EquipHotel 2018 toujours plus design !

EquipHotel 2018 toujours plus design !

 

Le secteur de l’hôtellerie devient de plus en plus osé et non-consensuel : on entre dans l’ère de la personnalisation, tant au niveau de l’expérience qu’au niveau du design. Ainsi, cette année, EquipHotel proposera sur le salon des espaces avec des partis pris forts (comme par exemple le Resto des Chefs qui, cette année, se transforme en scène de théâtre à la Lewis Carroll) et les exposants représenteront cette nouvelle obsession de personnaliser les expériences des clients via des applications par exemple.

L’innovation sur le salon s’exprimera à travers des espaces d’animations, d’expositions et d’interactivité, signalés sous une bannière « Le Lab ». Plus d’une dizaine de Labs rythmeront le parcours des visiteurs et valoriseront l’offre des exposants.

EquipHotel renouvèle la performance du salon de 2016 en créant un établissement éphémère sur plus de 3000 m², le STUDIO18. Cet hôtel témoin, installé sur 3 niveaux, valorisera l’interactivité et l’expérience. Le salon collabore avec des prestigieux cabinets d’architectes comme le Studio Jean-Philippe Nuel pour deux chambres ou le cabinet MHNA pour le bar et restaurant bistronomique mais également avec des profils plus artistiques comme Julie Gauthron, mi-archi mi-plasticienne, qui agence un Digital Rooftop.

Enfin, au-delà du STUDIO18, de nouvelles installations et lieux de vie apparaissent dans le salon : la Casa de Luz de Sandrine Alouf et Thierry Virvaire proposera une expérience culinaire portugaise comme si « nous y étions ». Le duo d’architectes du studio Etendart aménage un bar inédit au cœur de l’espace Signature qui regroupe les éditeurs de tissus ; dans le pavillon voisin, un espace dédié au bien-être est pensé par les architectes Didier Knoll et Elodie Goddard, en collaboration avec Vitra. Des prises de parole, conférences, « conversations » auront lieu tout au long du salon sur 4 espaces dédiés : pas moins de 100 intervenants et sujets sont à découvrir sur notre site www.equiphotel.com

EquipHotel travaille main dans la main avec des partenaires historiques et notamment : le CFAI et l’Ameublement Français. Il se sont également entourés d’architectes de renom pour rendre chaque espace impactant et mémorable. En termes d’exposants, ils ont le plaisir de compter de nombreuses jeunes pousses, à retrouver sur le Wellness Centre (univers Spa et bien-être, pavillon 4), le Digital Rooftop et l’espace digital (univers technologie, tourisme et gastronomie, pavillon 7.3). Il ont également le plaisir de compter parmi des exposants pour la deuxième édition, fort de leur succès en 2016 : la Redoute et AMPM. De nouvelles marques internationales font également leur entrée avec par exemple EMU, qui signe du mobilier haut de gamme de fabrication italienne.

 

RDV le 19, 20 et 21 octobre pour les Journées Nationales de l’Architecture 2018

RDV le 19, 20 et 21 octobre pour les Journées Nationales de l’Architecture 2018

Organisées les 19, 20 et 21 octobre 2018, les Journées Nationales de l’Architecture participent à la découvertes du monde architecturale pour un grand nombre de français. Dans de nombreuses villes de France, des visites de chantiers, des visites d’agences d’architecture, des parcours urbains, des films et des expositions sont organisés.

 

Journées_nationales_architecture_2018

 

Cet événement est l’occasion de poser un regard nouveau sur l’environnement qui nous entoure. L’architecture fait en effet parti intégrante de notre cadre de vie, pour lequel nous n’avons pas toujours de considération. « L’architecte donne du sens à nos espaces de vie », déclare la ministre de la culture, Françoise Nyssen.

 

Sur trois jours, différentes thématiques seront abordées. Le vendredi sera une occasion particulière pour sensibiliser le jeune public à l’architecture. Les écoles sont ainsi totalement parties prenantes de ce projet national, partageant l’envie de faire découvrir aux plus jeunes le métier d’architecte et ses différentes casquettes. Puisque finalement, ce sont eux, qui construiront et inventeront l’architecture de demain.  Ainsi, à Nantes, la Compagnie du Café Théâtre propose de découvrir le jeu « Cube ta ville » où chacun est acteur de la création d’une ville imaginaire. Ils pourront également découvrir le dessin au Palais Rohan à Strasbourg.

 

La ministre de la Culture Françoise Nyssen affirme fièrement que « l’architecture aide notre société à construire son avenir« .  Elle est un « puissant levier de développement culturel, économique, social et environnemental« .  Lors des Journées Nationales de l’Architecture, les acteurs tels que les C.A.U.E, les institutions publiques, les agences privées, et bien d’autres encore, participent à la rencontre en l’architecture et la société.

