Appel à projet : Trophée béton Écoles récompense les jeunes diplômés en architecture

Appel à projet : Trophée béton Écoles récompense les jeunes diplômés en architecture

 

Le Trophée béton, organisé par les associations Bétocib, CIMbéton et la Fondation Ecole Française du Béton, sous le patronage du Ministère de la Culture et de la Communication, a pour but de révéler les jeunes diplômés des écoles d’architecture françaises, de les parrainer et de leur offrir une visibilité à l’orée de leur vie professionnelle. 


Le concours s’adresse à tous les étudiants des écoles d’architecture françaises inscrits en projet de fin d’étude (PFE), ou jeunes diplômés de moins de un an. Les candidats peuvent se présenter soit de manière individuelle, soit en équipe constituée au minimum d’un étudiant architecte et pouvant également intégrer un étudiant architecte et/ou un étudiant ingénieur.

Les candidats architectes n’ayant pas constitué d’équipe mais souhaitant bénéficier de l’accompagnement d’un étudiant ingénieur, peuvent en faire la demande.La remise des prix de la 7è édition du Trophée aura lieu en janvier 2019 à la Maison de l’architecture en Ile-de-France. Ne pourront être sélectionnés que les étudiants ayant obtenu leur Projet de Fin d’Étude (PFE) aux sessions 2017 et 2018.

Le Trophée béton Écoles invite les futurs professionnels à s’interroger sur les qualités esthétiques, techniques et environnementales du matériau béton. Il prime les PFE (projet de fin d’étude) dont l’architecture et les performances constructives mettent en valeur l’utilisation du matériau béton. Tous les projets de fin d’étude peuvent être présentés, quels que soient leur échelle ou leur programme, pourvu qu’ils répondent au cahier des charges.

Grâce à ses déclinaisons multiples, le béton occupe une place dominante dans l’architecture et offre une grande liberté aux concepteurs, tant sur le plan esthétique que technique. Bien que centenaire, le béton est un matériau jeune. Matériau de prédilection du XXe siècle, il a largement participé au développement de l’architecture moderne. Par son caractère universel, ce matériau continu et polyfonctionnel, s’adapte aussi bien à l’architecture organique qu’au rationalisme ou au minimalisme. La richesse de ses potentialités plastiques et structurelles, qui conservent toute leur actualité au XXIe siècle, mérite d’être explorée en permanence. C’est pourquoi, afin de sensibiliser les jeunes générations aux qualités intrinsèques du matériau et de favoriser le développement d’une réflexion architecturale innovante pour son utilisation, les associations Bétocib, CIMbéton et la fondation EFB sont à l’origine de la création d’un Trophée béton annuel faisant appel à l’imagination des étudiants des écoles d’architecture.

Ce concours a aussi pour objectif d’aider les étudiants à développer leur réflexion et à faire connaître leurs idées en matière d’architecture. Il leur offre une première tribune professionnelle.

Les projets inscrits au Trophée béton Ecoles ont pour base le PFE de l’étudiant, qui peut être complété pour répondre au cahier des charges.

Pour une adéquation au cahier des charges, les candidats peuvent développer certains aspects techniques de leur projet de fin d’étude (PFE), avant ou après obtention de leur diplôme. Ils pourront s’ils le souhaitent, s’allier des compétences supplémentaires en constituant des équipes pluridisciplinaires. Par ailleurs, les étudiants inscrits en bi-cursus architecte-ingénieur pourront également participer au concours.

Les candidats seront évalués selon des critères tels que leur démarche personnelle dans l’utilisation judicieuse du béton, la qualité architecturale de leur projet, leur approche structurelle et constructive ainsi que sur la prise en compte des exigences thermiques et environnementales des réglementations en vigueur.

Leur réflexion sur les possibilités multiples du matériau, les différentes innovations, sur la peau : texture, matières, finesse, épaisseur, couleur, sera également prise en compte. Ils devront se conformer aux éléments de rendu (voir section rendu).

 

Les prix se répartissent de la manière suivante :

  • 1er prix : 5000€
  • 2e prix : 4000€
  • 3e prix : 3000€
  • 4e prix : 2000€

Pour s’inscrire et retrouver toutes les modalités de participation au concours rendez-vous sur www.trophee-beton.com 

Les questions concernant le règlement peuvent être adressées par email au secrétariat du concours jusqu’à la date limite de clôture des inscriptions : info@trophee-beton.com.

 

 

 

Concours de Micro-architecture : Mini Maousse 7

Concours de Micro-architecture : Mini Maousse 7

Mini Maousse invite une jeune génération d’étudiants en architecture, art, design, paysage ou ingénierie à s’engager dans un processus de recherche-action. Cette année Mini Maousse propose de concevoir une Virtual Schŏla, une ebox à l’ère du cloud.

