Le secteur de l’hôtellerie devient de plus en plus osé et non-consensuel : on entre dans l’ère de la personnalisation, tant au niveau de l’expérience qu’au niveau du design. Ainsi, cette année, EquipHotel proposera sur le salon des espaces avec des partis pris forts (comme par exemple le Resto des Chefs qui, cette année, se transforme en scène de théâtre à la Lewis Carroll) et les exposants représenteront cette nouvelle obsession de personnaliser les expériences des clients via des applications par exemple.
L’innovation sur le salon s’exprimera à travers des espaces d’animations, d’expositions et d’interactivité, signalés sous une bannière « Le Lab ». Plus d’une dizaine de Labs rythmeront le parcours des visiteurs et valoriseront l’offre des exposants.
EquipHotel renouvèle la performance du salon de 2016 en créant un établissement éphémère sur plus de 3000 m², le STUDIO18. Cet hôtel témoin, installé sur 3 niveaux, valorisera l’interactivité et l’expérience. Le salon collabore avec des prestigieux cabinets d’architectes comme le Studio Jean-Philippe Nuel pour deux chambres ou le cabinet MHNA pour le bar et restaurant bistronomique mais également avec des profils plus artistiques comme Julie Gauthron, mi-archi mi-plasticienne, qui agence un Digital Rooftop.
Enfin, au-delà du STUDIO18, de nouvelles installations et lieux de vie apparaissent dans le salon : la Casa de Luz de Sandrine Alouf et Thierry Virvaire proposera une expérience culinaire portugaise comme si « nous y étions ». Le duo d’architectes du studio Etendart aménage un bar inédit au cœur de l’espace Signature qui regroupe les éditeurs de tissus ; dans le pavillon voisin, un espace dédié au bien-être est pensé par les architectes Didier Knoll et Elodie Goddard, en collaboration avec Vitra. Des prises de parole, conférences, « conversations » auront lieu tout au long du salon sur 4 espaces dédiés : pas moins de 100 intervenants et sujets sont à découvrir sur notre site www.equiphotel.com
EquipHotel travaille main dans la main avec des partenaires historiques et notamment : le CFAI et l’Ameublement Français. Il se sont également entourés d’architectes de renom pour rendre chaque espace impactant et mémorable. En termes d’exposants, ils ont le plaisir de compter de nombreuses jeunes pousses, à retrouver sur le Wellness Centre (univers Spa et bien-être, pavillon 4), le Digital Rooftop et l’espace digital (univers technologie, tourisme et gastronomie, pavillon 7.3). Il ont également le plaisir de compter parmi des exposants pour la deuxième édition, fort de leur succès en 2016 : la Redoute et AMPM. De nouvelles marques internationales font également leur entrée avec par exemple EMU, qui signe du mobilier haut de gamme de fabrication italienne.
Depuis le 29 septembre et jusqu’au 7 octobre a lieu, à la Villa Méditerranée à Marseille, le festival de résidences ¡ Viva Villa !. Au cœur de cette seconde édition, la thématique des « Frontières ».
Si ¡ Viva Villa ! a été initié par les trois résidences françaises à l’étranger – la Villa Médicis à Rome, la Casa de Velázquez à Madrid et la Villa Kujoyama à Kyoto –, il s’agit, plus largement, d’un festival de résidences (le premier et le seul à l’heure actuelle), valorisant par une exposition, des rencontres, tables-rondes, concerts, performances et lectures, toute la diversité et la richesse de l’offre française, au sein de son territoire comme en dehors. L’enjeu implicite ? Apporter des éléments de réponse à la question : « À quoi servent les résidences ? ».
Mathieu Peyroulet-Ghilini
Les deux commissaires du festival, Cécile Debray (directrice du musée de l’Orangerie) et Federico Nicolao (ancien pensionnaire de la Villa Médicis et notamment ancien directeur de programme au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris), ont choisi d’orchestrer la programmation autour de la thématique des « Frontières ». Ou, devrait-on préciser, de leur porosité voire de leur absence. À commencer par celles qui séparent traditionnellement les disciplines du champ de la création.
Dans toute la programmation, arts plastiques, architecture et design se trouvent en effet entremêlés à bien des égards. Au sein de l’exposition, le designer Mathieu Peyroulet-Ghilini dévoile par exemple ses observations photographiques du tissu urbain japonais. Il les présente aux côtés de dessins de formes, inspirées de cet ordonnancement anarchique qui l’avait tant frappé lors de son séjour à la Villa Kujoyama. Cet enchevêtrement de pratiques est familier à une autre résidence qu’il a fréquentée : le CIRVA (Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques), qui a toujours choisi de décloisonner la création. Sa directrice, Isabelle Reiher, explique : « Lorsqu’on parle de “résidence artistique”, cela inclut pour nous plasticiens, designers et architectes. On oublie souvent que le design est à la croisée de nombreuses disciplines. D’ailleurs, aujourd’hui, on parle plutôt d’un design d’attitude que d’un design d’objet pur ».
