Collection Tchoban : la révolution architecturale russe s’expose aux Beaux-Arts de Paris

1917, une révolution politique et architectonique. Décrétée dès le lendemain de la prise du pouvoir par Lénine, la nationalisation du foncier offrira des conditions nouvelles pour une commande architecturale devenue entièrement publique, rappelle Jean-Louis Cohen, commissaire de l’exposition des dessins de l’avant-garde architecturale russe, présentée à l’École des Beaux-Arts de Paris. La période troublée du « communisme de guerre » qui dura jusqu’en 1920 ne laissa guère la possibilité d’implanter de nouveaux dispositifs architecturaux dans les villes : l’heure n’était pas encore aux grands chantiers héroïques, mais aux monuments éphémères chantant l’avènement du nouveau régime. L’architecture se trouvait souvent réduite à un paysage textile de bannière et de calicots, constate Jean-Louis Cohen, les morceaux de bravoure apparaissant toutefois sous forme d’architecture de papier ou et de maquettes, comme le projet de monument à la troisième internationale conçue par Vladimir Tatline en 1919. La stabilisation politique verra l’émergence de nombreux concours libérant une créativité débridée qui s’exprimera autant dans les bâtiments que sur le papier. Enterré par la normalisation stalinienne et le réalisme socialisme, cet épisode de l’histoire de l’architecture ne survivra que grâce aux familles des architectes, qui préserveront les archives, et l’action de certains collectionneurs tels Sergueï Tchoban, architecte russe installé à Berlin. Son fond comprend aussi bien le célèbre dessin de Boris Iofan pour le Palais des Soviets, projet victorieux du concours organisé par Staline en 1932, marquant symboliquement la fin des expériences architecturales des constructivistes et modernistes tels Moïsséï Guinzbourg, Ilia Golossov ou Iakov Tchernikov. Les fantaisies architecturales de ce dernier font un écho moderniste aux prisons de Piranèse, rappel d’une culture classique qui n’était pas inconnue des architectes russes les plus avant-gardistes. Elles ouvrent un répertoire formel dans lequel les architectes du monde entier viendront puiser des années plus tard, en témoignent les expériences des déconstructivistes ou les premières œuvres de Zaha Hadid, qui semblent directement inspirées des exercices de composition d’Olimpy Kisselev aux Vkhoutémas, les couleurs fluo et le fond noir en moins._Olivier Namias

Valentin Alexandrovitch Kamenski Fantaisie architecturale avec une place circulaire et un gratte-ciel Vers 1930 Lavis d’encre de Chine et aquarelle sur papier 276 x 187 mm Collection Sergei Tchoban
Iakov Guéorgiévitch Tchernikhov Composition avec des cercles et des sections de cylindres Collection Sergei Tchoban
Iakov Guéorgiévitch Tchernikhov Bâtiments industriels Collection Sergei Tchoban
Iakov Guéorgiévitch Tchernikhov Fantaisie sur le thème « Composition architecturale et combinaison de lignes droites et d’éléments curvilignes avec des volumes sphériques » Vers 1930 Perspective aérienne Graphite, encre noire et gouache sur papier 306 x 248 mm Collection Sergei Tchoban
Iakov Guéorgiévitch Tchernikhov Fantaisie architecturale Collection Sergei Tchoban

cf. Jean-Louis Cohen, Architecture de l’avant-garde russe, dessins de la collection Sergueï Tchoban, catalogue de l’exposition présenté au cabinet des dessins Jean Bonna jusqu’au 19 janvier 2018.

Les globes : d’un univers céleste à l’ère de l’anthropocène

« Je ne pensais pas que les sphères, ou les globes, seraient d’une certaine manière d’actualité » introduit Yann Rocher, commissaire de l’exposition Globes : Architectures et sciences explorent le monde, présentée à la Cité de l’architecture et du patrimoine jusqu’au 26 mars 2018. Aux Emirats arabes unis, fleurissent une série de bâtiments sphériques, à l’instar de la coupole du Louvre d’Abou Dhabi. Pendant ce temps, à Seattle, le géant Amazon achève la construction de son siège : une imbrication de sphères translucides, imaginées par les architectes Herzog & De Meuron. Quand à Paris, candidate pour l’Exposition universelle de 2025, elle présente dans son « Village global », avec les dessins de Jacques Ferrier et Manuelle Gautrand, un globe de 127 m de diamètre, c’est-à-dire ni plus ni moins la dimension de la Terre à l’échelle du 1/100 000e. De quoi faire rougir la Tour Eiffel. Pour autant, ce n’est pas ce qui a poussé l’architecte et enseignant Yann Rocher dans ses recherches. En 2007, il est pris d’intérêt pour la salle de concert idéale de Karlheinz Stockhausen, un projet utopique composé d’une série de sphère tournante. Interpelé, il s’interroge sur l’existence d’autres exemples d’architecture se référant au corps céleste. Il débute alors l’écriture d’une histoire, au carrefour de plusieurs disciplines, dans laquelle les dispositifs architecturaux sont éclairés par la géographie et l’astronomie. « On a tenté de construire une narration autour des projets pour s’inscrire contre une tendance assez forte de grandes monographies, mais plutôt valoriser une multitude de personnages et regarder les interactions. Il s’agit de mettre le public dans un état de compréhension de l’architecture et non de contemplation » explique le commissaire. Les 160 m de long de la galerie d’exposition sont exploités comme support d’une chronologie historique aux 90 projets présentés, répartis dans une quinzaine de thèmes énoncés sur des tables d’orientation dessinées par les graphistes DUO FLUO. Aux côtés des archives, sont fabriqués des documents inédits, comme des maquettes en impression 3D réalisées par Erpro & Sprint. Elles participent de l’idée que le chercheur propose une deuxième lecture des projets, qu’il tisse un imaginaire autour.