Ce concours est le seul qui invite une jeune génération d’étudiants en architecture, art, design, paysage ou ingénierie à s’engager dans un processus de recherche-action. Une confrontation pluridisciplinaire qui est un facteur de richesse de par la diversité des points de vue. L’objectif de ce concours est de concevoir une petite architecture qui fasse le maximum. Prouver par l’exemple que la petite échelle peut se décliner en architecture à travers de multiples projets et objets rivalisant d’inventivité et de poésie. À chaque session, un thème est proposé: «L’éloge du petit», «Minimaisons roulantes», «Pop-up box pour rituel d’été», «Construire XXS pour les plus petits», «Les cuisines de rue», «La nouvelle maison des jours meilleurs»

Mini Maousse c’est :

• une plate-forme de réflexion sur une thématique de société proposant un symposium réunissant chercheurs et acteurs du monde construit; • un concours d’idées avec un jury prestigieux et de nombreux experts;

• un laboratoire expérimental pour la réalisation de projets réels associés à une école d’ingénieurs, l’École supérieure du bois ;

• une valorisation exceptionnelle à travers une exposition à la Cité de l’architecture & du patrimoine, un ouvrage et un site web.

Les oublIés d’Internet

En 2016, Ken Loach recevait la palme d’or pour Moi, Daniel Blake, film dénonçant l’exclusion liée au chômage, à la maladie, à la vieillesse et à la fracture numérique. À cause de problèmes cardiaques, Daniel Blake, ouvrier, doit s’arrêter de travailler. Mais les services sociaux anglais le privent de l’allocation d’invalidité à laquelle il a droit. Il peut faire appel mais la procédure sera longue. Il décide donc en attendant de s’inscrire au chômage. Or pour cela il faut compléter un formulaire qui ne peut être rempli que numériquement. Comment faire quand on n’a pas l’habitude de se servir d’Internet ? Daniel Blake est confronté à des difficultés de poids pour obtenir ses droits. La fracture numérique, c’est la disparité d’accès aux technologies informatiques, notamment à un ordinateur ou à Internet. Elle se calque bien souvent sur la fracture sociale et se manifeste entre pays riches et pays pauvres, zones urbaines et zones rurales. Avoir accès à Internet peut pourtant aider à défendre ses droits, ses idées, s’informer, communiquer, remplir des formulaires administratifs, acheter à prix compétitif, etc. Être exclu de la société numérique, c’est donc aujourd’hui être victime de nouvelles sources d’inégalités, qu’elles soient économiques, sociales ou culturelles. En France, être connecté à Internet n’est pas accessible à tous : 19,3 % des foyers ne possèdent pas d’accès à Internet, d’après le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, 78 % de ces personnes ont plus de 60 ans, 90 % n’ont pas le bac et 44 % disposent d’un revenu inférieur à 1500 euros par mois. Si l’usage d’Internet se répand dans tous les secteurs, y compris dans les zones rurales, souvent habitées par des personnes âgées, les services, notamment publics, se dématérialisent de plus en plus, forçant les habitants à se connecter au Web1. Or, certaines personnes, comme le montre l’exemple de Daniel Blake, sont totalement dépassées lorsqu’il s’agit d’effectuer une télédéclaration ou un règlement sur la toile. Ces démarches peuvent vite devenir un parcours du combattant… Comment éviter des situations tragiques, presque désespérées, telles que celles que le film de Ken Loach nous expose ?

MInI Maousse 7

Le concours Mini Maousse lance cette année le défi de proposer des microarchitectures conviviales pour lutter contre la fracture numérique. L’enjeu est de recréer une vie de quartier autour d’un module technologique dans les communautés rurales ou les zones urbaines sensibles. Sorte de maison d’associations virtuelles, cet objet hybride autonome offrirait un espace d’(in)formation et de divertissement, d’où le choix de l’intitulé du concours : «Une e-box nomade à l’ère du Cloud, une Virtual Schola». Il s’agirait d’un espace d’apprentissage et de connaissance où la notion de loisir serait insufflée pour apporter aux usagers du plaisir, voire du réenchantement. Sa mobilité permettrait d’aller au plus proche des utilisateurs, d’aller vers eux. Cet équipement, bien sûr en lien avec une ou plusieurs associations et la municipalité, proposerait au voisinage de nombreux services grâce à l’apport des technologies de communication et d’une connexion internet de qualité. Initialement handicap pour les « oubliés d’Internet », la dématérialisation pourrait ainsi devenir source de proximité et offrir des avantages aux zones reculées en leur permettant d’accéder à des services jusque-là inaccessibles. Cette e-box pourrait, en fonction du moment de la journée et du jour de la semaine, se transformer en e-école, bibliothèque numérique, salle de cinéma ou d’exposition, espace de coworking, cabine de visiophone publique et gratuite. Elle proposerait une entraide pour former à l’utilisation de l’ordinateur et d’Internet tout en offrant les services d’e-écrivains publics pour remplir numériquement les formulaires administratifs. À quoi ressemblerait l’architecture de cette e-box nomade ? Quels usages pourrait-elle offrir ? Comment s’installerait-elle dans l’espace public ? Pourrait-elle proposer des extensions extérieures ? Comment rendre compte de la magie du numérique ? Tout cela est l’enjeu central du concours.

