Concours etudiant : Biomim’Challenge 2018

Concours etudiant : Biomim’Challenge 2018

Bionimexpo organise pour la seconde année consécutive un concours étudiant porté sur le thème suivant :  » Biomimétisme et développement durable – comment s’inspirer du vivant pour ré-inventer notre monde de demain. » 10 sous-catégories sont éligibles: Design, Architecture, Matériaux, Agriculture, Chimie, Energie, Eau, Santé, Information, Ville.

Qui peut participer ? :

  • Des étudiants étant formés ou sensibilisés au biomimétisme, soit par un module délivré dans le cadre de leur cursus, soit par par leurs propres recherches ou le recours à des contenus ou formations disponibles en ligne
  • De niveaux Bac+2 / Bac+3 / Master 1 / Master 2 et >
  • Accompagnés par un professeur, tuteur-référent pour le concours.

Modalités:

Le projet doit être porté par un groupe d’étudiants (deux a minima) ET accompagné par un professeur référent qui devra obligatoirement être mentionné dans le dossier de candidature. Ce professeur référent n’a pas l’obligation d’être « expert » en biomimétisme, mais les organisateurs du concours souhaitent que le corps enseignant soit associé, informé, idéalement impliqué dans la participation des élèves.

Eligibilité:

La bio-inspiration peut concerner aussi bien les formes que les métabolismes, les écosystèmes, etc. mais elle ne peut se limiter à une inspiration métaphorique, elle doit être explicite et être partie intégrante du projet, qui en outre ne doit pas se limiter à une description technique mais doit explicitement démontrer le bénéfice apporté.

Toutes les équipes participantes peuvent exposer leur projets lors de Biomim’expo, mais seules les finalistes pitchent devant le jury et devant le public !

Délais, supports et processus de sélection:

Chaque école/établissement peut présenter jusqu’à 5 projets. 

Support a minima: un dossier de max 20 pages/20 diapos … c’est-à-dire en format slideshow ppt, keynote ou pdf de façon à pouvoir le projeter facilement, sur ordinateur, tablette, écran … vous pourrez le montrer plus facilement et cela vous oblige à scénariser un peu votre démonstration. Le dossier peut être rédigé en français ou en anglais.

C’est le support « de base », qui peut être complété par un document plus rédigé, avec des images séparées (5 maximum), une vidéo (3’ maximum), un poster, une maquette, un prototype … libre à vous.

-> Phase 1: pré-inscription (dès maintenant – c’est ouvert ici) et envoi des dossiers complets -> jusqu’au mardi 25 septembre

-> Phase 2: mardi 9 octobre: annonce par le jury de la présélection des finalistes.

-> Phase 3: Finale: pitch en live des finalistes lors de Biomim’expo 2018 à la Cité des sciences et de l’industrie le 23 octobre 2018, supportés comme il se doit par les non finalistes ! / Election des lauréats

Toutes les équipes (finalistes ou pas) sont les bienvenues pour présenter leur projet lors des deux jours de l’événement sur un espace dédié sur place. Les participants aux équipes du challenge bénéfieront d’entrées gratuites pour Biomim’expo.

Les projets seront évalués sur 6 critères:

  • #1 innovation/originalité
  • #2 crédibilité/faisabilité
  • #3 impact environnement/durabilité
  • #4 marché/potentiel économique
  • #5 équipe/présentation
  • #6 pluridisciplinarité/ouverture

Découvrez les lauréats de l’année 2017 ici !

Appel à projet : Lyon City Demain #PERRACHERETROUVÉ

Appel à projet : Lyon City Demain #PERRACHERETROUVÉ

Le FESTIVAL LYON CITY DEMA!N, créé en 2013 par l’association LYON DESIGN!, annonce sa 6ème édition. Ce festival des idées pour mieux vivre la ville, après le Grand Hotel Dieu, la Part-Dieu et Gerland, s’installera dans le quartier de La Confluence à Perrache du 20 au 25 juin 2019 avec pour signature : #PERRACHERETROUVÉ.

Le FESTIVAL LYON CITY DEMAIN propose aux métropolitains d’expérimenter in situ des projets de designers et donne l’occasion à chaque citadin, habitant et usager, d’oser, de se rencontrer et de participer aux changements de leurs espaces de vie en mutation. L’appel à projet de cette nouvelle édition propose aux designers de tester leurs visions de la ville de demain autour du Pôle d’Échanges Multimodal de Lyon-Perrache. Il les invite à en repenser les usages, afin de réconcilier les habitants, passants et voyageurs avec ce hub métropolitain. Cet appel à projet s’adresse à tous les créateurs français et étrangers, designers, architectes, urbanistes, scénographes, associations, collectifs, groupements, cabinets, bureaux d’études etc, qu’ils soient déjà dans la vie active ou encore étudiants. Le mieux-vivre en ville passe tout à la fois par une pédagogie de la ville de demain, l’implication des citoyens, la présentation d’options à expérimenter et l’acceptation du verdict de la rue. Le FESTIVAL LYON CITY DEMA!N permet ainsi à chacun de s’engager pour repenser la ville de demain et la rendre plus agréable.

En 2019, avec comme signature #Perracheretrouvé, l’appel à projet interpelle les designers pour que le regard sur ce site change. Celui ci verra notamment un Centre d’Echanges de Perrache réinventé pour rétablir un lien fort entre deux quartiers emblématiques de la ville jusqu’alors isolés : le Centre historique, La Confluence et la ville de demain encadrée par deux fleuves.