 

 

Cette année, à l’heure où le développement durable et les problématiques environnementales sont toujours plus brûlantes, l’accent sera mis sur les initiatives écologiques et l’aménagement du territoire qui prend en considération la thématique de l’environnement. C’est le cas de l’exposition Capital Agricole, chantiers pour une ville cultivée, qui aura lieu jusqu’au 27 janvier 2019 au Pavillon de l’Arsenal. Une table ronde sera organisée à la Médiathèque Louis Aragon de Stains, le samedi 20 octobre de 14h30 à 16h30, sur la thématique de la cité-jardin et de son devenir dans le Grand Paris.

 

L’intégralité du programme est à découvrir sur le site des Journées Nationales de l’Architecture.

Appel à projet : Trophée béton Écoles récompense les jeunes diplômés en architecture

Appel à projet : Trophée béton Écoles récompense les jeunes diplômés en architecture

 

Le Trophée béton, organisé par les associations Bétocib, CIMbéton et la Fondation Ecole Française du Béton, sous le patronage du Ministère de la Culture et de la Communication, a pour but de révéler les jeunes diplômés des écoles d’architecture françaises, de les parrainer et de leur offrir une visibilité à l’orée de leur vie professionnelle. 


Le concours s’adresse à tous les étudiants des écoles d’architecture françaises inscrits en projet de fin d’étude (PFE), ou jeunes diplômés de moins de un an. Les candidats peuvent se présenter soit de manière individuelle, soit en équipe constituée au minimum d’un étudiant architecte et pouvant également intégrer un étudiant architecte et/ou un étudiant ingénieur.

Les candidats architectes n’ayant pas constitué d’équipe mais souhaitant bénéficier de l’accompagnement d’un étudiant ingénieur, peuvent en faire la demande.La remise des prix de la 7è édition du Trophée aura lieu en janvier 2019 à la Maison de l’architecture en Ile-de-France. Ne pourront être sélectionnés que les étudiants ayant obtenu leur Projet de Fin d’Étude (PFE) aux sessions 2017 et 2018.

Le Trophée béton Écoles invite les futurs professionnels à s’interroger sur les qualités esthétiques, techniques et environnementales du matériau béton. Il prime les PFE (projet de fin d’étude) dont l’architecture et les performances constructives mettent en valeur l’utilisation du matériau béton. Tous les projets de fin d’étude peuvent être présentés, quels que soient leur échelle ou leur programme, pourvu qu’ils répondent au cahier des charges.

Grâce à ses déclinaisons multiples, le béton occupe une place dominante dans l’architecture et offre une grande liberté aux concepteurs, tant sur le plan esthétique que technique. Bien que centenaire, le béton est un matériau jeune. Matériau de prédilection du XXe siècle, il a largement participé au développement de l’architecture moderne. Par son caractère universel, ce matériau continu et polyfonctionnel, s’adapte aussi bien à l’architecture organique qu’au rationalisme ou au minimalisme. La richesse de ses potentialités plastiques et structurelles, qui conservent toute leur actualité au XXIe siècle, mérite d’être explorée en permanence. C’est pourquoi, afin de sensibiliser les jeunes générations aux qualités intrinsèques du matériau et de favoriser le développement d’une réflexion architecturale innovante pour son utilisation, les associations Bétocib, CIMbéton et la fondation EFB sont à l’origine de la création d’un Trophée béton annuel faisant appel à l’imagination des étudiants des écoles d’architecture.

Ce concours a aussi pour objectif d’aider les étudiants à développer leur réflexion et à faire connaître leurs idées en matière d’architecture. Il leur offre une première tribune professionnelle.

Les projets inscrits au Trophée béton Ecoles ont pour base le PFE de l’étudiant, qui peut être complété pour répondre au cahier des charges.

Pour une adéquation au cahier des charges, les candidats peuvent développer certains aspects techniques de leur projet de fin d’étude (PFE), avant ou après obtention de leur diplôme. Ils pourront s’ils le souhaitent, s’allier des compétences supplémentaires en constituant des équipes pluridisciplinaires. Par ailleurs, les étudiants inscrits en bi-cursus architecte-ingénieur pourront également participer au concours.

Les candidats seront évalués selon des critères tels que leur démarche personnelle dans l’utilisation judicieuse du béton, la qualité architecturale de leur projet, leur approche structurelle et constructive ainsi que sur la prise en compte des exigences thermiques et environnementales des réglementations en vigueur.

Leur réflexion sur les possibilités multiples du matériau, les différentes innovations, sur la peau : texture, matières, finesse, épaisseur, couleur, sera également prise en compte. Ils devront se conformer aux éléments de rendu (voir section rendu).

 

Les prix se répartissent de la manière suivante :

  • 1er prix : 5000€
  • 2e prix : 4000€
  • 3e prix : 3000€
  • 4e prix : 2000€

Pour s’inscrire et retrouver toutes les modalités de participation au concours rendez-vous sur www.trophee-beton.com 

Les questions concernant le règlement peuvent être adressées par email au secrétariat du concours jusqu’à la date limite de clôture des inscriptions : info@trophee-beton.com.