Laureline Galliot
La contamination réciproque du design par les arts plastiques se manifeste autant dans l’allure des objets produits, à l’image des prototypes de Claire Lavabre, à mi chemin entre luminaires et mobiles, entre fonction et ornement, que dans leur présentation. Ainsi de Laureline Galliot (cf. Intramuros N°194) qui montre au visiteur son « Lotus » abouti, en impression 3D, mais aussi une bâche tendue sur laquelle sont imprimées des captures d’écran de différentes étapes du projet.
Fusion des genres
Les frontières avec l’architecture et l’urbanisme se brouillent aussi, et en premier lieu dans la relation œuvre plastique/sujet d’étude, qu’incarnent les vidéastes Ila Bêka et Louise Lemoine (en 2008, ils avaient déjà dressé un portrait vidéo décalé d’une maison de Rem Koolhaas). Avec ici « Homo urbanicus », une installation de six films de 45 minutes tournés à Naples, Rabat, Saint-Pétersbourg, Tokyo, Kyoto, Séoul et Bogota, les deux artistes dessinent « les contours de la ville selon une géographie sentimentale ».
Marc Leschelier va plus loin encore dans la fusion des genres. Pour lui, « l’architecture synthétise les autres arts et s’en inspire ». Comme Hundertwasser (dans Manifeste de la moisissure contre le rationalisme dans l’architecture), il milite pour « la réunification de la trinité architecte/maçon/habitant », afin que l’architecture soit « une matière plastique et une construction sculpturale ». Sa période de résidence à la Villa Médicis l’y a aidé car, pour un architecte, elle est synonyme d’obligation à « être dans la proposition et non plus dans la réponse » (à une commande). « Circus Aedificare », l’une des dix maquettes qu’il a réalisées à Rome, relève d’un processus spontané, « un concept qui n’existe pas en architecture » : il s’agit d’une machine de production autonome qui projette de la matière autour d’elle, sans plan. Une sorte de chantier potentiellement perpétuel et sans forme prédéterminée. « S’il y a bien un moment en architecture où tous les arts coexistent, c’est celui du chantier. D’ailleurs, un chantier ressemble à l’atelier d’un sculpteur », commente l’architecte. D’où son intérêt pour ce qu’il appelle « la pré-architecture ».
Marc Leschelier
Les œuvres de Marc Leschelier sont exposées dans la section « Archéologies futures » du parcours qui rassemble aussi les saisissantes photographies « Concrete Mirrors » de David De Beyter, savante orchestration d’éléments architecturaux familiers mais non reconnaissables, dans des paysages lunaires, ou encore les édifices imaginaires d’Amélie Scotta qui, à la mine de plomb et sur de monumentaux rouleaux de papier, donne vie à des châteaux d’eau-montgolfières et autre centrale thermique panthéonique.
David De Beyter
Zone de libre échange
Bien sûr, la thématique des frontières a également été explorée plus littéralement, dans son acception géographique. Au cours d’une table-ronde sur les résidences de la région Sud et leur ouverture sur l’Europe, Isabelle Battioni et Ilinca Martorell, représentantes de l’Association des Centres Culturels de Rencontre (ACCR), ont par exemple présenté deux programmes de résidence du réseau : « Odyssée » qui s’adresse aux artistes étrangers et « NORA » aux artistes réfugiés. Plusieurs intervenants ont par ailleurs insisté sur l’importance des échanges avec des résidences hors de l’Hexagone, comme la Chartreuse à Villeneuve lez Avignon qui a mis en place des « bourses de réciprocité » permettant à des résidents français de séjourner au Québec et dans plusieurs pays d’Afrique, et inversement.