Les projets présentés dans le cadre de l’appel à projet devront appartenir à une ou plusieurs des trois catégories suivantes :

  • Mobilier urbain et micro architecture
  • Parcours pédagogiques
  • Services et numérique

Une fois la ou les catégories choisie(s), les participants inscriront leur création dans une ou plusieurs des trois thématiques suivantes : temporalité, résilience et fluidité

Les lauréats retenus seront accompagnés par les organisateurs dans toute la phase de conception puis de réalisation de leur projet. L’accompagnement permet au candidat de bénéficier du soutien de l’association et le partage de ses ressources de compétences pour ce qui concerne la communication, la technique et la recherche de partenaires. L’association LYON DESIGN! soutiendra financièrement chaque projet retenu à hauteur de 2 000 euros TTC, en complément des partenaires financiers privés.

DATES CLÉS DE #PERRACHERETROUVÉ :

  • 12 Septembre : Date limite d’envoi des dossiers de candidature
  • 17 Septembre : Réunion du comité de sélection
  • 24 Septembre : Publication des résultats de l’appel à projet
  • 12 Octobre : Journée d’accompagnement par les organisateurs avec visite des sites d’exposition et speed dating créateurs / partenaires
  • 11 Décembre : Réunion GO / NO GO de validation des projets en fonction de leur avancement, du budget prévisionnel actualisé et de la maquette ou version beeta du projet

Pour plus d’informations rendez-vous sur le site de Lyon Design

 

Concours : la Maison de l’architecture récompense les meilleurs PFE et Mémoires d’Ile-de-France

Concours : la Maison de l’architecture récompense les meilleurs PFE et Mémoires d’Ile-de-France

La maison de l’architecture d’Ile-de-France organise un concours annuel récompensant à la fois les meilleurs pfe et les meilleurs mémoires des étudiants franciliens en architecture. Pour cette deuxième édition, parrainée pour l’occasion par l’Atelier Rita, douze projets de fin d’études et cinq mémoires seront récompensés par la maison de l’architecture en Ile-de-France. Une initiative destinée à promouvoir la conception et la pensée architecturale dans les écoles.

La Maison de l’architecture en Ile-de-France ambitionne de construire des liens solides avec les écoles d’architecture avec l’objectif d’être à la fois un lieu de diffusion de la culture architecturale pour les étudiants, un lieu où l’on apprend, échange et expérimente mais aussi d’être un espace de valorisation du travail réalisé dans les écoles.

C’est la raison pour laquelle, la Maison de l’architecture en Ile-de-France a souhaité mettre en place deux prix annuels qui récompensent le travail des étudiants des écoles franciliennes : le prix des meilleurs diplômes et le prix des meilleurs mémoires. Une exposition, une publication et une journée d’études permettront de rendre visible cette production et d’engager des débats sur les questions qui animent les jeunes architectes de demain.

La Maison de l’architecture en Ile-de-France récompensera en novembre 2018 douze projets de fin d’études des écoles d’architecture parisiennes. Dans le cadre de l’exposition des meilleurs PFE, la Maison de l’architecture en Ile-de-France organisera une journée d’étude le 28 novembre 2018 dans laquelle les étudiants lauréats du « meilleur mémoire » présenteront leurs recherches : chaque présentation sera suivi de l’intervention d’un chercheur confirmé et reconnu afin d’engager un débat transgénérationnel.

Les PFE doivent être présentés sur deux A3 format numérique et le dossier de candidature est à envoyer avant le 5 septembre à inscription@maisonarchitecture-idf.org.

Le dossier de candidature pour remporter le prix 2018 des meilleurs mémoires doit également être envoyé avant le 5 septembre à inscription@maisonarchitecture-idf.org

La maison de l’architecture en Ile-de-France distinguera en octobre 2018 cinq mémoires réalisés dans les écoles d’architecture parisiennes. La Maison de l’architecture éditera dans une publication annuelle les mémoires des étudiants lauréats. Dans ce cadre, les mémoires seront présentés sous la forme d’articles scientifiques de 30 000 signes. Les lauréats seront désignés le 28 novembre, ils devront rendre avant le 20 décembre l’article issu de leur mémoire.

Formulaires de candidature:
Prix 2018 des meilleurs Diplômes de la Maison de l’architecture Ile-de-France ICI
Prix 2018 des meilleurs mémoires de la Maison de l’architecture Ile-de-France ICI

Informations complémentaire auprès de Léa Mosconi, architecte et vice- présidente pour les relations avec les écoles, le monde de la recherche et les étudiants à inscription@maisonarchitecture-idf.org

CNSA : Appel à projet 2018 « Handicap et perte d’autonomie : innovation sociale par le design »

CNSA : Appel à projet 2018 « Handicap et perte d’autonomie : innovation sociale par le design »

La CNSA lance un appel à projets pour encourager des collaborations entre acteurs du champ du handicap et de la perte d’autonomie et designers. La CNSA souhaite ainsi faire émerger des solutions innovantes qui amélioreront la qualité de vie des personnes âgées en perte d’autonomie et des personnes handicapées, puis en évaluer la pertinence.

Repenser un accueil de jour gériatrique, améliorer l’organisation d’une maison départementale du handicap (MDPH) pour faciliter les démarches des usagers…L’innovation sociale par le design consiste à élaborer collectivement une organisation, un service, un produit ou encore une application numérique ayant vocation à répondre à des besoins sociaux. Selon les principes du design, les designers s’immergent sur le terrain pour identifier les points à améliorer. Leurs propositions sont ensuite testées grâce à la réalisation de prototypes puis modifiées en fonction des remarques des utilisateurs afin d’aboutir à une solution qui convienne aux différentes parties prenantes.