 

 

 

La Société Française des Architectes lance la deuxième édition de son concours d’écriture : le prix Henry Jacques Le Même

La Société Française des Architectes lance la deuxième édition de son concours d’écriture : le prix Henry Jacques Le Même

La Société Française des Architectes lance la deuxième édition de son prix d’écriture « l’architecture à la lettre » qui honore la mémoire d’Henry Jacques Le Même (1897-1997), membre et bienfaiteur de la société.

La première édition a permis de découvrir de jeunes auteurs, architectes pour la plupart. Le jury présidé par Pierre Caye en a distingué trois qui ont, chacun à leur manière, répondu à l’objet du concours. Le premier, Habiter l’escalier de la Tower House nous fait redécouvrir une maison iconique de Tokyo ; Entis croise dans Bruxelles deux monologues, un bâtiment et un passant ; enfin La ligne rouge nous fait parcourir un paysage lointain révélé par l’architecture qui s’y installe. Pour cette nouvelle édition, l’esprit du concours est conservé : un lieu dont le choix est libre (bâtiment/paysage naturel ou construit), un texte éventuellement illustré qui propose, une analyse, la compréhension fine ou la mise en valeur du lieu.

Publics concernés

Ouvert à tous : étudiants, architectes, universitaires, chercheurs et curieux. Nota : Les membres du conseil d’administration de la SFA et les membres de leurs familles ne sont pas éligibles à ce concours.

Documents à remettre

Document de présentation du candidat et de son parcours un A4 au format Pdf

Ecrits au format Pdf : •

  • jusqu’à 25000 caractères (cela s’entend espaces compris, notes non comprises)
  • le document doit être remis en primeur, sans publication antérieure
  • il peut être illustré de photos ou dessins (pas de vidéos)
  • son sujet ne doit pas être une œuvre de l’auteur.

Langue Texte et légendes en langue française

Prix et récompenses

  • 1er prix : 2 500 €, publication dans Le Visiteur, publication dans la rubrique « Prix Le Même » sur le site de la SFA.
  • 2ème prix, 1 000 € , publication dans la rubrique « Prix Le Même » sur le site de la SFA, publication possible dans le bulletin de la Société.
  • 3ème prix, 500 € , publication dans la rubrique « Prix Le Même » sur le site de la SFA, publication possible dans le bulletin de la Société.

Le prix et la récompense afférente peuvent être donnés à titre individuel ou collectif. Le jury se réserve le droit de ne pas remettre de premier prix. La SFA se réserve le droit de diffuser/ exposer tout ou partie des propositions lauréates sans compensations financières supplémentaires.

Composition du jury

Le jury sera composé :

  •  d’un président du jury reconnu pour ses capacités littéraires et son intérêt manifeste pour l’espace construit,
  • du président de la SFA ou de son représentant,
  • du rédacteur en chef de la revue Le Visiteur,
  • de membres de la SFA désignés par le comité d’organisation du Prix,
  • des membres choisis parmi les participants aux colloques ou aux conférences organisés par la Société.

Critères de jugement

  • Pertinence du sujet
  • Qualité de la restitution (écriture, pièces graphiques…)
  • Originalité de la proposition

Calendrier

Appel à candidature : 1er juin 2018

Réception des propositions par mail à contact@sfarchi.org au plus tard le : 22 octobre 2018 à midi. Analyse et jury à suivre

Proclamation des résultats au plus tard le : 21 décembre 2018

Le Musée de la Romanité imaginé par Elizabeth de Portzamparc prêt à ouvrir ses portes !

Face aux Arènes bimillénaires, en plein centre de Nîmes, le Musée de la Romanité ouvrira ses portes le 2 juin 2018. Important complexe de la culture romaine, à la fois musée innovant, jardin archéologique et lieu de vie, le Musée de la Romanité est l’un des plus grands projets architecturaux et culturels contemporains en France. Bâtiment contemporain conçu par Elizabeth de Portzamparc, ce nouveau musée au rayonnement international constitue un splendide écrin pour présenter au public quelque 5 000 œuvres patrimoniales, dont la valeur archéologique et artistique est exceptionnelle.

© ELIZABETH DE PORTZAMPARC

Célèbre pour son riche passé antique, Nîmes met en valeur le remarquable état de conservation de ses monuments romains dans un centre-ville repensé. Entre nouveaux jardins urbains et places réaménagées, le cœur de ville offre un cadre plein de charme à la découverte patrimoniale comme à la flânerie. La Ville de Nîmes offre désormais un écrin à la hauteur de ses collections archéologiques. Ce bâtiment répond à une triple ambition : préserver ce patrimoine, le partager avec les Nîmois et les visiteurs du monde entier, le transmettre aux générations futures. Son emplacement, en plein centre historique de Nîmes, établit un dialogue unique avec l’histoire de la cité.  Face aux Arènes nîmoises, le Musée se trouve en bordure de l’Écusson, dans le cœur historique de la ville. Traversé par les vestiges du rempart romain, il prend place sur l’épine dorsale du site, autrefois limite entre la ville moyenâgeuse et la ville moderne. Sur ces vestiges se superposent vingt siècles de strates urbaines et autant de morceaux d’architectures. C’est là le patrimoine exceptionnel de la ville de Nîmes. Comme soulevé au milieu des témoins du passé, le musée est conçu comme la porte d’entrée d’un parcours urbain : par un dispositif de percées urbaines et une mise en scène des perspectives, les trésors du patrimoine romain et celui plus moderne de l’architecture bâtie autour sont valorisés. Les axes et liens créés entre les rues et les places attenantes au site offrent une grande perméabilité urbaine et de nouveaux parcours à travers la ville.

