ».

PALM-3 WORLD STATION de Simón Vega

Obsédé par l’histoire, la politique et la culture populaire, Simón Vega imagine des sculptures qui parodient des vaisseaux spatiaux et des capsules de la guerre froide, des pyramides mayas, des bâtiments modernes et des systèmes de surveillance contemporains. L’artiste est connu pour créer des fusions humoristiques entre le premier et le troisième monde. Sa Palm-3 World Station est la plus grande sculpture de sa série Tropical Space Proyectos commentant les effets de la guerre froide en Amérique centrale à travers ses vues ironiques et humoristiques sur la course à l’espace. Une visualisation de contrastes pointus à la technologie de l’espace et les effets de la société polarisée.

Selon l’artiste américain Phillip K Smith III, les festivals de musique comme Coachella changent la façon dont les gens perçoivent les œuvres et les installations.

Une manière d’appréhender l’art au-delà des espaces d’exposition typiques permettant aux artistes d’atteindre un public plus large. « Les gens veulent avoir une expérience avec l’art en dehors des espaces traditionnels de la galerie blanche« , a déclaré l’artiste, qui a déjà exposé à Coachella . « Ce n’est pas seulement les festivals, c’est le désir de créer un travail qui est en dehors des espaces traditionnels, et qui présente plus de défis et de restrictions. » Grâce à l’essor de la plate-forme de partage de photos Instagram, les installations et les œuvres d’art qui prennent vie le temps du festival sont diffusées à un public mondial plus large et plus rapidement qu’autrefois. « Il y a quelque chose de passionnant dans la nature de ces pièces qui sont temporaires presque, comme un mythe« , conclut Smith. 

Tadao Andō, la lumière, et le béton…

 

Tadao Andō est un architecte autodidacte japonais, qui fait aujourd’hui partie de ce que l’on appelle les « starchitectes ». Connu mondialement pour ses réalisations en béton, il désigne la lumière comme la matière première de l’architecte. Primé à de nombreuses reprises, son travail de la matérialité et de l’espace est un incontournable du monde de l’architecture !

 

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Un parcours d’autodidacte

Né en 1941 à Osaka au Japon, Tadao Andō grandit aux côtés de sa grand-mère. Durant son enfance, il côtoie régulièrement les petits artisans locaux de son village : verrier, menuisier, ferronnier… C’est là que commence sa formation : il est constamment en contact avec différents matériaux. Il dévore également les livres, à travers lesquels il développe sa sensibilité pour l’architecture et acquiert des connaissances. Il y découvre l’oeuvre de Le Corbusier, qu’il souhaite rencontrer. Malheureusement, il apprend sa mort une fois arrivé en France, après un voyage à travers l’Asie et l’Europe. Il profite tout de même de sa visite européenne pour découvrir son oeuvre architecturale. Comme Le Corbusier, Tadao Andō voyagera beaucoup. Durant 7 ans, il traverse les continents, et analyse ce qu’il voit. Inspiré, il rentre au Japon en 1969, et décide de créer son agence d’architecture. Depuis, il est devenu un architecte mondialement connu et récompensé par de nombreux prix, notamment le Pritzker Price qu’il reçoit en 1995.

 

Le contexte urbain dans lequel il grandit est complexe : les grandes villes japonaises telles qu’Osaka sont des zones de tension, laissant peu de place au silence. C’est pourquoi il dirige son travail d’architecture vers des espaces intérieurs calmes, propices à la sérénité et au repos. Il préfère créer des lieux silencieux.

 

Parmi ses plus grandes réalisations, on retrouve en premier lieu l’église de la lumière, à Ibaraki, au Japon. Réalisée en 1989, la simplicité apparente de l’espace dissimule un travail minutieux et un traitement de la lumière magnifiée. Les matériaux sont laissés bruts, pour mettre en valeur le mur du fond, dans lequel l’architecte dessine deux ouvertures, horizontales et verticales, formant une croix.

 

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Credit photo : Nobuyoshi Araki

 

 

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Maison Koshino
Tadao Ando – 1984

 

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Musée Préfectoral d’art d’Hyogo
Tadao Ando – 2002

 

Le béton comme matériau de prédilection

D’autres réalisations de l’architecte japonais sont marquantes par le silence qui s’instaure naturellement dans ces lieux bétonnés. La maison Koshino s’installe dans un terrain en pente, et propose des entrées de lumières remarquables. Les formes qu’utilise Tadao Andō sont simples, et permettent une lecture efficace de l’espace : carré, cercle, rectangle. Le béton est le matériau qu’il préfère, et qu’il manie avec brio ! Il utilise le plus souvent un béton banché, dont les trous de banches sont restés apparents, créant un rythme sur les longues surfaces brutes.

Dernièrement, Tadao Andō travaille sur le projet de la Fondation Pinault à la Bourse du Commerce à Paris, concours qu’il a remporté en 2017. Il s’agira de présenter la collection d’art contemporain de François Pinault, grand collectionneur. Un projet dont l’élément phare est la création d’un cylindre de béton au sein même de l’espace de la rotonde et sa coupole classique. Le projet devrait voir le jour en 2019.