La CNSA entend ainsi :

  • acculturer le secteur aux approches de design
  • intéresser les designers aux enjeux du handicap et de la perte d’autonomie
  • faire émerger des réponses innovantes à partir de constats de terrain
  • vérifier / donner à voir le potentiel du design comme mode de construction de solutions, de services et de politiques publiques dans le champ de l’autonomie.

Afin de capitaliser sur les résultats, la CNSA organisera un séminaire de restitution en juin 2020.

Comment participer ?

Les dossiers sont attendus entre le 3 et le 28 septembre 2018 sur la plate-forme de dépôt : sélectionnez la télé-procédure « Appel à projets thématique 2018 ».

Pour toute demande de renseignement, contactez : innovation2018@cnsa.fr

Tout projet innovant destiné à améliorer l’accompagnement des personnes handicapées ou des personnes âgées en perte d’autonomie – vivant à domicile ou en établissement – du champ de compétence de la CNSA est susceptible d’être éligible. Il doit impérativement reposer sur un partenariat entre un porteur de projet acteur du secteur médicosocial et un acteur du monde du design.

Pour connaitre les détails, consultez les instructions aux candidats.

PARI Biennale 2018 – appel à projets

PARI Biennale 2018 – appel à projets

Dans le cadre du commissariat de l’exposition, le Réseau des maisons de l’architecture lance un appel à projets sur le thème du PARI. Son objectif : collecter des propositions qui abordent autrement l’architecture, des projets d’espace réels ou imaginaires, matériels ou immatériels qui relèvent les défis du 21e siècle — nouveaux usages, nouvelles urbanités, nouveaux médias, nouvelles cultures, nouveaux futurs, nouvelles transversalités, nouveaux modes, etc. Appel à projet ouvert jusqu’au 15 septembre 2018 à télécharger avec les gabarits de candidature sur PARI biennale.

https://www.facebook.com/christopher.dessus/videos/10216491228250897/?t=30Après Strasbourg, Marseille et Nantes, la Biennale du Réseau des maisons de l’architecture se tiendra en novembre prochain à Paris. Cette 4e édition entend explorer les grands défis du 21e siècle et témoigner d’une « nouvelle architecture » qui fait le PARI de la transversalité, de la collaboration, de la sensibilisation, de la résidence, ou encore de la co-construction. Durant cinq jours, curieux, amateurs, étudiants, professionnels, scolaires et familles pourront expérimenter la culture architecturale sous toutes ses formes. Grande exposition, conférence inaugurale, tables rondes, forum des Maisons de l’architecture, films, débats, restitutions de résidences, actions et ateliers pédagogiques, balades d’architecture, performances et soirées festives : avec du IN et du OFF égrenés dans les différents lieux partenaires, cette programmation affiche l’hybridité pour attirer des publics diversifiés autour d’une vision augmentée de l’architecture.

Le Réseau

Les 32 Maisons de l’architecture constituées en Réseau organisent tous les deux ans un événement national qui prolonge et amplifie leur mobilisation sur tous les territoires et met en lumière la transversalité de l’architecture. Après le succès rencontré par les trois premières éditions, à la Manufacture des Tabacs de Strasbourg en 2012, à la Friche la Belle de Mai de Marseille en 2014 et à l’École d’architecture de Nantes en 2016, et au vu des 25 000 visiteurs accueillis, la Biennale du Réseau des maisons de l’architecture fait cap en 2018 sur la capitale.

Les Lieux

La Biennale PARI se déroulera du 15 au 19 novembre 2018 dans quatre lieux-phares : la Maison de l’Architecture Île‑de‑France, l’École nationale supérieure d’architecture Paris–Belleville, le DOC et l’Espace Niemeyer — ainsi que dans de nombreux lieux OFF. Une déambulation urbaine tour à tour réflexive, créative, pédagogique et festive invitera les visiteurs à la découverte de ces hauts lieux de l’architecture à Paris mais aussi de lieux culturels émergeants contribuant au renouveau des pratiques artistiques et culturelles dans le nord-est parisien.

Appel à projets

L’appel à candidatures est ouvert à toutes et à tous, avec pour seule condition : la présence dans l’équipe d’un(e) architecte ou d’un(e) étudiant(e) en architecture. Vous pouvez travailler précisément ou globalement, à l’échelle du micro ou du macro, et en croisant des disciplines connexes : la sociologie, l’anthropologie, l’ethnologie, la pédagogie, l’enseignement, la science, l’art, la performance, le graphisme, la littérature, etc.

Une dizaine de projets seront sélectionnés par un comité scientifique et artistique, puis produits avec les moyens de la Biennale et exposés au DOC durant la Biennale. Cette exposition fera l’objet d’une itinérance.

  • 15 septembre 2018 : date limite d’envoi des dossiers (à télécharger ci-dessus), comprenant :
    1. Un texte de présentation de votre projet de 1000 mots maximum.
    2. Une expression libre de votre PARI : dessin, collage, peinture, maquettes, photo, film, vidéo, son, expression corporelle…
    3. Une illustration de la spatialisation de votre projet dans le cadre de l’exposition : axonométrie, plans, coupes, élévations, représentation filaire…
  • 1er octobre 2018 : Annonce des sélectionnés
  • Du 2 octobre au 15 novembre : Tous les candidats dont le travail est sélectionné pour la Biennale 2018 seront amenés à collaborer avec le comité de production et le commissaire de la Biennale pour la réalisation de leur projet.
FAIRE 2018 : qui sont les lauréats de cette deuxième édition ?

FAIRE 2018 : qui sont les lauréats de cette deuxième édition ?