 

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Francesco Piranesi, Pantheum (Panthéon), Raccolta de’ tempj antichi, vol 3, 1780 © Universiteitsbibliotheek Gent

La coupole, prémice du globe

L’exposition commence par trois projets antiques, non pas des globes mais des coupoles, dont les thématiques se rattachent fortement à celle du cosmos. L’une des premières mentions de coupole en Occident concerne la Volière de Varron (1er siècle av. J.C.). Dans son traité, il raconte qu’il faut traverser toute une esplanade avant d’arriver sous une coupole. Y sont représentées deux étoiles qui correspondent à la seule Vénus, visible au lever et au coucher du Soleil. Il ajoute que les mouvements de ces astres indiquent les heures sur le pourtour de la coupole, et qu’une girouette renseigne sur la direction des vents. Autre projet, la Maison Dorée de l’empereur Néron (64-68). L’archéologue Françoise Villedieu vient très certainement de mettre la main sur « la principale salle à manger qui était ronde et tournait sur elle-même, jour et nuit, en imitant le mouvement de la Terre », selon les dire de Suétone. Ici, c’est le monde qui tourne autour de l’empereur, affirmant son pouvoir sur le cosmos tel un démiurge. Troisième projet, et non des moins célèbre, le Panthéon de Rome par Hadrien bâti vers l’an 125. Longtemps appelé le temple sphérique, il souligne la tension entre deux hémisphères : l’un matériel, orienté vers le ciel, perforé d’un oculus ; l’autre abstrait, lisible en proportion derrière les colonnades.

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Etienne-Louis Boullée, projet de cénotaphe de Newton, coupe ©BNF, Estampes et photographie

 

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Géorama, paru dans L’illustration, 1846 ©D.R.

La sphère inventée

Selon Yann Rocher, l’acte de naissance du globe n’arrive que bien plus tardivement. En géographie, il correspondrait à la construction du Gottofer Globus pour un prince allemand en 1664, par le savant Adam Olearius. Ce globe est le premier dont les entrailles peuvent être visitées, le premier de cette taille à être rotatif, à l’oblique et à cumuler les représentations terrestres sur sa peau extérieur et célestes à l’intérieur. En architecture, c’est l’historien Jean-Marie Pérouse de Montclos qui, dans ses recherches sur la révolution française, émet une belle hypothèse. L’invention de la sphère pourrait venir d’un certain Pierre de la Ruette, dit de Beaumesnil.  Le comédien et archéologue abreuve l’Académie des inscriptions et belles-lettres de trouvailles archéologiques, parfois authentiques et parfois douteuses. La plus osée d’entre elles est assurément un temple sphérique qu’il prétend avoir visité en 1747, et que des bergers auraient découvert fortuitement à Limoges quelques années plus tôt. La sphère souterraine de plus de 14 m de diamètre serait taillée à même la roche. « Ce temple inventé au sens archéologique comme au sens premier, excite l’imagination. Peut-être s’agit-il d’une des premières architectures sphériques, ancienne ou moderne ? Voire, comme le démontre scrupuleusement l’historien Jean-Marie Pérouse de Montclos, le modèle d’un autre inventeur de sphère : Etienne-Louis Boullée » indique le catalogue. Se positionnant lui-même comme l’inventeur de la sphère, l’auteur du Cénotaphe de Newton ouvre, avec ses élèves, un florilège de sphères incroyable durant la période révolutionnaire, une époque où il faut trouver de nouvelles formes pour les temples de la république.

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Monumento colosal en memoria de Cristobal Colon, Chicago et Paris, Scientific American (detail), 1890 ©D.R.

 

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Elisée Reclus, Globe terrestre pour l’Exposition universelle de Paris, 1900. Coupe ©SIAF-CAPA-Archives d’architecture du XXe siècle Fonds Bonnier

Des globes à la foire

A la fin du XVIIIe siècle, s’opère un nouveau renversement. S’il s’agit du siècle des panorama, en géographie, on parlera de celui des géoramas.  En 1833, Charles Delanglard dépose un brevet pour une « machine à l’aide de laquelle on embrasse presque d’un seul coup d’œil toute la surface de la terre », qu’il appelle Géorama. La mappemonde est représentée sur la face intérieur de la sphère de 13 m de diamètre, sur une toile translucide peinte à la main et rétroéclairée par la lumière du jour. Au centre, le spectateur est invité à se tenir sur une plateforme pour observer la carte. Ce modèle immersif permet de mettre en relation optique des points habituellement distancés. Le Géorama de Guérin, dessiné par Hittorf en 1849, propose une autre adresse parisienne au pied des Champs Elysées. L’expérience est ici poussée jusqu’à la réinterprétation d’un théâtre classique. Le globe devient un instrument de loisirs urbains.

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Aerial Globe et Globe tower, Saint Louis World’s Fair et Coney Island, 1901-1908 ©D.R.

 

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Alex Schomburg, couverture de Science-fiction plus, n°2, 1953 ©D.R.

La tour et le globe

L’attrait pour ces constructions sphériques ne fera que s’accroitre, notamment lors des Expositions universelles qui sont l’occasion de tester ces structures. Exemple marquant, celui de Villard et Cotard qui, pour l’Expo de 1889, conçoivent un globe terrestre au millionième sur le Champs de Mars. Mais 1889, c’est aussi l’année de la Tour Eiffel. En couverture du Scientific American d’octobre 1890, où il s’agit de défier une Dame de fer ayant « réveillé l’orgueil des nations », le Monument colossal en mémoire de Christophe Colomb que l’architecte espagnol de Palacio formente pour Chicago a tout d’un mastodonte ovoïde posé un sur un piédestal de fer. Désirant surpasser la tour parisienne, l’architecte affecte un diamètre de 300 m rien qu’au globe lui-même. Même si le globe se veut de plus en plus grand, assumant ses capacités volumétriques jusqu’à engloutir l’exposition toute entière dans ses entrailles, la persistance psychologique de l’aiguille de fer ne s’efface pas. Elle s’accroche au globe, l’encadre, l’enserre, l’étreint même. Le Globe Tower de Coney Island, dont Koolhaas ébauche une explication dans New York Delire, marque la rencontre archétypale entre une sphère et une tour, exprimant la capacité de s’élever vers le ciel tout en contenant les fonctions, à nouveau de loisirs urbains, comme une scène de spectacle, un auditorium et un café rotatif.