© ELIZABETH DE PORTZAMPARC

Le bâtiment s’organise autour d’une rue intérieure suivant les traces de l’ancien rempart augustéen. Accessible à tous, ce passage public crée une ouverture visuelle et relie le parvis des Arènes au jardin archéologique.

© ELIZABETH DE PORTZAMPARC

En traversant le rez-de-chaussée du musée entièrement transparent, les visiteurs et promeneurs sont invités à la découverte. En son centre, un atrium de 17 m de haut révèle un fragment du propylée du Sanctuaire de la Fontaine, dans une reconstitution spectaculaire de ce lieu sacré datant de la fondation de la cité pré-romaine. Cette restitution publique inédite invite à la découverte de l’ensemble des collections et contenus du musée. Depuis ce passage, il est également possible de rejoindre la librairie du musée, le café, ou le restaurant avec vue imprenable sur les Arènes. Grâce à des ouvertures disposées en façade, de multiples points de vue sont offerts sur les Arènes et sur le jardin archéologique. Tout au long des espaces d’exposition, un dialogue constant est maintenu entre la muséographie et l’extérieur, faisant pénétrer la ville dans le musée.

Le Musée de la Romanité dépasse la simple fonction d’exposition : il est conçu comme une porte d’entrée pour la compréhension de la ville et de son histoire. Plus largement, il offre une lecture exceptionnelle de l’empreinte de la civilisation romaine en Méditerranée. Le choix d’un geste architectural contemporain face à un monument, tel le Carré d’Art il y a quelques années, inscrit le musée dans la tradition nîmoise. C’est une nouvelle vision de la place du parvis et de la courbe des Arènes que le musée offre aujourd’hui : sa légèreté, face à la massivité classique, crée un dialogue architectural fort entre deux bâtiments séparés par deux mille ans d’histoire.

Au-delà du projet urbain et architectural du musée, Elizabeth de Portzamparc a également conçu sa muséographie, son architecture intérieure et des éléments de mobilier. Il en résulte un projet d’une grande cohérence.

© ELIZABETH DE PORTZAMPARC

« Révélateur de l’enracinement de l’identité nîmoise dans son passé romain, le Musée de la Romanité est l’un des projets architectural et culturel les plus marquants de ce début de siècle pour la Ville de Nîmes, mais aussi, plus largement, pour toute la région. Guidés par l’exigence forte de valorisation et de transmission de notre magnifique patrimoine aux générations futures, nous avons tout mis en œuvre afin que ce musée soit une vitrine exceptionnelle pour nos impressionnantes collections archéologiques, restaurées à cette occasion. Le Musée de la Romanité s’inscrit ainsi parfaitement dans la philosophie de la candidature de Nîmes au Patrimoine mondial de l’Unesco sur le thème de « L’Antiquité au présent », déclare Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes.

© ELIZABETH DE PORTZAMPARC

Le drapé souple de la façade évoque la toge romaine et les carreaux de verre qui la constituent conjuguent la transparence moderne et la tradition d’un art majeur romain : la mosaïque. Elle évoque ainsi avec subtilité un élément phare des collections du musée. Cette peau de verre translucide se compose de près de 7 000 lames de verre sérigraphié couvrant une surface de 2 500 m2.

© Serge Urvoy

« J’ai longuement analysé les Arènes et me suis interrogée sur la notion même de bâtiment contemporain et comment exalter les 21 siècles d’histoire de l’architecture qui séparent ces deux bâtiments. Concevoir une architecture légère, rendue possible par la technologie actuelle, m’a semblé une évidence, ainsi que d’exprimer les différences entre ces deux architectures à travers un dialogue juste, basé sur leur complémentarité. D’un côté un volume circulaire, entouré par les verticales des arcs romains en pierre et bien ancré au sol, de l’autre un grand volume carré, en lévitation et entièrement drapé d’une toge de verre plisse », explique l’architecte.

© Nicolas Borel

L’espace végétal public de 3 500 m2 est structuré en trois strates correspondant aux grandes périodes – gauloise, romaine et médiévale – du parcours muséographique, enrichissant ainsi le propos scientifque. Un site sur la tradition romaine de l’agriculture urbaine complète le jardin. Pour chaque niveau, arbres, arbustes et plantes vivaces ont été choisis en fonction de leur époque d’introduction, au gré des échanges, des influences et des occupations.

Le toit terrasse végétalisé a été pensé comme une cinquième façade ouverte sur le ciel. Point culminant du parcours ascensionnel, il ponctue la visite en offrant un belvédère avec une vue prodigieuse à 360° sur Nîmes et sur ses 26 siècles d’Histoire.