Il y a quelques temps nous vous parlions du concours de design urbain FAIRE 2018 lancé par le Pavillon de l’Arsenal et la Ville de Paris, en collaboration avec MINI et le soutien de la Caisse des Dépots. Le 26 juin 2018, les 12 projets lauréats de cette deuxième édition d’appel à projets innovants ont été annoncés par l’adjoint à la Maire de Paris, Jean-Louis Missika.

Sur 261 projets reçus, 12 propositions explorant et interrogeant les usages et stratégies de l’espace urbain parisien ont été sélectionnées par un jury d’experts présidé par Jean-Louis Missaka. Selon lui, « les nouveaux usages et les nouvelles contraints dans l’espace public sont ds défis tant pour les designers que pour les élus. FAIRE DESIGN permet d’explorer de nouvelles manières de travailler ensemble. »

STRIES ET COMPAGNIE AIRE DE JEUX , Matali Crasset, designer

Matali Crasset propose un projet, entre sculpture et installation, qui n’interroge pas le monumental mais une échelle plus réduite et propose une vision du jeu expérimentale et inattendu. Le lien entre les différents espaces de jeu ne tient pas à une thématique mais à un effet d’optique combiné à l’utilisation d’une forme conique. Ces rythmes permettent de faire un équilibre subtil entre des formes suffisamment fermées pour se sentir à l’intérieur et assez ouvertes pour voir ce qui s’y déroule et rester au grand air.

STRIES ET COMPAGNIE AIRE DE JEUX , Matali Crasset, designer

INVENTER UNE SIGNALÉTIQUE MÉTROPOLITAINE, Enlarge your Paris, Magasins généraux

Afin de promouvoir le périmètre du Grand Paris, l’équipe propose d’implanter une signalétique métropolitaine dans les quartiers parisiens pour indiquer une série de destinations franciliennes remarquables et facilement accessible à vélo ou en transports en commun mais qui ne figurent pas aujourd’hui dans l’imaginaire des Parisiens.

 

INVENTER UNE SIGNALÉTIQUE MÉTROPOLITAINE, Enlarge your Paris, Magasins généraux

AIR DES CARRIÈRES, Emma Lelong et Rémi Nguyen, designers / Frédéric Blaise, Guillaume Duranel et Julia Lenoir, architectes

Réinterprétant le principe du puits canadien, le banc climatique, en terre crue, exploite l’air frais disponible dans les carrières parisiennes pour rafraîchir ponctuellement l’espace public parisien en période estivale.

 

AIR DES CARRIÈRES, Emma Lelong et Rémi Nguyen, designers / Frédéric Blaise, Guillaume Duranel et Julia Lenoir, architectes

BOSSAGE, h2o architectes – Charlotte Hubert, Jean-Jacques Hubert et Antoine Santiard GGSV (Gaëlle Gabillet & Stéphane Villard)

Utilisant la pierre du bassin parisien, le projet «Bossage» propose de reproduire, par usinage numérique sur des rochers, certains fragments du paysage architectural parisien pour adoucir la massivité des éléments protecteurs des monuments et leur inscription esthétique et psychologique dans le paysage urbain.

BOSSAGE, h2o architectes – Charlotte Hubert, Jean-Jacques Hubert et Antoine Santiard GGSV (Gaëlle Gabillet & Stéphane Villard)

EMBELLIR LES COINS, Leslie Gesnouin, designer

Cette étude propose de ré-investir les retraits d’alignements des rues de Paris, sortes de bugs urbanistiques délaissés, en y installant des formes sculpturales souples et ainsi proposer de nouvelles ambiance urbaines et une nouvelle relation au corps.

EMBELLIR LES COINS, Leslie Gesnouin, designer

PODOPHONE TERRAIN DE JEU GRAPHIQUE & SONORE, Pierre Charrié, designer industriel / Sandrine Nugue, designer graphique / Roland Cahen, compositeur, designer sonore et enseignant chercheur en musique AC3, studio de création visuelle

Pour réinventer l’espace public, l’équipe propose un moyen ludique pour les habitants de se le réapproprier, le détourner pour lui donner une tonalité plus humaine et musicale. Le podophone, est un jeu urbain dynamique basé sur la traduction visuelle du son et sa spatialisation qui reflète l’identité plurielle d’un quartier.

PODOPHONE TERRAIN DE JEU GRAPHIQUE & SONORE, Pierre Charrié, designer industriel / Sandrine Nugue, designer graphique / Roland Cahen, compositeur, designer sonore et enseignant chercheur en musique AC3, studio de création visuelle

OURHUB MADE FOR SHARING, Ourhub, start-up

Convaincu que lien social et résilience urbaine vont ensemble, la start-up danoise Ourhub propose une plateforme numérique de partage d’objets pour jouer dans la ville. Combinée avec des coffres qui contiennent des jeux «à partager», Ourhub a pour ambition de développer un quartier sociable, actif et jouable.

OURHUB MADE FOR SHARING, Ourhub, start-up

AÉRO-SEINE, Isabelle Daëron, designer / Ogi, bureau d’études / CSTB

Conçu par Isabelle Daëron, Aéro-Seine est une bouche de rafraîchissement qui, reliée au réseau d’eau non potable, permet en période de forte chaleur de contribuer à rafraîchir l’air ambiant grâce a un dispositif par débordement favorisant le contact entre l’eau et l’air.

AÉRO-SEINE, Isabelle Daëron, designer / Ogi, bureau d’études / CSTB

MIEL IN PARIS, Miel Factory & Silteplait

«Miel in Paris» a une ambition simple: ramener les abeilles dans l’espace urbain afin de faire prospérer l’éco-système parisien.