Cahier des charges

Le site

Choisissez le(s) site(s) de votre choix ; il est important de conceptualiser votre projet dans un vrai site, en zones rurales ou en zones urbaines défavorisées.

La mobilité

Votre projet doit se transporter sur une plate-forme mobile type. Nous proposons plusieurs types : soit un camion-plateau (5 m de long, 2,2 m de large et de 2,2 m de haut), soit un châssis de caravane ou une remorque. La solution retenue doit pouvoir être utilisée avec un permis voiture (B). Le projet doit être accessible quand il est sur le camion-plateau, mais il doit aussi pouvoir être « déposé » pour vivre sans le camion-plateau. Une fois posé, il doit pouvoir se déployer dans l’espace public.

L’autonomie

Votre projet sera connecté aux réseaux proches : électricité et eau. Les utilisateurs iront aux toilettes à proximité de votre e-box. Il n’est pas demandé d’intégrer cela au projet.

L’architecture

Si le nom du concours contient le mot « box », il ne s’agit pas de dessiner une boîte mais une microarchitecture de qualité qui corresponde au sujet du concours, en indiquant bien l’intérieur architectural et le mobilier dans ses divers usages. Il est demandé de voir comment votre projet peut s’étendre dans l’espace public.

Les usages

Votre projet pourrait, en fonction du moment de la journée ou du jour de la semaine, se transformer en e-école, bibliothèque numérique, salle de cinéma ou d’exposition, espace de coworking, cabine de visiophone publique et gratuite. Ce lieu proposerait une entraide pour former à l’utilisation de l’ordinateur et d’Internet tout en offrant les services d’e-écrivains publics pour remplir numériquement les formulaires administratifs.

Constructibilité

Vous devez fournir les informations nécessaires sur les techniques de construction et les matériaux utilisés. Nous vous recommandons d’utiliser des matériaux à faible empreinte sur l’environnement (dont recyclabilité) et légers pour respecter la contrainte de poids.

Date finale de rendu : 10 janvier 2019, 16h

Qui peut s’inscrire ? Les étudiants de niveau 3e année, licence L3 ou au-delà, ou équivalence, inscrits pour l’année universitaire 2017-2018 ou 2018-2019 dans une école française, belge, suisse d’architecture, de design, d’art, du paysage ou dans une école d’ingénieurs.

Pour en savoir plus ou participer, consultez le règlement, avec le cahier des charges et les documents administratifs à rendre.

Une bibliographie et des exemples d’architectures sont également disponibles sur le site internet.

Jury du concours

Président : Jean Blaise, directeur du Voyage à Nantes

  • Marie-Christine Labourdette, présidente de la Cité de l’architecture & du patrimoine
  • Fiona Meadows, responsable de programmes, département de la Création architecturale, Cité de l’architecture & du patrimoine
  • Arnaud Godevin, directeur de l’École supérieure du bois
  • Julien Choppin, architecte, Encore Heureux
  • Victor Massip, designer, agence Faltazi
  • Saskia Cousin, anthropologue
  • Orianne Ledroit, directrice de la mission Usages numériques, Agence du numérique, stratégie nationale pour l’inclusion numérique
  • Claude Sicart, président du PoleS, Villeneuve-la-Garenne
  • Elise Denevault, responsable innovation, Emmaus Connect
  • Emmanuelle Borne, rédactrice en chef, L’Architecture d’Aujourd’hui
  • Daniel Siret, directeur de l’UMR AAU ‘Ambiance, Architecture, Urbanité), Ecole nationale supérieure d’architecture de Nantes
Appel à projets : prix COAL

Appel à projets : prix COAL

« Le Prix COAL s’adresse à tous les artistes qui, à travers le monde, témoignent, imaginent et expérimentent des solutions de transformation des territoires, des modes de vie, des organisations, et des modes de production. Ensemble, ils participent à construire un nouveau récit collectif, un nouvel imaginaire, patrimoine commun en développement, cadre positif, optimiste et nécessaire pour que chacun trouve les moyens et la motivation de mettre en oeuvre les changements vers un monde plus durable et plus juste.