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Pavillon des USA pour l’Expo universelle de Montréal, R.Buckminster Fuller,S.Sadao,P.Chermaye,T.Rankie,I.Chemaye,1967 ©Estate of Buckminster Fuller

 

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Nuke Proof Manhattan, dessin de Jean Lagarrigue, Esquire, 1969 ©D.R.

De l’anti-figuration au Space Age

Durant l’entre-deux guerres, le globe se fait discret. Les avant-gardistes suppriment toute figuration dans leur ouvrage. Pour autant, des personnalités comme Bruno Taut, qui participent à repenser les bases de la société qu’ils considèrent comme corrompue, s’inspirent de la nature ; non pas une nature atteignable par l’homme, mais l’ailleurs, le cosmos jusqu’à dessiné en 1920 ce qu’il nomme une « Cathédrale-Etoile ». Dans les années 50, la sphère s’inscrit notamment dans un cadre géopolitique. Structure géodésique et construction gonflable répondent aux attentes des militaires : légèreté et modularité. Les dômes géodésiques atteignent des sommets sous l’égide de Buckminster Fuller, lors de la conception du pavillon des Etats-Unis pour l’Expo 67 de Montréal. Dans les années 70, c’est au travers de la science-fiction que le globe fait son grand retour.  C’est l’époque du Space Age et de la conquête de l’espace, dont l’exemple le plus éminent est la saga de George Lucas, Star Wars et l’Etoile de la mort. Superstudio n’échappe pas à la fascination pour la conquête spatiale. Avec leur mode de représentations atypiques, les architectes radicaux italiens préparent en 1970 un court-métrage, Architettura Interplanetaria, en réaction à la « frustration de l’architecture terrestre » avant d’aboutir à une « géographie exceptionnelle ».

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Architettura Interplanetaria, Superstudio ©D.R.

Anti-globe VS Anthropocène

Dans les alcôves de la galerie d’exposition, sont présentés des travaux d’une série de contemporains, de James Turell jusqu’à Bryan Beaulieu. On y trouve un projet peu connu de Rem Koolhaas et de son partenaire Reinier de Graff : un centre des congrès et d’exposition aux Emirats arabes unis. La sphère est évidée par des sphères, manifeste de l’intérêt permanent de Koolhaas pour la conception d’un volume à l’intérieur d’un autre.

L’exposition se termine par deux avis contraires. Celui de Bruno Latour, dont la contribution au catalogue se fait par un texte intitulé Anti-Globe. Pour lui les globes sont trompeurs, ils sont des formes qu’on ne voit jamais réellement. Il met en doute leur capacité à représenter l’environnement, et en appelle à d’autres formes de représentation.  Face à lui, les travaux de l’ingénieur américain Bryan Beaulieu qui, dénonçant l’impact énergétique et climatique, a suggéré la création participative d’un globe au 1/1 000 000, dont les différentes facettes triangulées furent assemblées par des scolaires de l’université de Mineapolis. L’opération, qui a mobilisé 11 000 enfants, fut un succès. « Beaulieu se met ensuite à penser dix fois plus grand :  puisque Reclus a échoué un siècle plus tôt à façonner une terre au 1/100 000, pourquoi ne pas imaginer un projet à la même échelle dans le désert de l’Arizona » indique le catalogue. A l’été 2017, alors que sa maquette animée a traversé l’Atlantique pour être exposée à la Cité de l’architecture et du patrimoine, le Great Globe Project est plus que jamais d’actualité. Dernier projet en date, l’esquisse de Jacques Ferrier et de Manuelle Gautrand pour la candidature de Paris à l’exposition universelle de 2025 ; un globe « pas très instruit par cette histoire-là », commente Yann Rocher, qui invitent les architectes à venir regarder l’exposition. Faut-il remettre les pieds sur terre ?

 

Amélie Luquain

Bellastock : terre d’expérimentation

Bellastock, festival d’architecture éphémère, est créé́ en 2006 au sein de l’école d’architecture de Belleville par trois étudiants en mal d’expérimentations pratiques. Ils montent un festival d’architecture consistant en la création d’une ville éphémère. Les participants construisent à échelle 1 des structures qui sont leur habitat le temps de l’évènement. Entre le 13 et le 16 juillet 2017 dernier, le festival a pris place sur le site d’ActLab, l’atelier manifeste du réemploi de Bellastock situé sur le site de l’écoquartier fluvial de L’île-Saint-Denis, sous un viaduc de l’A86 enjambant la Seine.

Bellastock Thibaut Piel

Thibaut Piel, jeune photographe, y a saisi avec un brin d’humour « l’ambiance Woodstock version architecte : un village aux airs de souks, des gens nus, des bains de boue, de la fête, de l’alcool, des conférences, des bains à 45° face à la Seine et autres ateliers de poteries. Le tout sur 4 jours. » précise-t-il. Par le biais de ce reportage, le photographe s’intéresse aux différences culturelles et utilise la photographie comme témoignage. Ses photos argentiques noir et blanc sont développées dans son propre labo ou il développe une approche aussi bien artisanale que photographique. « L’absence de technologie et le caractère chimique du procédé permettent d’y faire surgir des erreurs, des choses aléatoires, en fait cette imprévisibilité et ce hasard poétique qui m’excitent tant ! » confie-t-il.