MIEL IN PARIS, Miel Factory & Silteplait

HIGH FIVE, Quentin Vaulot, designer

L’objectif est de proposer un mobilier offrant de multiples services pour les citoyens, un éco système support d’opportunités, tout en permettant de protéger les citoyens des nombreuses contraintes afférentes aux lieux. Maîtriser les flux, organiser la mobilité, réguler la circulation, interdire le stationnement, stopper les véhicules lourds à la manière des plots en béton pour assurer la sécurité des usagers.

HIGH FIVE, Quentin Vaulot, designer

SMART VÉLO PARKING, Vraiment vraiment

Le collectif Vraiment Vraiment propose d’engager une étude expérimentation pour densifier le maillage de stationnement vélo et mieux adapter les espaces de stationnement aux usages que rendent possibles et visibles les free float (“porte-à-porte intégral”).

SMART VÉLO PARKING, Vraiment vraiment

RÉSERVOIR D’EAU DE FAÇADE, Faltazi, Laurent Lebot et Victor Massip

Le duo des Faltazi propose la création de réservoirs de façade qui se substituent aux descentes d’eaux pluviales. L’eau de pluie, stockée dans ces citernes-tampons d’un nouveau genre ne rejoint plus directement les égouts. Elle est collectée et stockée pour une valorisation in situ: arrosage des balcons, des jardins en pied d’immeuble et des murs végétalisés.

RÉSERVOIR D’EAU DE FAÇADE, Faltazi, Laurent Lebot et Victor Massip

 

La Société Française des Architectes lance la deuxième édition de son concours d’écriture : le prix Henry Jacques Le Même

La Société Française des Architectes lance la deuxième édition de son concours d’écriture : le prix Henry Jacques Le Même

La Société Française des Architectes lance la deuxième édition de son prix d’écriture « l’architecture à la lettre » qui honore la mémoire d’Henry Jacques Le Même (1897-1997), membre et bienfaiteur de la société.

La première édition a permis de découvrir de jeunes auteurs, architectes pour la plupart. Le jury présidé par Pierre Caye en a distingué trois qui ont, chacun à leur manière, répondu à l’objet du concours. Le premier, Habiter l’escalier de la Tower House nous fait redécouvrir une maison iconique de Tokyo ; Entis croise dans Bruxelles deux monologues, un bâtiment et un passant ; enfin La ligne rouge nous fait parcourir un paysage lointain révélé par l’architecture qui s’y installe. Pour cette nouvelle édition, l’esprit du concours est conservé : un lieu dont le choix est libre (bâtiment/paysage naturel ou construit), un texte éventuellement illustré qui propose, une analyse, la compréhension fine ou la mise en valeur du lieu.

Publics concernés

Ouvert à tous : étudiants, architectes, universitaires, chercheurs et curieux. Nota : Les membres du conseil d’administration de la SFA et les membres de leurs familles ne sont pas éligibles à ce concours.

Documents à remettre

Document de présentation du candidat et de son parcours un A4 au format Pdf

Ecrits au format Pdf : •

  • jusqu’à 25000 caractères (cela s’entend espaces compris, notes non comprises)
  • le document doit être remis en primeur, sans publication antérieure
  • il peut être illustré de photos ou dessins (pas de vidéos)
  • son sujet ne doit pas être une œuvre de l’auteur.

Langue Texte et légendes en langue française

Prix et récompenses

  • 1er prix : 2 500 €, publication dans Le Visiteur, publication dans la rubrique « Prix Le Même » sur le site de la SFA.
  • 2ème prix, 1 000 € , publication dans la rubrique « Prix Le Même » sur le site de la SFA, publication possible dans le bulletin de la Société.
  • 3ème prix, 500 € , publication dans la rubrique « Prix Le Même » sur le site de la SFA, publication possible dans le bulletin de la Société.

Le prix et la récompense afférente peuvent être donnés à titre individuel ou collectif. Le jury se réserve le droit de ne pas remettre de premier prix. La SFA se réserve le droit de diffuser/ exposer tout ou partie des propositions lauréates sans compensations financières supplémentaires.

Composition du jury

Le jury sera composé :

  •  d’un président du jury reconnu pour ses capacités littéraires et son intérêt manifeste pour l’espace construit,
  • du président de la SFA ou de son représentant,
  • du rédacteur en chef de la revue Le Visiteur,
  • de membres de la SFA désignés par le comité d’organisation du Prix,
  • des membres choisis parmi les participants aux colloques ou aux conférences organisés par la Société.

Critères de jugement

  • Pertinence du sujet
  • Qualité de la restitution (écriture, pièces graphiques…)
  • Originalité de la proposition

Calendrier

Appel à candidature : 1er juin 2018

Réception des propositions par mail à contact@sfarchi.org au plus tard le : 22 octobre 2018 à midi. Analyse et jury à suivre

Proclamation des résultats au plus tard le : 21 décembre 2018

Concours de Micro-architecture : Mini Maousse 7

Concours de Micro-architecture : Mini Maousse 7

Mini Maousse invite une jeune génération d’étudiants en architecture, art, design, paysage ou ingénierie à s’engager dans un processus de recherche-action. Cette année Mini Maousse propose de concevoir une Virtual Schŏla, une ebox à l’ère du cloud.