Amélia Scotta et David de Beyter
Ces moments d’échanges et de débats furent aussi l’occasion de remettre en perspective les frontières, entendues comme « limites », du concept même de résidence. Thomas Schlesser, directeur de la fondation Hartung-Bergman qui accueille ponctuellement des artistes en dialogue avec des historiens de l’art, a soulevé la problématique de la « bourse » de résidence, notion juridiquement inexistante car ne relevant ni d’une rémunération dans le cadre d’un contrat de travail traditionnel, ni du droit d’auteur. Un artiste de l’assistance, au cours d’une autre table-ronde, a quant à lui questionné l’avenir nomade des créateurs, confrontés à des difficultés économiques et immobilières – pour vivre de son art, encore faut-il pouvoir produire dans un atelier – et qui trouvent dans la succession de temps de résidences des solutions provisoires mais guère viables à long terme. L’architecte Odysseas Yiannikouris, pensionnaire 2017-2018 de la Villa Médicis, a questionné la pertinence de la « non-obligation de résultat » dont se targue la majeure partie des structures d’accueil, alors même que leurs résidents ne demandent qu’à être sollicités. Car pour un plasticien comme pour un designer ou un architecte, une résidence est avant tout un outil d’insertion ou de réinsertion. C’est pourquoi, comme l’a souligné Sumiko Oe-Gottini de la Villa Kujoyama, « il ne s’agit pas seulement d’une période d’accueil mais aussi d’un accompagnement, avant, pendant et après ». En d’autres termes, la création et l’entretien d’un réseau, un réseau de résidences et de résidents dont le festival ¡ Viva Villa ! tend à consolider les fondations.
De nombreux projets d’architecture s’inspirent de formes cubiques voir même de pixels digitaux. Certains d’entre eux font penser au célèbre jeu d’adresse Jenga. Voici une liste de 10 de ces bâtiments.Lire plus
L’agence Zaha Hadid Architects a récemment dévoilé les images de leur projet de rénovation de la Maison Mercure. Celle-ci se trouve dans le centre touristique de Paceville sur l’île de Malte. Cette rénovation a pour but d’ajouter du dynamisme à la ville et intègre des appartements résidentiels, un hôtel et des espaces publics à la tour.Lire plus
Situé à Guiyang dans le sud-ouest de la Chine, le Liebian International Building est un gratte-ciel de 121 mètres de haut qui a la particularité d’avoir une chute d’eau incrustée à sa façade.Lire plus
Le 570 Broome bénéficie grâce au Neolith, d’une façade hautement résistante à la pluie, la neige la poussière, ou encore aux émissions anthropiques. Lire plus
Construit par M arti D Mimarlik, Asma Bahçeler est un complexe résidentiel composé de 92 résidences et qui se situe dans la banlieue d’Izmir, en Turquie. Il allie un cadre de vie collectif tout en offrant le confort d’une résidence privée.
L’architecture a été pensée pour s’adapter à la topographie du terrain. Ceci minimise les interventions dans la topographie naturelle tout en créant des résidences possédant de grands jardins qui fusionnent avec la végétation existante. De plus, les intérieurs ne font qu’un avec les espaces extérieurs qui sont accessibles à tous les résidents.
Cherchant à créer une relation de voisinage intime, les unités résidentielles sont alignées le long d’une allée piétonne donnant vue sur la mer Égée et la ville de Narlibahçe.
La société iCarbonX a présenté le concept de son futur super quartier général à Shenzhen, en Chine. Le design de cet écosystème de vie numérique a été pensé par le cabinet australien GroupGSA. Lire plus
Le spécialiste du stratifié décoratif de haute qualité organise un Tour d’Europe pour présenter sa nouvelle collection 2018 à ses clients architectes d’intérieur, agenceurs, designers, décorateurs, maîtres d’œuvres et distributeurs, dont la première étape a eu lieu le 28 juin au Parc André Citroën à Paris. Avec cette opération, le fabricant souhaite venir à eux, dans une ambiance conviviale, pour leur permettre de voir et toucher ses dernières innovations techniques et visuelles, et répondre à toutes les questions concernant leurs inspirations design, leur mise en œuvre et les services associés.
Riche de 320 décors « unis », « bois » et « matières », dont environ 30 % de nouveaux, et de sept nouveaux états de surface, la collection 2018 se décline en panneaux stratifiés, compact HPL, et mélaminés pour s’adapter aux différentes contraintes et sollicitations techniques des projets. En termes d’innovation, le fabricant lance la gamme Touch anti-traces de doigts, déclinée en deux textures, Touch Roche et Touch Linimat, pour répondre à une tendance majeure du marché. Autres nouveauté, les stratifiés Compact sont désormais disponibles en six structures, et certains décors mélaminés bénéficient d’une âme en MDF noire, ce qui permet de les utiliser en l’état, en supprimant l’opération de placage des chants. Enfin, les décors de contrecollé HPL sont aujourd’hui proposés avec un noyau rainuré. Pour formaliser l’accompagnement de ses clients, Polyrey s’engage dans une charte de services qui privilégie la réactivité, et a mis au point pour eux l’application Polyrey App, et la possibilité de visualiser le rendu de ses finitions en 3D. Les prochaines étapes de ce Tour d’Europe seront Lisbonne, Londres, Bordeaux, Lyon, Nantes… et d’autres villes encore à déterminer.
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