Les 500 participants, principalement des étudiants, ont dû concevoir, construire et habiter « La ville des Terres », une ville éphémère en terre crue, susceptible d’utiliser les 50 millions de tonnes de terre excavée pour les travaux du Grand Paris. « C’est un festival qui se construit de lui-même. Le premier jour il ressemble à un terrain vague, grouillant de petites mains qui fabriquent leurs abris avec les différentes ressources et techniques que le site propose. Le denier jour ç’est un vrai village, un mix entre les favélas du Brésil et les souks du Maroc. » souligne Thibaut Piel. AL

Reportage en images :

 

Bellastock Thibaut Piel
A peine arrivés, sacs et autre matériel de campement posés, les participants sont déjà au travail pour construire « La ville des Terres »
Bellastock Thibaut Piel
100% Récup: briques de terres, tasseaux de bois et tôle ondulée en PVC seront les seuls matériaux disponibles aux 500 participants pour construire leurs abris éphémères.
Bellastock Thibaut Piel
Première nuit dans leurs abris de fortune. (Presque) tout le monde est au sec, la fatigue est présente après cette première journée chargée en huile de coude.
Bellastock Thibaut Piel
Les Bénévoles finissent de monter les structures qui accueilleront les conférences prévues pour l’ouverture au public le samedi.
Bellastock Thibaut Piel
Le village s’organise. Des rues apparaissent (ici la « Rue S7que »). Tout est quasiment finit, la ville des terres prends des allures de souks.
Bellastock Thibaut Piel
Soleil, musique, l’après-midi tout le monde se détend. Un terrain de badminton improvisé prend vie sous la bretelle de l’A86.
Bellastock Thibaut Piel
Créations en verre fondu.
Bellastock Thibaut Piel
Musique zen balancée sur le site par « Radio Charrette » et cours de yoga général improvisé dans l’espace de méditation.
Bellastock Thibaut Piel
Dimanche: Le lever se fait tard, la nuit à été courte. Le festival est finit, c’est l’heure de la déconstruction. Briques, tasseaux, tôles … tout est récupéré afin de re servir.
Bellastock Thibaut Piel
Dernier bain et moment de détente, c’est l’heure de rentrer chez soi ! La fatigue et la nostalgie se lisent dans les yeux des festivaliers, le retour à la vie réelle va être dur …

 

 

Retrouvez le reportage complet sur https://www.bruzklyn-labz.com/bellastock

Le sommet mondial du design de Montréal : le congrès

Le sommet mondial du design de Montréal : le congrès

Le premier sommet mondial du design qui se tiendra à Montréal pour 10 jours, du 16 au 25 octobre 2017, a lancé 108 sujets de débats pour aider à encadrer les discussions et générer des propositions et des solutions aux défis mondiaux.

Ils sont regroupés en 6 thèmes interdisciplinaires principaux : le design et la terre, la participation, la transformation, la beauté, la vente, les extrêmes. Seront interrogées les questions de densité, d’infrastructures vertes, de résilience, d’action collective, de patrimoine, d’architecture éphémère et bien d’autres sujets passionnants.

Ce congrès annonce 3500 professionnels, 500 conférenciers experts, 108 sujets provocateurs et 35 conférenciers vedettes. Parmi eux, seront présents :

Alejandro Aravena, Elemental (Chili), Moshe Safdie, Safdie Architects (Canada), et Phyllis Lambert, Centre Canadien d’Architecture (Canada), mais aussi Jan Gehl, Gehl Architects (Danemark), Ruedi Baur, Intégral (France), Dirk Sijmons, H+N+S Landscape Architects (Pays-Bas), Claude Cormier, Claude Cormier + Associés (Canada), Jean Blaise, Le voyage à Nantes (France) et bien d’autres.

L’Odyssée fantôme : paysages de demain

L’Odyssée fantôme : Paysages de demain est une exposition du collectif Sauvage Garage qui était présentée du 15 au 26 septembre à Bordeaux, dans le cadre de la biennale Agora.

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« Le Commandant du vaisseau P4Y54G35 souhaite la bienvenue aux visiteurs qui nous rejoignent. Mon équipage et moi-même sommes partis vers des espaces futurs afin de mieux comprendre la façon dont l’homme va agir, où il va trouver refuge et comment il va faire évoluer son habitat face à de nouvelles contraintes. » Commence ainsi l’odyssée fantôme, autour d’une fable rédigée par Pascal Vion et éditée par Anne Lecomte dont la vision futuriste remet en question le lien entre l’homme et la ville. « Les bâtiments se meuvent continuellement (…) Une vie indépendante de celles des hommes qui les occupent (…) Les constructions se jouent des habitants (…) L’hypnotisme architectural les contraint à rester (…) Inconsciemment, nous devenons pantins au milieu de ces décors gigantesques et minimalistes » poursuit la fiction, qui imagine un monde dystopique à mi-chemin entre le rêve (ou le cauchemar) et la réalité, où l’architecture est le personnage principal.