Ce concours est le seul qui invite une jeune génération d’étudiants en architecture, art, design, paysage ou ingénierie à s’engager dans un processus de recherche-action. Une confrontation pluridisciplinaire qui est un facteur de richesse de par la diversité des points de vue. L’objectif de ce concours est de concevoir une petite architecture qui fasse le maximum. Prouver par l’exemple que la petite échelle peut se décliner en architecture à travers de multiples projets et objets rivalisant d’inventivité et de poésie. À chaque session, un thème est proposé: «L’éloge du petit», «Minimaisons roulantes», «Pop-up box pour rituel d’été», «Construire XXS pour les plus petits», «Les cuisines de rue», «La nouvelle maison des jours meilleurs»

Mini Maousse c’est :

• une plate-forme de réflexion sur une thématique de société proposant un symposium réunissant chercheurs et acteurs du monde construit; • un concours d’idées avec un jury prestigieux et de nombreux experts;

• un laboratoire expérimental pour la réalisation de projets réels associés à une école d’ingénieurs, l’École supérieure du bois ;

• une valorisation exceptionnelle à travers une exposition à la Cité de l’architecture & du patrimoine, un ouvrage et un site web.

Les oublIés d’Internet

En 2016, Ken Loach recevait la palme d’or pour Moi, Daniel Blake, film dénonçant l’exclusion liée au chômage, à la maladie, à la vieillesse et à la fracture numérique. À cause de problèmes cardiaques, Daniel Blake, ouvrier, doit s’arrêter de travailler. Mais les services sociaux anglais le privent de l’allocation d’invalidité à laquelle il a droit. Il peut faire appel mais la procédure sera longue. Il décide donc en attendant de s’inscrire au chômage. Or pour cela il faut compléter un formulaire qui ne peut être rempli que numériquement. Comment faire quand on n’a pas l’habitude de se servir d’Internet ? Daniel Blake est confronté à des difficultés de poids pour obtenir ses droits. La fracture numérique, c’est la disparité d’accès aux technologies informatiques, notamment à un ordinateur ou à Internet. Elle se calque bien souvent sur la fracture sociale et se manifeste entre pays riches et pays pauvres, zones urbaines et zones rurales. Avoir accès à Internet peut pourtant aider à défendre ses droits, ses idées, s’informer, communiquer, remplir des formulaires administratifs, acheter à prix compétitif, etc. Être exclu de la société numérique, c’est donc aujourd’hui être victime de nouvelles sources d’inégalités, qu’elles soient économiques, sociales ou culturelles. En France, être connecté à Internet n’est pas accessible à tous : 19,3 % des foyers ne possèdent pas d’accès à Internet, d’après le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, 78 % de ces personnes ont plus de 60 ans, 90 % n’ont pas le bac et 44 % disposent d’un revenu inférieur à 1500 euros par mois. Si l’usage d’Internet se répand dans tous les secteurs, y compris dans les zones rurales, souvent habitées par des personnes âgées, les services, notamment publics, se dématérialisent de plus en plus, forçant les habitants à se connecter au Web1. Or, certaines personnes, comme le montre l’exemple de Daniel Blake, sont totalement dépassées lorsqu’il s’agit d’effectuer une télédéclaration ou un règlement sur la toile. Ces démarches peuvent vite devenir un parcours du combattant… Comment éviter des situations tragiques, presque désespérées, telles que celles que le film de Ken Loach nous expose ?

MInI Maousse 7

Le concours Mini Maousse lance cette année le défi de proposer des microarchitectures conviviales pour lutter contre la fracture numérique. L’enjeu est de recréer une vie de quartier autour d’un module technologique dans les communautés rurales ou les zones urbaines sensibles. Sorte de maison d’associations virtuelles, cet objet hybride autonome offrirait un espace d’(in)formation et de divertissement, d’où le choix de l’intitulé du concours : «Une e-box nomade à l’ère du Cloud, une Virtual Schola». Il s’agirait d’un espace d’apprentissage et de connaissance où la notion de loisir serait insufflée pour apporter aux usagers du plaisir, voire du réenchantement. Sa mobilité permettrait d’aller au plus proche des utilisateurs, d’aller vers eux. Cet équipement, bien sûr en lien avec une ou plusieurs associations et la municipalité, proposerait au voisinage de nombreux services grâce à l’apport des technologies de communication et d’une connexion internet de qualité. Initialement handicap pour les « oubliés d’Internet », la dématérialisation pourrait ainsi devenir source de proximité et offrir des avantages aux zones reculées en leur permettant d’accéder à des services jusque-là inaccessibles. Cette e-box pourrait, en fonction du moment de la journée et du jour de la semaine, se transformer en e-école, bibliothèque numérique, salle de cinéma ou d’exposition, espace de coworking, cabine de visiophone publique et gratuite. Elle proposerait une entraide pour former à l’utilisation de l’ordinateur et d’Internet tout en offrant les services d’e-écrivains publics pour remplir numériquement les formulaires administratifs. À quoi ressemblerait l’architecture de cette e-box nomade ? Quels usages pourrait-elle offrir ? Comment s’installerait-elle dans l’espace public ? Pourrait-elle proposer des extensions extérieures ? Comment rendre compte de la magie du numérique ? Tout cela est l’enjeu central du concours.

Cahier des charges

Le site

Choisissez le(s) site(s) de votre choix ; il est important de conceptualiser votre projet dans un vrai site, en zones rurales ou en zones urbaines défavorisées.

La mobilité

Votre projet doit se transporter sur une plate-forme mobile type. Nous proposons plusieurs types : soit un camion-plateau (5 m de long, 2,2 m de large et de 2,2 m de haut), soit un châssis de caravane ou une remorque. La solution retenue doit pouvoir être utilisée avec un permis voiture (B). Le projet doit être accessible quand il est sur le camion-plateau, mais il doit aussi pouvoir être « déposé » pour vivre sans le camion-plateau. Une fois posé, il doit pouvoir se déployer dans l’espace public.

L’autonomie

Votre projet sera connecté aux réseaux proches : électricité et eau. Les utilisateurs iront aux toilettes à proximité de votre e-box. Il n’est pas demandé d’intégrer cela au projet.