 

Anne Vanrapenbusch

Foster à Shanghai pour la Fondation Fosun

 

Depuis 2012, la Fondation Fosun s’attele à mettre en avant l’art contemporain. En 2016, elle a établi ses quartiers dans le Bund Finance Center, une architecture mouvante qui s’intègre dans un contexte dense d’une grande métropole mondiale : Shanghai. Réalisé par le cabinet d’architecture Foster + Partners et le studio de design Heatherwick, il s’agit d’un centre culturel, qui met en avant l’art contemporain et les liens qu’il tisse avec la culture chinoise traditionnelle.

 

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Une situation urbaine stratégique

La Fondation est située au croisement de la vieille ville de Shanghai avec le nouveau Centre des Affaires de la métropole. Le bâtiment permet de reconnecter ces deux quartiers de la ville. Son rez-de-chaussée perméable permet aux piétons et passants de se glisser à travers l’espace. Ainsi, l’espace urbain n’est pas interrompu. Le projet a aussi permis de connecter ces deux quartiers avec les abords de la rivière Huangpu, et de leur donner un nouvel attrait.

 

La Fondation Fosun met en avant l’oeuvre contemporaine, interactive et internationale. Elle organise de grandes expositions d’art, mais également des programmations d’ateliers pédagogiques. L’idée de créer un espace vivant pour le public est un atout majeur. Les espaces du programme permettent à la Fondation de déployer toutes ses cartes pour sensibiliser les jeunes et moins jeunes à l’art. Le Bund Finance Center est un lieu multi-culturel, où les espaces peuvent accueillir de nombreux types d’événements, de la grande conférence internationale à des petits comités d’associations en passant par des représentations artistiques ou des expositions. Un lieu multi-usage, où tous les types d’art peuvent se rencontrer.

 

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© Laurian Ghinitoiu

 

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© Laurian Ghinitoiu

 

Les espaces sont ainsi organisés : trois niveaux d’étages, et quatre niveaux sous-terrains forment un total de 4 000 m² de surface exploitable ! Le premier étage est un espace appropriable de 360 m². Le second et troisième niveau proposent chacun une grande salle de 570 m², la première d’une hauteur de 6,5 m de haut, l’autre de 3,2 m. La terrasse sur le toit de 600 m² est idéale pour accueillir des événements dont les hôtes pourront profiter de la vue sur les deux quartiers : le vieux Shanghai et le centre des Affaires. Cette terrasse accueille l’installation Counter Sky Garden de l’artiste japonais Tatsuo Miyajima, composée de plus de 300 petites lumières bleues, rouges, jaunes, vertes et blanches.

 

Une façade originale !

La particularité de cette architecture est sans aucun doute sa façade. Celle-ci est mouvante. Elle se compose de trois rideaux de tubes cuivrés, reprenant l’aspect du bambou, très symbolique dans la culture chinoise. Les trois panneaux se croisent, changeant ainsi l’apparence du bâtiment. Leurs déplacements ont lieu toutes les deux heures, durant quelques minutes seulement, et sont accompagnés de musique. Une architecture qui surprend ! Les tubes de cuivre sont suspendus depuis le toit. L’ensemble semble flotter au dessus du rez-de-chaussée. Ils renforcent la sensation de délicatesse et ajoutent une note de poésie au bâtiment. Cette façade instaure aussi une distance avec les parois vitrées et cache des coursives, accessibles depuis les espaces intérieurs.

 

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© Laurian Ghinitoiu
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© Laurian Ghinitoiu

 

Anne Vanrapenbusch

Pool Design Award : le concours est lancé

Pool Design Award : le concours est lancé

La piscine est devenue un équipement à forte valeur ajoutée pour un projet immobilier, tant pour des constructions résidentielles, que des projets publics (piscine municipale) ou encore les hôtels/ centres de loisirs/ campings….

Cabinet d'architecture: 107 ARCHITECTURE © tous droits réservés
Cabinet d’architecture: 107 ARCHITECTURE © tous droits réservés

C’est pour mettre en avant la créativité et la technicité dont font preuve les architectes lors de la réalisation de piscines d’exception que le concours Pool Design Award a été créé, dans le cadre du salon Piscine Global Europe 218, évènement professionnel référent de la filière avec 596 exposants et près de 18 000 visiteurs.

Techniques de construction, traitement de l’eau, accessoires, liner, caractéristiques esthétiques…. Piscine Global Europe souhaite ainsi valoriser la profession d’architecte dans le domaine des piscines et spas en mettant en avant les dernières tendances en France et à l’international.

Ce concours est ouvert aux architectes, architectes d’intérieur, designers et paysagistes.
Vous exercez l’une de ces professions et avez déjà réalisé une ou plusieurs piscines ?
Présentez l’un de vos projets dans une des catégories suivantes ; pour mettre en avant votre savoir-faire et votre créativité :
₋ La plus belle piscine publique
₋ la plus belle piscine résidentielle
₋ la plus belle piscine de tourisme et loisirs
₋ la plus belle piscine rénovée
₋ la piscine la plus innovante
Le projet devra avoir été réalisé il y a moins de 5 ans.
Vous avez jusqu’au 15 mai 2018 pour vous inscrire sur le site www.piscine-global.com. Vous y retrouverez aussi toutes les modalités de participation et le règlement.

Contact :
Carole ROUX
carole.roux@gl-events.com
+ 33 4 78 176 323

Cabinet d'architecture d'intérieur et de design : Landau-Kindelbacher © tous droits réservés
Cabinet d’architecture d’intérieur et de design : Landau-Kindelbacher © tous droits réservés