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Face à la problématique de la surdensité et de l’expansion des villes, serait engendré une amplification du phénomène d’expropriation. A la fois protestation et témoignage d’une vie antérieure, la petite maison colorée tente de résister à l’expansion d’une ville grise et froide (c) Julien Renard

Ainsi, parti en exploration dans le futur, l’équipage livre ses impressions au fur et à mesure de ses découvertes, proposant un retour en images plongeant le visiteur dans le fantasme des paysages de demain. L’installation prend place dans un espace orthogonal, la Halle des Chartrons à Bordeaux. Disposées selon un plan cartographique inspiré d’un système planétaire, 12 bornes « fantômes » relatent les expériences de chacun des équipiers. Elles utilisent une technologie « fantasmatique », un procédé photographique capturant le mouvement des paysages entrevus. Concrètement, il s’agit de boîtes noires dans lesquelles est agencé un décor tridimensionnel, des effets lumineux et des hologrammes. Un diorama contemporain, en somme, artifice réaliste fabricateur d’illusion, que les commissaires de l’exposition «Dioramas» qui vient de s’achever au palais de Tokyo (Paris) définissent ainsi : « il se caractérise par la mise en scène d’une situation et de son environnement d’origine (…) Il est une reconstitution artificielle d’un lieu ou d’une temporalité qui a existé ou aurait pu exister ». Une définition à laquelle pourrait se rajouter le verbe « exister » accordé au futur.

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Le dispositif met en scène un environnement naturel. Au fur et à mesure que le spectateur découvre cette scène, des données numériques s’accumulent pour le renseigner, le compléter ou l’effacer. Goggle map, la géolocalisation, Instagram et autres applications intelligentes multiplient et complexifient les données du territoire. (c) Ava Roghanian et Bertrand Courtot

L’installation invite le visiteur à se promener dans les décors urbains, sauvages, oniriques de notre futur quotidien. Des paysages hypothétiques nés des grandes réflexions actuelles, comme le changement climatique, l’avancée des sciences en terme d’intelligence artificielle ou de de nanotechnologie ou encore l’expansion croissante des villes et la surdensité. Une exposition qui, dès les premiers regards, émeut par sa plasticité, et à bien y regarder, interroge les bouleversements du XXIe siècle.

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Cet environnement s’anime autour de l’idée que des hommes ont choisi de donner un autre sens à leur vie pour nous sauver de notre propre destruction. Certains sont allés s’isoler en pleine nature et ont sacrifié leur vie charnelle. Ces sortes de « moines », par le biais de la méditation, sont devenus des gardiens s’efforçant de nous protéger de nous-mêmes. (c) Sophie Tricoire

 

Amélie Luquain

Tous visuels courtesy du collectif Sauvage garage

Voie urbaine : les chroniques d’une ville par ses habitants

Voie urbaine : les chroniques d’une ville par ses habitants

Porté par Lucas Bacle (agence brumm*) et Killian Wieber, le projet Voie Urbaine a emmené le public d’Agora 2017 dans un voyage énigmatique et envoûtant au cœur de la ville de Bordeaux.

Voie urbaine détourne un tramway pour le transformer en un espace de diffusion itinérant, à mi-chemin entre salle de cinéma et salle d’exposition. Recouvert d’une écriture énigmatique – un texte que des milliers de personnes ont vu, mais qui, pour l’instant, n’a pas été déchiffré –  sur un fond noir intense à l’image des tableaux de Soulages, il a parcouru la ville de Bordeaux sur les lignes A, B et C, invitant les usagers à l’explorer. 19 courts-métrages originaux totalisant plus de 2h15 de film y étaient diffusés. Les écrans posés sur des socles noirs délivraient durant les voyages quotidiens des passagers des bribes de récit sur la ville de Bordeaux. Les témoignages s’y bousculent et viennent dessiner en creux une image instantanée de la métropole. Avec l’idée que l’homme fait la ville et inversement, que l’un sans autre n’existerait pas, les réalisateurs s’interrogent sur les relations entre les usagers et les lieux qui les abritent. Ils racontent la ville par le biais de personnages fictionnels, tentant de saisir « l’air du lieu ». Ces personnages et leurs histoires forment les parties d’un récit plus vaste. On y voit un commercial qui, captif d’une boucle spatio-temporelle, fait écho à la ville générique, en référence à Koolhaas. Est également mise en scène la légende urbaine de prisonniers emmurés dans le béton de la base sous-marine construite par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais aussi des vues aériennes de Bordeaux durant la guerre froide à partir d’images d’archives. Un contenu hétéroclite mais sommes toutes unitaire. Composées d’un nombre fini d’éléments à un instant T, les images se superposent et composent un tableau aux contours flous, car non exhaustif. Elles sont la résultante d’un espace localisé, d’une société et d’une époque. S’inscrivant dans la promotion de Bordeaux via Agora, certes, ces films en proposent surtout un regard critique à partir de celui de ses habitants. En témoignent des enfants qui projettent Bordeaux à l‘horizon 2050. En 10 jours, le Tramway Noir de Voie Urbaine a transporté plus de 15 000 personnes au sein de la métropole Bordelaise.

 

voie urbaine bordeaux agora 2017

voie urbaine bordeaux agora 2017

A travers des codes narratifs du cinéma, le projet rend accessible au grand public des notions d’urbanisme, d’architecture et d’histoire. Il n’est que la première phase de la manifestation Voie Urbaine. Un jeu vidéo, bientôt disponible en téléchargement constituera son aboutissement, condensant l’ensemble des messages diffusés durant l’évènement au travers d’un seul médium. A venir également, un site web interactif, qui permettra de lire l’ensemble des films de manière non linéaire mais géographique, via une carte. Ce site a vocation à s’étoffer. Toutes les nouvelles vidéos réalisées dans le cadre de Voie Urbaine s’ajouteront aux premières de manière sédimentaire, afin de restituer une image kaléidoscopique de la ville de Bordeaux.

voie urbaine bordeaux agora 2017

voie urbaine bordeaux agora 2017

* brumm est un studio, il réunit des architectes et des réalisateurs qui mettent en image la vie qui bruisse entre nos murs. Par la maîtrise des techniques de captation issues des métiers du cinéma et l’élégance de sa narration, brumm développe une vision qui lui est propre.