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Concours ouverts : BIM, céramique … des sujets à méditer

Concours ouverts : BIM, céramique … des sujets à méditer

Des concours pour étudiants et architectes : concevoir en BIM, utiliser la céramique ou l’aluminium, travailler la lumière naturelle … inscrivez-vous dès à présent jusque fin mars 2018.

 

Retrouvez tous nos appels à concourir sur notre page Appels à Projets.

 

A l’avant-garde, des concours en BIM

Eugène Beaudouin et Marcel Lods est un duo d’architectes qui a marqué l’entre-deux-guerres. Avant-garde, banlieue et préfabrication sont certainement les maîtres mots qui les désignent. Et c’est justement l’îlot à Suresnes où se situe leur remarquable école de plein air que le concours BIM propose de requestionner.

L’édition 2018 du Concours BIM propose aux candidats, dans le cadre d’un concours d’idées, de réfléchir à la création d’un collège de 500 élèves qui serait construit dans la ville de Suresnes. Les candidats devront concevoir la maquette numérique renseignée d’un ou plusieurs bâtiments qui s’intégreront dans un îlot existant. L’École de Plein Air de Suresnes construite par les architectes Eugène Beaudouin et Marcel Lods est implantée sur cet îlot existant. Elle devra faire l’objet d’une proposition de réaffectation par les candidats. La méthodologie BIM employée par l’organisateur du concours Polantis devra être respectée.

Les inscriptions seront closes le 4 février et les rendus de projets sont attendus au 17 mars 2018. Les lauréats seront désignés le 26 avril, et recevront des prix d’un montant de 10 000 à 2500 €

Plus d’informations sur le site de notre partenaire Wiin Contest et aussi, à découvrir, l’exposition Eugène Beaudouin et Marcel Lods, architectes d’avant-garde

concours wiin contest BIM

 

De céramique ou d’aluminium

Deux concours destinés à mettre en valeur les matériaux que promeut leur organisateur. L’un sur la céramique, organisé par Confindustria Ceramica (the Italian Association of Ceramics) et l’Italian Trade Agency. Célébrant les 25 ans de son prix Ceramics of Italy, ce concours met en vedette la céramique italienne et les carreaux de porcelaine dans des projets résidentiels, commerciaux et institutionnels. Nouveautés pour cette année, les étudiants sont aussi invités à concourir. Les inscriptions seront closes dès le 15 février 2018.

L’autre sur l’aluminium, lancé par Aluminium France, uniquement destiné aux étudiants de France métropolitaine. Le Défi Aluminov’ recherche des projets originaux, innovants, à forte dominante aluminium. Les inscriptions seront clôturées le 23 février, les projets devront être rendus le 20 avril, et le premier prix d’une valeur de 5 000 sera remis en mai 2018.

Plus d’informations sur le site de notre partenaire Wiin Contest : Ceramics of Italy et Défi Aluminov’

concours wiin contest ceramics of italyconcours wiin contest défi aluminov

 

Toi, toi ma fenêtre de Toit

Velux, le spécialiste des fenêtres de toit, décerne tous les deux ans The International VELUX Award for students, un prix international destiné à faire connaitre les produits de la gamme Velux aux étudiants. Il les met au défi d’explorer le thème de la lumière du jour, un sujet qui ne perd pas de son actualité en architecture. Mais l’éclairage naturel peut être une discipline difficile à aborder, à comprendre et à maîtriser.

L’éclairage naturel décrit l’utilisation contrôlée de la lumière naturelle à l’intérieur et autour des bâtiments. Il s’agit de la pratique consistant à placer les fenêtres, ou d’autres supports transparents et surfaces réfléchissantes, de façon à ce que la lumière naturelle fournisse un éclairage interne efficace pendant la journée. Pour que l’éclairage naturel soit efficace, il faut tenir compte des considérations de conception à toutes les étapes du processus de conception du bâtiment, de la planification de l’emplacement à la conception architecturale, intérieure et d’éclairage. D’autant plus dans un climat d’économie d’énergie. Les projets devront prendre en compte les effets de la construction (contexte, formes, dimensions …), et répondre aux besoins de bien-être.

Le prix veut reconnaître non seulement les étudiants mais aussi leurs professeurs. Par conséquent, les enseignants des projets seront également récompensés, pour un montant total de 30 000 €. Clôture des inscriptions dans 70 jours !

Plus d’informations sur le site de notre partenaire Wiin Contest : International Velux Award 2018

concours wiin contest velux award