Speed Dating Design VIA : des savoir-faire pour les designers d’espace

Speed Dating Design VIA : des savoir-faire pour les designers d’espace

Huit années après leur lancement, les Speed Dating Via Design se renouvellent. Pour donner plus d’ampleur à l’événement, les speed dating design d’objet, métiers d’art et design d’espace auront une unité de lieu et de temps, le 5 juin 2018 dans la grande nef du Musée des Arts Décoratifs. Rappelons que, dans son principe, ce concept consiste à organiser des rendez-vous de 12 minutes chrono entre les entreprises et artisans d’une part, et les designers d’autre part, pour permettre aux uns et aux autres de présenter leur positionnement, en vue réaliser ensemble des projets, de façon immédiate ou à moyen terme. Une formule qui intéresse les designers d’espace : 75 cabinets d’architecture d’intérieur sont inscrits à l’édition 2018, ainsi que 114 entreprises spécialisées dans les aménagements intérieurs.

Propriété privée sur Paris 2017 –
ATELIER DU PONT
89, rue de Reuilly 75012 Paris

Pour les designers d’espace, l’intérêt majeur du speed dating réside dans la découverte de savoir-faire spécifiques : « Grâce à l’édition 2017, nous avons rencontré entre autres des éditeurs de luminaires, des parqueteurs, des fabricants de paravents décoratifs, avec des savoir-faire souvent très pointus qui peuvent apporter une valeur ajoutée à nos projets, déclare Dominique Paolini (cabinet Dominique Paolini Design). Le format des rendez-vous express multiplie les contacts, et nous oblige à aller à l’essentiel, ce qui est très stimulant intellectuellement. » Ce rendez-vous est aussi une opportunité de sortir de ses schémas de travail habituels, en élargissant son réseau de partenaires agenceurs : « Nous intervenons chez les particuliers, dans le tertiaire et dans le retail, ajoute Clémence Giai (Atelier du Pont). A ce titre, il est intéressant pour nous de rencontrer des agenceurs et des artisans – dans le bois, le béton, le plâtre… – qui ont des savoir-faire et des niveaux de gamme différents, pour s’adapter au positionnement de nos projets. » Grâce au travail de matching réalisé en amont par le VIA, les designers d’espace présents le 5 juin rencontreront les agenceurs et artisans les plus qualifiés pour répondre à leurs problématiques spécifiques.

 

Lien : www.via.fr

Le Festival international de jardins amorce la construction des jardins de sa 19e édition

Le Festival international de jardins amorce la construction des sept nouveaux jardins de sa 19e édition, présentée aux Jardins de Métis, du 23 juin au 7 octobre 2018. Le Festival poursuit son exploration du jeu avec Playsages II – Allez jouer dehors! et a choisi des projets offrant des espaces imaginatifs où les familles se rassembleront et joueront ensemble cet été. Les nouveaux jardins sélectionnés par le jury pour l’édition 2018 sont :

aMAIZEing de Marta Milà Pascual, architecte et architecte paysagiste et Marc Torrellas Arnedo, architecte — Barcelone, Espagne

aMAIZEing

L’origine de la colonne de Josep Congost et Louis Sicard, architectes et artistes – Valence, Espagne

L’origine de la colonne

La ligne de 100 ans de hatem+d [Étienne Bernier, architecte, Marianne Charbonneau, architecte, Mélanie Dereymez, stagiaire en architecture, Théo Jarrand, stagiaire en architecture, Steeven Bérubé, artiste 3D] — Québec (Québec) Canada

La ligne de 100 ans

Le rocher très percé de Humà Design [Stéphanie Cardinal, designer, Olivier Laplante-Goulet, designer multidisciplinaire, Lorelei L’Affeter, artiste] et Vincent Lemay, architecte paysagiste — Montréal (Québec) Canada

Le rocher très percé

Les hélicoptères de Carson Isenor, paysagiste et Anna Thomas, étudiante en architecture de paysage — Vancouver (Colombie-Britannique) Canada

Les hélicoptères

Carousel de ISO [Nuala O’Donnell et Maxwell Schnutgen, stagiaires en architecture, Etienne Issa, designer d’architecture] — Vancouver (Colombie-Britannique) Canada

Carousel

Assemble de Katie Strang, paysagiste, Christine Dewancker, artiste et charpentier, Craig Van Ravens, designer d’architecture — Toronto (Ontario) Canada, a reçu une mention spéciale du jury et offrira un espace de jeu pour les visiteurs de tous âges — un assemblage sera requis!

Assemble

Ces nouvelles installations se joignent aux six playsages construits l’an dernier et qui ont eu la cote auprès des 10 000 enfants venus en famille, en camp de jour ou en visite scolaire. Au total, 25 jardins contemporains seront présentés à Grand-Métis. Le Festival international de jardins proposera également des installations extra-muros au Musée de la civilisation à Québec et sur la place De La Dauversière dans le Vieux-Montréal.