 

Amélie Luquain

Courtesy Voie urbaine

 

Les paysages augmentés de Bas Smets

Les paysages augmentés de Bas Smets

À l’heure de l’anthropocène, le paysage devient un élément essentiel du projet urbain, explique le paysagiste Bas Smets en introduction à l’exposition «Paysages augmentés» présentée à la biennale Agora à Bordeaux, dont il assure le commissariat. La notion de paysage y est explorée à travers une double approche, mise en images par les rares réalisateurs qui ont fait de l’architecture et du territoire leur champ d’investigation : Bêka Lemoine et Christian Barani. « Avec Ila Bêka et Louise Lemoine, nous présentons cinq portraits de paysages urbains, révélant l’influence de la géographie et du climat sur les pratiques et les comportements des habitants de la métropole : l’apprivoisement du gel et de la glace lors de la métamorphose hivernale de Saint-Pétersbourg, l’inventivité des économies informelles suite aux pluies tropicales de Bogota, les activités contrastées de la ville de Naples, entre torpeur et chaos au pied du volcan, l’intensité du travail et des petits métiers dans la jungle urbaine de Séoul, mais aussi les mesures de protection contre le soleil et la chaleur dans la médina de Rabat». Des courts-métrages, qui, comme souvent chez Beka/Lemoine, traitent l’urbain à partir de l’humain. Mais si dans Houselife, le pari de suivre le quotidien de la femme de ménage de la maison Lemoine (dessiné par Koolhaas) pour comprendre l’architecture fut pertinent, pas sûr que ce process le soit tout autant ici. Le projet apparait plutôt comme une redite de leurs précédents travaux, et à l’image, n’interroge pas la question du paysage, pour se cantonner à celle des pratiques sociales.

paysages augmentés_bas smets_agora 2017 Bordeaux
courtesy Canalcom

« Avec Christian Barani, nous avons exploré des projets de paysages dans cinq métropoles contemporaines. Ils répondent notamment à la nécessité de contenir les montagnes friables à Hong Kong, l’ambition de transformer l’île de Singapour en jardin, la résistance du réseau de lacs et de rochers face au développement d’Hyderabad, l’opportunité de donner de l’amplitude à la nature à Bordeaux et à l’idée de projet de paysage comme nouvelle image pour Bordeaux » explique Bas Smets. Fruit d’une coproduction menée entre le paysagiste et le vidéaste, parcourant ensemble les lieux qu’ils interrogent, la notion de « paysage augmenté » défendue par Bas Smets devient explicite dans les images de Barani. Notamment dans la séquence portant sur Hong Kong, qui met en avant la résilience du territoire : des coteaux friables augmentés de coques de béton, une ingénierie coûteuse qu’il faut renouveler en permanence. « Les collines de l’île de Hong Kong sont faites de roches friables. Après une série de glissements de terrain catastrophiques dans les années 1970, le gouvernement de Hong Kong a mis en place un organisme géotechnique spécial pour faire face aux problèmes de sécurité des pentes. Elles ont été couvertes avec une couche protectrice, une coque technologique disposant d’un système de surveillance intégré. Des techniques effaçant véritablement la frontière entre le naturel et le l’artificiel. Les collines de l’île ont été transformées en un paysage hautement équipé, un territoire construit de pentes de béton et de réservoirs d’eau artificiels, traversé de sentiers récréatifs. L’ingénierie du territoire a été la condition du développement de Hong Kong » peut-on lire sur le journal de l’exposition. De plus, ces cinq derniers films sont accompagnés d’une recherche cartographique. Ils sont des sources de projet, point de départ pour imaginer des paysages augmentés.

 

Ces deux séries de courts métrages sont diffusés dans deux espaces pentagonaux permettant aux visiteurs de s’immerger dans les paysages. Bêka et Lemoine présentent simultanément leurs films sur cinq écrans, tandis que Barani déploie de façon panoramique un film unique sur cinq écrans. Ce dispositif ne permet pas de tout voir. Les paysages se dévoilent aux visiteurs au gré de leurs mouvements. « L’exposition révèle les influences mutuelles de l’homme et du paysage. Elle invite à imaginer l’avenir du paysage et affirme l’ambition de son projet » conclue Bas Smets.

 

Amélie Luquain

 

Le sommet mondial du design de Montréal : l’exposition

Le sommet mondial du design de Montréal : l’exposition

Un salon se tiendra au Palais des Congrès de Montréal du 17 au 20 octobre 2017 pour les professionnels et le 19 octobre pour le grand public. Les visiteurs sont invités à découvrir, voir et toucher le design à travers ses innombrables innovations. Des villes intelligentes aux maisons branchées en passant par les innovations de haute technologie, qui touchent à la fois les petites villes et les paysages urbains, l’Expo présentera des solutions de design de pointe, axées sur le développement durable et l’écologie. Près de 500 exposants, soit pas loin de 4500 professionnels, présenteront leurs innovations. 30 000 visiteurs sont attendus, incluant architecte, designer, paysagiste, graphiste, urbaniste, développeur, représentant du gouvernement, medias … Une belle opportunité de réseaux, de contacts et de clients potentiels.

 

Durant les 10 jours de l’événement, le Hall d’exposition sera le cœur d’activités du Sommet mondial du design. Il se tiendra au Palais des Congrès de Montréal, choisit pour ses attraits emblématiques : le Jardin Nature Légère, une forêt d’arbres roses conçue par l’architecte paysagiste Claude Cornier, de même que la façade de verre multicolore. Tel un vitrail, la façade crée un jeu de lumière qui diffuse un kaléidoscope de couleurs à l’intérieur et à l’extérieur du palais. Au sein du hall, des zones d’expositions et d’animations, répartis en 8 espaces, jalonneront une grande Main rouge.