L’architecture

Si le nom du concours contient le mot « box », il ne s’agit pas de dessiner une boîte mais une microarchitecture de qualité qui corresponde au sujet du concours, en indiquant bien l’intérieur architectural et le mobilier dans ses divers usages. Il est demandé de voir comment votre projet peut s’étendre dans l’espace public.

Les usages

Votre projet pourrait, en fonction du moment de la journée ou du jour de la semaine, se transformer en e-école, bibliothèque numérique, salle de cinéma ou d’exposition, espace de coworking, cabine de visiophone publique et gratuite. Ce lieu proposerait une entraide pour former à l’utilisation de l’ordinateur et d’Internet tout en offrant les services d’e-écrivains publics pour remplir numériquement les formulaires administratifs.

Constructibilité

Vous devez fournir les informations nécessaires sur les techniques de construction et les matériaux utilisés. Nous vous recommandons d’utiliser des matériaux à faible empreinte sur l’environnement (dont recyclabilité) et légers pour respecter la contrainte de poids.

Date finale de rendu : 10 janvier 2019, 16h

Qui peut s’inscrire ? Les étudiants de niveau 3e année, licence L3 ou au-delà, ou équivalence, inscrits pour l’année universitaire 2017-2018 ou 2018-2019 dans une école française, belge, suisse d’architecture, de design, d’art, du paysage ou dans une école d’ingénieurs.

Pour en savoir plus ou participer, consultez le règlement, avec le cahier des charges et les documents administratifs à rendre.

Une bibliographie et des exemples d’architectures sont également disponibles sur le site internet.

Jury du concours

Président : Jean Blaise, directeur du Voyage à Nantes

  • Marie-Christine Labourdette, présidente de la Cité de l’architecture & du patrimoine
  • Fiona Meadows, responsable de programmes, département de la Création architecturale, Cité de l’architecture & du patrimoine
  • Arnaud Godevin, directeur de l’École supérieure du bois
  • Julien Choppin, architecte, Encore Heureux
  • Victor Massip, designer, agence Faltazi
  • Saskia Cousin, anthropologue
  • Orianne Ledroit, directrice de la mission Usages numériques, Agence du numérique, stratégie nationale pour l’inclusion numérique
  • Claude Sicart, président du PoleS, Villeneuve-la-Garenne
  • Elise Denevault, responsable innovation, Emmaus Connect
  • Emmanuelle Borne, rédactrice en chef, L’Architecture d’Aujourd’hui
  • Daniel Siret, directeur de l’UMR AAU ‘Ambiance, Architecture, Urbanité), Ecole nationale supérieure d’architecture de Nantes
Concours Pool Design Awards 2018

Concours Pool Design Awards 2018

La piscine est devenue un équipement à forte valeur ajoutée pour un projet immobilier, tant pour des constructions résidentielles, que des projets publics (piscine municipale) ou encore les hôtels / centres de loisirs/ campings.

C’est pour mettre en avant la créativité et la technicité dont font preuve les architectes lors de la réalisation de piscines d’exception que le concours Pool Design Awards a été créé, dans le cadre du salon Piscine Global Europe, événement professionnel référent de la filière avec 596 exposants et près de 18 000 visiteurs en 2016.

Ce concours est ouvert aux architectes, architectes d’intérieur, designers et paysagistes.

Les bénéfices de votre participation au concours sont nombreux :
₋ Une reconnaissance de votre travail
– Une notoriété importante dans le secteur de la piscine et du spa
– Développer votre réseau
– Bénéficier de la communication spécifique au concours
– …

Vous avez fait des projets de piscines exceptionnelles et vous souhaitez vous faire connaitre dans le milieu de la piscine et du spa ?

Participez au Pool Design Awards !

Vous pourrez présenter votre projet dans une des cinq catégories suivantes :
– La plus belle piscine résidentielle
– La plus belle piscine de tourisme et loisirs
– La plus belle piscine publique (municipale)
– La plus belle piscine rénovée
– La piscine la plus innovante

Vous avez jusqu’au 15 mai 2018 pour vous inscrire sur le site www.piscine-global.com. Vous y retrouverez aussi toutes les modalités de participation et le règlement.

Les gagnants de chaque catégorie seront invités sur le salon pour la remise des prix.

Contact : Clarisse ACHARD
clarisse.achard@gl-events.com
+ 33 4 78 176 350

 

Landau+Kindelbacher Architects Interior Designer © All rights reserved
Dominique Coulon & Associés © David Romero Uzeda
© Andy Dean

 

Palmarès du Concours BIM 2018 : un « Nouvel Air » pour Suresnes

Le 26 avril 2018 s’est tenue la cérémonie de remise de prix du Concours BIM 2018. Les convives, tous professionnels de la construction, ont été accueillis par Polantis et ses partenaires à la Halle Pajol (Paris 18ème) pour découvrir les lauréats de cette année très spéciale.

Pour cette 3 édition, Polantis s’est associé à la ville de Suresnes et à L’INS HEA (Institut National Supérieur de Formation et de Recherche pour l’Éducation des Jeunes Handicapés) afin de faire susciter une réflexion sur un trésor urbanistique des années 30 : l’École de Plein Air de Suresnes (classée Monument historique).
L’École de Plein Air devait faire l’objet d’une proposition de réaffectation. Les candidats –architectes et étudiants en architecture – devaient aussi concevoir la maquette numérique d’un collège de 500 élèves qui serait situé sur le terrain adjacent à l’école, en lieu et place de l’INS HEA (amené à déménager prochainement).
Les propositions des candidats ont été évaluées selon cinq critères. Le respect du programme et des attentes de la ville et de l’INS HEA (notamment l’accessibilité à toutes les personnes handicapées).
La qualité architecturale et l’intégration maîtrisée du projet dans le site. La méthodologie BIM devait être respectée et prouvée. Enfin, les produits des sponsors industriels du concours devaient être intégrés dans la maquette numérique.