Le jury de l’édition 2018 était composé de Jonathan Cha, docteur en aménagement de l’espace et urbanisme, urbanologue et architecte paysagiste, membre agréé et vice-président de l’Association des architectes paysagistes du Québec (AAPQ); Eda Holmes, directrice artistique et directrice générale, Centaur Theatre, Montréal; Patrick Pellerin, graphiste, Principal Studio, Montréal; François Leblanc, coordonnateur technique, Festival international de jardins et Alexander Reford, directeur, Festival international de jardins et Jardins de Métis.

L’appel de candidatures international a généré la réception de 148 projets soumis par plus de 700 architectes, paysagistes, designers et artistes en provenance de 27 pays. Les nouveaux projets ainsi que toutes les candidatures sont présentés en ligne sur le site Internet du Festival www.festivalinternationaldejardins.com.

À propos du Festival international de jardins 
Le Festival international de jardins est le plus important festival de jardins contemporains en Amérique du Nord. Depuis sa création en 2000, plus de 175 jardins différents ont été présentés in situ à Grand-Métis et dans des lieux extra-muros au Canada et à l’étranger. Présenté aux Jardins de Métis, dans la région touristique de la Gaspésie, le Festival se déroule sur un site adjacent aux jardins historiques, permettant d’établir un dialogue entre l’histoire et la modernité, entre conservation, tradition et innovation. L’événement propose chaque année des créations réalisées par quelque soixante-dix architectes, architectes paysagistes et concepteurs de divers horizons, dans un environnement naturel en bordure du fleuve Saint-Laurent. Le Festival international de jardins est présenté grâce au soutien financier de : Conseil des arts du Canada, Patrimoine canadien, Emploi-Été Canada, Conseil des arts et des lettres du Québec et Emploi-Québec.

À propos des Jardins de Métis
Lieu historique national du Canada et site patrimonial du Québec, les Jardins de Métis sont un arrêt incontournable pour tous ceux qui visitent la Gaspésie et le Bas-Saint-Laurent. Espace culturel et destination touristique depuis plus de 55 ans, les Jardins de Métis demeurent l’un des lieux les plus achalandés de la région est du Québec et offrent aux visiteurs des expériences diversifiées qui sollicitent tous les sens. Situés au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Mitis, ils ont été conçus par Elsie Reford de 1926 à 1958 et figurent au palmarès des jardins nord-américains les plus réputés. Hydro-Québec est le commanditaire principal des Jardins de Métis depuis 1999.

Les Jardins de Métis seront ouverts tous les jours, du samedi 2 juin au dimanche 7 octobre 2018. En tout temps, l’admission est gratuite pour les enfants de 13 ans et moins. Visitez le jardinsdemetis.com pour en connaître davantage.

Immeubles pour automobiles, histoire et transformation

Du 20 Avril au 2 Septembre 2018, le Pavillon de l’Arsenal accueille l’exposition « Immeubles pour automobiles, histoire et transformation » sous la direction de DATA architectes avec Paul Smith, historien, Raphaël Ménard et Felix Pouchain (Elioth) et Antoine Espinasseau, photographe.

À la fin du XIXe siècle, la région parisienne est le berceau de la révolution automobile. Le rapide et spectaculaire essor de la « voiture automobile » s’accompagne de l’apparition de nouveaux archétypes bâtis, spécifiquement conçus pour cet objet technique inédit. À leur âge d’or, Paris compte plus d’une centaine d’immeubles pour automobiles, appelés garages, hôtels pour voitures ou garages-parkings. Aujourd’hui, alors que moins de 35% des ménages parisiens possède une voiture, ces parkings en élévation se vident. À l’image des constructions de la modernité abandonnées, des usines des faubourgs désertées, des entrepôts désaffectés, c’est désormais la mutation du patrimoine automobile qui est d’actualité. 
L’exposition « Immeubles pour automobiles – Histoire et transformations » révèle et envisage de façon théorique la mutation de ces édifices. Si individuellement chacun représente une opportunité, collectivement leur nombre et leur implantation invitent à une attitude renouvelée pour utiliser l’existant et éviter leur démolition. Conçue par les architectes de l’agence DATA avec l’historien Paul Smith, l’ingénieur Raphaël Ménard et le photographe Antoine Espinasseau, l’exposition explore en 4 séquences le potentiel de ces constructions dont les caractéristiques propres (système structurel rationnel, simplicité des dispositifs) en font des sortes de « squelettes capables » qu’il suffira peut-être dans un lendemain très proche de re-programmer avec de nouveaux usages pour continuer la construction de la ville non plus sur elle-même, par substitution ou tabula rasa, mais par elle-même, par transformation de ce qui est déjà là.

Mai 68. L’architecture aussi !

Mai 68. L’architecture aussi !

Du 16 mai au 17 septembre 2018 la Cité de l’architecture et du patrimoine accueillera l’exposition Mai 68. L’architecture aussi invite à revisiter cette vingtaine d’années (1962-1984) qui vit le renouvellement de l’enseignement accompagner celui de l’architecture, l’urbanisme. En France, dans le champ de l’enseignement de l’architecture, Mai 68 constitue un point d’orgue mais s’inscrit dans une perspective plus large tant du point de vue temporel (de l’après-guerre aux années 1970) que géographique. Les confrontations internationales ne manquent pas : les architectes voyagent, les livres et les idées circulent et l’enseignement de l’architecture est largement débattu.