  • la main rouge: forte de l’identité de la ville hôtesse, la Main rouge célébrera la vie urbaine comme lien principal du Palais entre les foyers. Sur cette avenue éphémère seront exposés les entreprises, les produits et les services innovants qui consolident la vie urbaine et l’environnement. les équipements urbains d’éclairage et d’aménagement, les entreprises de mobilité actives et collectives.
  • la colline des 4 saisons: une colline en estrade accueillera les congressistes dans une mise en lumière saluant les 4 saisons qui fondent l’identité et la mouvance de la ville de Montréal ; cet espace comportera un amphithéâtre de présentation de produit et de service. Les exposants de ce secteurs auront une dominante en éclairage et valorisation de la vie nocturne, tous respecteront les objectifs de Dark Sky et d’économie d’énergie.
  • l’espace technologique, réservé à la présentation de technologies innovantes
  • le parvis d’accueil: les congressistes seront accueillis dans le hall d’exposition sur un grand parvis circonscrit par les commanditaires et participants majeurs, dont les pavillons du Canada, du Brésil et de la France. Sur le parvis, une installation signalétique présentera les contenus et les activités du sommet et présentera deux sculptures de commanditaires ainsi que l’exposition Mandela.
  • le quartier ouest: cette aire d’exposition sera le haut lieu des exposants qui sont les leaders et les pionniers des produits et des services qui transforment nos villes, nos espaces et nos modes de vie.
  • le secteur des 6 disciplines: la place des 6 disciplines célébrera la première mondiale que constitue l’union des 6 principales disciplines du design autour de la question de la valorisation des paysages construits et de la vie collective par le design. 6 « hubs », un par disciplines, serviront de point de rencontre et de diffusion des activités en fonction des territoires de compétences et des thèmes du sommet. Des estrades permettront de visionner des contenus sur les 6 écrans
  • l’agora, lieu d’échanges et de débat
  • le marché des nouveautés ou potager éphémère: ce secteur présentera une forte densité d’exposants, le plus diversifiés possible où les congressistes seront invités à venir dénicher le nouveau produit, ou la nouvelle idée de design. Cette zone favorise une grande diversité et les petits espaces d’exposants. Idéalement les 10×20 et les 10×10. Une grande tablée des designers montréalais sera le centre de ce « marché aux puces »

 

Les exposants du sommet mondial du design de Montréal

Parmi les 500 exposants, la rédaction vous conseille :

 

Association des Architectes en Pratique Privée du Québec ; Valorisation of Innovation in Furnishing ; International Federation for Housing and Planning ; Ordre des Architectes au Québec ; Ordre des Urbanistes du Québec

Atmosphäre, aménageur d’environnements publics et d’aires de jeux ludiques ; Annexe Ecrans Urbains, Les écrans verts et Omega, systèmes de clôtures et écrans ; holm lighting, lumca, lumenpulse, quattro lighting, éclairage urbain ; Concept urbain et Maglin, mobilier urbain

engineered assemblies, façade ; hydrotech membrane

grip metal ; kadriform, fabrication de composantes architecturales et de produits divers en acier ; cecobois et decospan, solution placage bois ; polycor, pierre

Indik et surfaces carpell, revêtements de surfaces sportives ; sherwin williams, peintures et revêtements ; mercier et unik parquet, planchers bois ; Cosentino

cubo, vente et installation de portes et fenêtres ; kadrium, manufacturier de portes sur mesure en aluminium et en verre ; innovo, cloisons modulaires

nureva, nouvelle technologie

 

 

Et aussi :

Spécial projets : ICI et AILLEURS, Montreal Autochtones

Expo ART+DESIGN

How it’s made

VIA : No taste for bad taste – à retrouver dans le numéro Hors-Serie d’Intramuros

 

Lire aussi : Le premier sommet mondial du design s’installe à Montréal 

Architect@Work : 10e édition

Architect@Work : 10e édition

Quand les architectes rencontrent les innovations

 

Dans une atmosphère feutrée et raffinée, le salon Architect@Work invite les architectes, architectes d’intérieurs et agenceurs au Paris Event Center les jeudi 21 et vendredi 22 septembre 2017, pour sa 10e édition. Garantissant une visite enrichissante et hautement qualitative, les nouveautés qui seront présentées par les industriels sont choisies par un comité de sélection.

 

Programme :

  •  « INTUITION, plus qu’il n’y paraît »

La cinquantaine de matériaux, procédés ou systèmes présentés pour cette exposition auront comme but de tromper le visiteur. Ils devront contredire les premières intuitions de l’observateur, les fabricants modifiant l’esthétisme et les caractéristiques des matières pour répondre aux nouveaux besoins.

 

  •  « Regard sur 10 ans d’architecture par Michel Denancé »

Michel Denancé se promène dans ses archives 2007-2017 ; une sélection à travers 10 ans de photographies de bâtiments, qui ont pour seul point commun d’avoir été documenté par un même photographe.

 

  •  Cyrille André, art et architecture

Affirmant le lien entre l’art et l’architecture, des œuvres monumentales du sculpteur marseillais Cyrille André seront exposées.

 

  • Diplômes de l’ENSA Paris Val de Seine

Exposition des meilleurs diplômes de l’ENSA Paris Val de Seine, dans le cadre d’un partenariat avec les écoles d’architecture de Paris

 

  •  Conférences

Des architectes et spécialistes reconnus pour leurs réalisations interviendront à Architect@Work, notamment :

– Cécile Brisac, architecte, agence Brisac-Gonzalez (GB), invitée dans le cadre d’une Carte Blanche Archinov

– Jean Guervilly, architecte, agence Guervilly & Mauffret, invité par la SFA

-Société Française des Architectes-

– Jean-Patrice Calori, architecte, agence CAB Architectes

– Jean-Gabriel Causse, designer, spécialiste couleurs

A noter également un important débat sur les projets de la Métropole Grand Paris avec l’intervention de son Président, Patrick Ollier.