1er prix pour le projet « Nouvel Air » de Marisol Declercq et Emmanuel Lara  
Marisol Declercq est étudiante en architecture à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Val de Seine, Emmanuel Lara est architecte. Finalistes malheureux des deux premières éditions, ils se hissent brillamment à la première place en 2018.

1er prix pour le projet « Nouvel Air » de Marisol Declercq et Emmanuel Lara
1er prix pour le projet « Nouvel Air » de Marisol Declercq et Emmanuel Lara

Les délibérations :
Instantanément renommé par les membres du jury le « projet environnemental », ce projet a provoqué l’enthousiasme. Il faut dire que le bâtiment ne laisse pas indifférent.

De la forme du projet : rectangle modeste et puissant parallèle à l’École de Plein Air, pensé pour créer un lien intime avec le site et un lien étroit avec la nature… jusqu’à l’attention portée au moindre… Tout s’explique, tout se justifie, tout est intelligent, organique… naturel. Un membre du jury parle du parfait équilibre entre rigueur et folie, d’une proposition « super poétique ». Un autre évoque « l’intelligence du geste, la singularité de l’intention, l’élégance de la proposition ».

Du côté de l’École de Plein Air, Suresnes explique : « Ce projet de réaffectation est à la mode… oui… mais il est aussi très pertinent ». La volonté d’Henri Sellier, maire de Suresnes de 1919 à 1941, de faire l’École un lieu privilégié pour le développement du bien-être et de la santé est respectée.
Enfin, last but not least, la maquette numérique est admirable : légère, complète, navigable. L’export de paramètres pour compléter le COBIe est impeccable. La maîtrise du BIM (Building Information Modeling), cette méthode de construction du futur, est parfaite.

2ème prix pour le projet « Le Collège Beaudouin & Lods / L’École de Plein Temps » de Jean-René Manon, Aurore Crouzet et Aurélien Ferry

2ème prix pour le projet « Le Collège Beaudouin & Lods / L’École de Plein Temps » de Jean-René Manon, Aurore Crouzet et Aurélien Ferry
2ème prix pour le projet « Le Collège Beaudouin & Lods / L’École de Plein Temps » de Jean-René Manon, Aurore Crouzet et Aurélien Ferry

Les délibérations :
A première vue, la façade de ce projet peut paraître « austère », la forme des bâtiments simpliste… mais en réalité … les candidats relèvent un pari audacieux : il s’agit d’un bâtiment contemporain de style moderne.

Le bâtiment est un hybride très intéressant sur le plan esthétique. Vert, épuré, minéral et puissant, en accord parfait avec l’École.

La pérennité du collège se retrouve aussi dans la réaffectation proposée : des logements et des activités pouvant générer du lien intergénérationnel et … des finances ! « Cela ouvre des perspectives pour la ville et pourrait faire revivre le site » précise Suresnes.

3ème prix pour le projet « EMA – École à Mobilité Augmentée » de Roberto Fioretti, Lorenzo Pede, Gianmarco Tancioni et Arianna Cavallo

3ème prix pour le projet « EMA – École à Mobilité Augmentée » de Roberto Fioretti, Lorenzo Pede, Gianmarco Tancioni et Arianna Cavallo
3ème prix pour le projet « EMA – École à Mobilité Augmentée » de Roberto Fioretti, Lorenzo Pede, Gianmarco Tancioni et Arianna Cavallo

Les délibérations :
Lorsque vient le tour de ce projet d’être observé… c’est d’abord le fouillis parmi les membres du jury… certains détails gênent l’œil…
Et puis le jury se replonge dans les notes d’intention et fait un zoom sur les planches – belles, mais dramatiques – …

On souligne que le projet « n’a pas peur du site actuel » : c’est la proposition qui s’intègre le mieux au site. On comprend aussi la grande ambition de l’équipe : créer une nouvelle perspective éducative, faisant de tout lieu, un lieu d’apprentissage…

Le jury est aussi particulièrement enthousiaste à la lecture de la notice d’accessibilité. « C’est une des équipes qui est allée le plus loin sur ce point-là, on voit que c’est très travaillé : l’accès pour les personnes handicapées est un point fort du projet ».

Côté BIM, c’est impeccable, le contrat est respecté.

En somme, il semble évident que ce projet est le fruit d’un grand investissement et d’un travail où rien n’a été laissé au hasard.

Composition du jury : Marie-Pierre Deguillaume, Directrice du MUS de Suresnes ; Didier Sadoine, chargé d’opérations pour l’INS HEA ; Pierre-Gilles Parra, Responsable de la prescription chez ISOBOX isolation ; Emmanuel di Giacomo, Responsable Europe Développement des écosystèmes BIM chez Autodesk ; Eddie Alix, Chef de Projet du Plan Transition Numérique dans le Bâtiment ; Jérôme Bonnet, BIM Manager Groupe chez AIA associés ; Jacques Lévy-Bencheton, Vice-Président SIGHTLINE GROUP et Architecte Associé de Brunet Saunier Architecture ; Fabrice Lagarde et Vladimir Doray, Architectes associés chez WRA ; Kévin Bailly, Lauréat du 2ème prix du Concours BIM 2017 et Itaï Cellier, Architecte, Fondateur et PDG de Polantis.