Les directions que prennent l’architecture et son enseignement à partir du milieu des années 1960 sont multiples et les carrefours parfois dangereux. Les premiers troubles importants éclatent à l’Ecole des Beaux-Arts autour de 1966. Ils s’accompagnent d’une revendication des étudiants en architecture les plus avancés pour la Théorie « majuscule » et pour, à la clé, un statut d’intellectuels, reposant sur l’apport décisif des sciences humaines dans la formation des architectes.
L’engagement est politique – à gauche cela va de soi – mais aussi intellectuel, indissociablement tendu vers le renouveau théorique : c’est l’heure du structuralisme spéculatif avec son « effet-logie » qui emprunte autant à la logique mathématique qu’à la linguistique.

Conscients d’un changement inéluctable, les pouvoirs publics avaient bien tenté d’accompagner ce mouvement depuis un certain temps. Ils avaient élaboré un projet de réforme de l’enseignement – que Mai 68 vient faucher. Dès la rentrée suivante, l’architecture et son enseignement se réinventent, hors du cénacle des Beaux-arts, dans de nouvelles « unités pédagogiques d’architecture » (UPA) autonomes. La génération qui s’y forme, même si elle se fédère d’abord sur le rejet de l’héritage, crée de l’idéal et cherche à transmettre quelques références et représentations partagées.
« Années tournantes », les années 1968 s’étirent jusqu’au vote, en 1977, d’une Loi sur l’Architecture qui relaie en partie l’agitation pionnière. Son contenu général déplace notamment l’architecture vers le pôle de la qualité alors qu’elle était depuis la Reconstruction dominée par la quantité.

L’exposition Mai 68. L’architecture aussi invite à revisiter ce champ des possibles, cette vingtaine d’années (1962-1984) qui vit le renouvellement de l’enseignement accompagner celui de l’architecture, de l’urbanisme et des professions qui leur sont attachées.

Le refus virulent de l’héritage ou tout au moins son évolution, l’engagement de ceux qui ont fait des années 1968 un moment de basculement, la réinvention des formes et des contenus pédagogiques qui s’en est suivie et enfin les hypothèses qui furent formulées alors pour la société et l’architecture, sont les grandes thématiques qui permettent d’analyser cette aspiration à faire de l’architecture autrement.

L’exposition sera également marquée par un colloque international – Les années 1968 et la formation des architectes. Perspectives internationales – qui se déroulera le Mardi 15 mai 2018 et la Mercredi 16 mai 2018 – de 9h30 à 18h30. 

Ce colloque reviendra sur les formes que prennent les pédagogies en architecture hors de France, dans les années 1960-1970, au moment où différents facteurs contribuent à légitimer des changements de paradigmes de la théorie architecturale. Alors que les contenus s’ouvrent largement aux sciences humaines ainsi qu’aux expérimentations mathématiques et informatiques, des alternatives constructives émergent, notamment sur des thèmes tels que l’écologie, l’environnement ou la place de l’usager.

En regard de l’exposition « Mai 68. L’architecture aussi ! » consacrée à la bascule que connaît la scène architecturale française entre 1962 et 1978, ce colloque international permettra, au travers de contributions thématisées, de cartographier à l’échelle internationale une série d’expériences pédagogiques, d’évaluer dans quelle mesure elles ont « fabriqué » des architectes prêts à embrasser la diversité des métiers de l’architecture ou, a contrario, à prendre des positions culturelles et politiques plus différenciées.

15 mai 2018 Cité de l’architecture & du Patrimoine / Auditorium
16 mai 2018 Ecole nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais / Amphi 2 des Loges

Responsables scientifiques : Anne Debarre, ENSA Malaquais ; Marie-Hélène Contal, CAPA ; Caroline Maniaque, ENSA Normandie ; Eléonore Marantz, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Jean-Louis Violeau, ENSA Nantes.

Organisateurs : Cité de l’architecture & du patrimoine ; Laboratoire ACS, ENSA Paris-Malaquais ; Laboratoire HiCSA, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Laboratoire ATE Normandie, ENSA Normandie ; Laboratoire CRENAU, ENSA Nantes.

Dominique Perrault : La Bibliothèque nationale de France, portrait d’un projet

Cette année 2018 marquera les 20 ans de l’ouverture au public de la Bibliothèque nationale de France. Pour l’occasion, son concepteur, Dominique Perrault, nous propose de revenir sur ce bâtiment phare à travers l’exposition : « Dominique Perrault – La Bibliothèque nationale de France, Portrait d’un projet 1988 – 1998 ».  Cet événement sera inauguré par l’architecte lui même en tant que commissaire mais aussi scénographe associé. Pour la première fois, l’histoire de la construction de ce bâtiment emblématique, aujourd’hui labellisé « Architecture contemporaine remarquable » sera présentée au public. L’exposition, qui se déroulera du 10 avril au 22 juillet 2018 à la BNF, retracera, de 1988 à 1998, le processus de création de cet édifice ayant été marqué par des débats intenses, par l’engagement de nombreux partenaires et par de multiples expérimentations jalonnant sa conception et sa réalisation.