 

  • Remise du prix DUO@WORK

Organisé par l’UNSFA Ile-de-France, ce prix associe recherche architecturale et création industrielle innovante. Il récompensera des projets récents, en cours d’élaboration ou de mise en œuvre.

 

 

Retrouvez Architect@Work à Marseille les 15 et 16 novembre 2017, à Lyon les 7 et 8 juin 2018 et à Nantes durant l’hiver 2018.

 

Le premier sommet mondial du design s’installe à Montréal

Le premier sommet mondial du design s’installe à Montréal

Le premier sommet mondial du design s’installe à Montréal pour 10 jours, du 16 au 25 octobre 2017. Il interrogera le rôle du design dans le développement de nos sociétés et plus particulièrement le design thinking*. Quelles sont les idées et les actions novatrices qui nous permettront de bâtir un avenir meilleur? Comment le design peut-il répondre aux grands défis de notre époque en tant qu’agent de transformation axé sur les besoins quotidiens en matière de culture, de politique, de société, d’économie et d’environnement? Comment le design peut-il modeler l’environnement bâti du futur ? Le sommet présentera une occasion d’exprimer et de promouvoir la valeur du design grâce à la création de ponts et de synergies entre les différentes disciplines de conception. Une approche multidisciplinaire globale sera utilisée pour aborder les problèmes mondiaux tels que l’évolution dynamique de la population, la lutte contre le changement climatique et la création de villes intelligentes et innovantes.

Programme

 

Sommet des organisations internationales : 23 au 25 octobre 2017

Une cinquantaine d’organisations internationales, venant des différentes branches du design, de l’architecture, de l’urbanisme, du paysagisme, ainsi que des représentants inter-gouvernementaux et des organisations comme l’UNESCO, l’OECD, l’UNEP, l’ICLEI se rassembleront. Elles auront pour objectif d’écrire et de promulguer la première déclaration internationale sur le design, un énoncé conjoint de position qui mettra en valeur le rôle, la capacité et la valeur unique du design et des disciplines qui lui sont liées. La déclaration proposera également un cadre de mise en œuvre sur 10 ans fondé sur une collaboration internationale continue, que chaque firme, ONG et gouvernement pourra appliquer. Elles élaboreront un plan d’action international qui exploite le pouvoir du design pour faire face aux défis mondiaux urgents.

 

Congrès : 16 au 20 octobre 2017

Le congrès se voudra un incubateur international pour repenser la mission du designer et ses process de conception. 30 conférenciers principaux, dont Ruedi Baur, designer français ; Jan Gehl, architecte et urbaniste danois ; Alejandro Aravena, architecte chilien ; Belinda Tato, architecte et urbaniste écosystème espagnol … et 1000 conférenciers experts débâteront autour de 6 disciplines – architecture, design graphique, design industriel, design d’intérieur, architecture de paysage, urbanisme – et 6 thèmes – design pour la terre, design pour la participation, design pour la transmission, design pour la beauté, design pour la vente, design pour les extrêmes. Le congrès étudiera 108 sujets définis pour regrouper les discussions et les débats, autant de soumissions de propositions concrètes pour le sommet.

 

Exposition pour les professionnels : 17 au 20 octobre 2017

Exposition pour le grand public : 19 octobre 2017

Un salon se tiendra au Palais des Congrès de Montréal. Près de 500 exposants, soit pas loin de 4500 professionnels, présenteront leurs innovations, avec un focus sur le développement durable et l’écologie. 30 000 visiteurs sont attendus, incluant architecte, designer, paysagiste, graphiste, urbaniste, développeur, représentant du gouvernement, medias … Une belle opportunité de réseaux, de contacts et de clients potentiels.

 

Charrette étudiante : 20 au 22 octobre 2017

108 sujets novateurs ont été définis pour aider à encadrer les discussions et à générer des propositions et des solutions aux défis mondiaux. Tous les délégués du congrès sont invités à participer à autant de groupes de travail qui définiront ces propositions et les soumettront au Sommet des organisations internationales pour aider à renforcer et à définir la déclaration internationale et le plan d’action. Six solutions parmi les propositions de 250 étudiants du Canada et de l’étranger seront sélectionnés et présentés au Sommet. Des bourses sont disponibles pour participer.
Art+food+design : Montreal Night : 17 octobre 2017

Dans une volonté pluridisciplinaire, des chefs et des designers travailleront ensemble pour innover, évocation de la culture culinaire du Quebec.

 

Expo by night : the gala : 18 octobre 2017

Le gala réunira tous les partenaires et membres du Sommet pour une soirée exclusive dans l’espace Expo. 24 prix soit 4 par discipline seront décernés, une reconnaissance qui contribuera à améliorer le statut de la profession du design.

 

Programme d’activités : 16 au 25 octobre

Dans toute la ville, les entreprises de design donneront accès à leur bureau ; une occasion unique de découvrir le design montréalais, d’étendre les réseaux et de commencer de nouvelles conversations. Le 20 octobre, en particulier, les participants au congrès auront l’occasion de participer à des parcours sur mesure qui les amèneront au cœur du secteur du design de la métropole, grâce à des visites spéciales et des rencontres avec des professionnels de la région

 

Pantheon of design : 1-25 octobre 2017

Le panthéon du design célèbrera 150 des plus influents concepteurs canadien et international, dans le cadre du 150e anniversaire du Canada. Une exposition physique prendra place durant l’événement et une exposition permanente virtuelle sera disponible en ligne.

 

L’évènement s’inscrit dans une année historique pour Montréal, ville UNESCO du design qui fête en 2017 trois commémorations simultanées : le 150e anniversaire du Canada, le 375e anniversaire de la ville de Montréal le et 50e anniversaire de l’Expo 67.

*processus de co-creativité non linéaire développé à Stanford dans les années 80 par Rolf Faste sur la base des travaux de Robert McKim

 

 

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