Le 14 juillet 1988, François Mitterrand, alors Président de la République réélu pour son second septennat, émit la volonté d’offrir à la Nation une nouvelle bibliothèque nationale. En 1989, à l’issue d’un concours international, l’architecte Dominique Perrault, à seulement 36 ans, est désigné lauréat. Après le Grand Louvre, l’Opéra Bastille ou l’Institut du Monde Arabe, ce nouveau projet situé hors du Paris historique parachève la politique des Grands travaux menée durant deux septennats. Il s’agira pour l’architecte de créer « une place pour Paris, une bibliothèque pour la France », un lieu ouvert à tous, à la fois espace public et parcours initiatique.

© Dominique Perrault Architecture (DPA)

Le projet, novateur par son architecture et son inscription dans un site alors largement en friche, constitue l’acte fondateur du développement de tout un nouveau quartier de la métropole parisienne. Il est aussi une réalisation fondamentale dans la pratique de Dominique Perrault, premier exemple d’une architecture du « Groundscape » : une architecture du sous-sol envisagée comme domaine d’exploration capable de redéfinir la nature du territoire de nos cités et conçue pour dresser les contours d’une nouvelle urbanité.

© Dominique Perrault Architecture (DPA)
© Dominique Perrault Architecture (DPA)

Avec ses tours d’angles comme quatre livres ouverts se faisant face et qui délimitent un lieu symbolique, la Bibliothèque de France, lieu mythique, marque sa présence et son identité à l’échelle de la ville par le réglage de ses quatre coins. Ces balises urbaines mettent en valeur le « livre » avec un mode d’occupation aléatoire des tours qui se présente comme une accumulation du savoir, d’une connaissance jamais achevée, d’une sédimentation lente mais permanente. Autres métaphores complémentaires, qu’elles se nomment tours des livres, ou silos, ou étagères immenses aux rayonnages innombrables, ou labyrinthes verticaux, l’ensemble de ces images sans ambiguïté converge vers une identité forte de ces objets architecturaux.

© Dominique Perrault Architecture (DPA)

L’installation d’une place fonde la notion de disponibilité de trésor, les tours ont permis de le repérer et de l’identifier comme culturel. L’espace public offrira le contact physique, direct et naturel entre l’institution sacrée et l’homme de la rue. L’incrustation d’un jardin achève la mise en place symbo- lique du projet, en offrant un lieu de calme à l’abri des nuisances de la ville. Tel un cloître, cet espace serein favorisera la méditation et l’épanouissement du travail intellectuel.

© Dominique Perrault Architecture (DPA)

En 1996, Dominique Perrault a d’ailleurs reçu le Prix Mies van der Rohe pour son œuvre : aujourd’hui, l’esthétique de la Bibliothèque François-Mitterrand, son minimalisme, ainsi que les matériaux utilisés, le verre et le fer, font référence.

© Dominique Perrault Architecture (DPA)

Pensée et mise en scène par l’architecte et son équipe, l’exposition sera séquencée en quatre thématiques. Les deux premières présentant l’objet architectural et son inscription dans un territoire, jalon d’un développement urbain que l’on connait aujourd’hui. La troisième mettra l’accent sur le vide emblématique que l’architecte a voulu placer au cœur du projet, le jardin, création inédite d’un véritable morceau de forêt à quelques mètres de la Seine. Le dernier volet de l’exposition plongera dans les détails des aménagements intérieurs et du mobilier, conçu spécialement pour le lieu. Présenté pour la première fois, l’essentiel du fonds provient des archives de Dominique Perrault. Quelques pièces sont issues des collections publiques du Centre Pompidou et du Centre FRAC Centre. 

© Dominique Perrault Architecture (DPA)
© Dominique Perrault Architecture (DPA)

Les visiteurs découvriront une grande variété de documents : croquis, dessins techniques, diapositives et ektachromes, photomontages, perspectives numériques ou réalisées à la main, maquettes d’études et de concours à différentes échelles, échantillons de matériaux, prototypes, etc. Ces pièces révèlent une période charnière pour l’architecture et la construction, à la jonction entre travail manuel de précision et débuts de l’informatique : alors que les documents du concours furent intégralement dessinés à la main, les outils numériques furent introduits au cours du développement du projet et jusqu’à la fin du chantier. L’ensemble de ces documents d’archives témoigne d’un chantier d’une rare ampleur. 

Pour comprendre davantage son oeuvre, le 24 avril prochain, les Mardis de l’architecture recevront l’architecte dans le cadre d’une conférence animée par Philippe Trétiack et à laquelle participeront notamment Marie-Christine Labourdette, nouvelle présidente de la Cité de l’Architecture.