Une entreprise italienne a commencé à construire un village écologique avec une imprimante 3D géante, à Massa Lombarda, dans la région d’Emilie-Romagne, en Italie. Une première.
L’entreprise italienne Wasp (World Advanced Saving Project), spécialisée dans la fabrication d’imprimantes 3D, a créé une imprimante géante de douze mètres de haut, en 2015. Après trois ans de développement, l’imprimante 3D est capable de fabriquer des constructions en déposant des couches successives de béton. La commune de Massa Lombarda a signé un partenariat avec l’entreprise, le 22 mars. Elle lui accordé des terrains pour la réalisation d’un village écologique. Le chantier a démarré en avril.
Le village écologique, baptisé Shambhala (« lieu du bonheur paisible », dans la mythologie indienne), comprendra des maisons, des potagers verticaux et un laboratoire d’imprimantes 3D personnelles afin d’imprimer des objets (mobilier, pièces biomédicales, bijoux…). Le fondateur de Wasp, Massimo Moretti, prévoit aussi d’y développer un projet culturel, en partenariat avec des artistes, et espère initier une nouvelle façon de construire des logements, moins onéreux, afin de soutenir les populations les plus pauvres. L’intégralité des techniques utilisées pour la construction du village seront mises en ligne gratuitement à la fin du chantier.
Installée à Milan, l’architecte et designer espagnole Patricia Urquiola, directrice artistique de la marque de mobilier Cassina depuis 2015, a conçu le dernier hôtel de la chaîne espagnole Room Mate Hotels.
Espace lounge. Giulia Room Mate Hotel, Milan
Après Amsterdam, Barcelone, Florence, Istanbul, Mexico, Miami, New York… Room Mate (colocataire, en anglais) vient de s’implanter en plein centre de Milan, près de la Piazza Duomo. Le concept de la chaîne est de donner à ses hôtes le sentiment de séjourner chez un ami. Chaque établissement porte un prénom : Oscar, Lola, Mario, Isabella…
Espace lounge. Giulia Room Mate Hotel, Milan
Patricia Urquiola a voulu que l’hôtel reflète la ville à travers ses couleurs et ses matériaux. “Room Mate Giulia combine l’essence de Milan. Il est nouveau, frais, amusant et accueillant”, estime-t-elle. Le sol du hall, en marbre rose, fait écho à celui utilisé dans le Duomo, situé à deux pas. Les briques en terre cuite, une autre caractéristique de l’architecture milanaise, sont utilisées sur une paroi incurvée du hall.
Espace lounge. Giulia Room Mate Hotel, Milan
L’espace lounge a été aménagé avec des pièces de chez Cassina (comme la chaise Tre Pezzi, de Franco Albini) et Moroso (la table basse Fishbone, Patricia Urquiola). Les 85 chambres, à dominante vert céladon, terracotta ou gris-bleu, et motifs quadrillés, s’inspirent des intérieurs italiens. Les murs sont parés de photographies et d’illustrations d’artistes milanais.
Le projet du Bordeaux Métropole Arena, une grande salle de spectacle imaginée par l’architecte français Rudy Ricciotti, auteur du MUCEM à Marseille et lauréat du Grand Prix national de l’architecture en 2006, vient d’entrer en construction. Il doit être livré en 2018.
La première pierre de l’Arena a été posée le 11 avril, en présence d’Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole. Située dans la ZAC des Quais, à Floirac, l’Arena fera face au futur pont Jean-Jacques Bosc, conçu par l’agence OMA Rem Koolhaas et Clément Blanchet architectes au-dessus de la Garonne, pour relier Bordeaux et Floirac, en offrant un large espace aux piétons (livraison prévue en 2020).
Le projet de Rudy Ricciotti se présente comme une enveloppe en béton blanc, régulièrement perforée de baies, mises en lumière par un système de LED rappelant un égaliseur numérique. L’espace, modulable et mutifonctionnel, accueillera une centaine d’événements par an (concerts, spectacles, évènements d’entreprise, évènements sportifs…). Les jauges pourront varier de 2500 à 11000 places. Les salons offriront une vue imprenable sur la Garonne. L’ouverture de l’Arena est prévue pour début 2018.
Architecte du groupement de conception-construction : Agence Rudy Ricciotti Mandataire du groupement de conception-construction : Bouygues Bâtiment Centre Sud-Ouest Exploitant : Lagardère Live Entertainment
Astrid Avédissian
Pour sa sixième édition, le concours Mini Maousse invitait les étudiants en architecture et en design à concevoir “La nouvelle maison des jours meilleurs”, une unité d’habitation temporaire, modulable, empilable, démontable et transportable de 45 m2 maximum, permettant de répondre à différentes situations : accueil d’individus en grande précarité, habitat en zone dense pour pallier le manque de logements, habitat saisonnier… Le thème de cette édition s’inspire d’un prototype imaginé par l’architecte Jean Prouvé en 1956, en réponse à l’appel de l’abbé Pierre pour aider les sans-abri. La Fondation Abbé Pierre est d’ailleurs partenaire du concours.
Huit projets ont été retenus sur près de 200. Les maquettes des 25 projets lauréats de la phase 1 du concours seront exposées au VIA (120 avenue Ledru-Rollin, Paris 11e) du 20 avril au 18 mai 2016, puis à la Cité de l’architecture & du patrimoine en 2017. www.minimaousse6.fr
Les huit projets primés :
– « Contre-plaque-moi, l’histoire de ceux qui plaquent tout, pour mieux recommencer ». Camille Chevrier & Thomas Enee / Ensa Nantes & Ensa Val de Seine
Camille Chevrier & Thomas EneeCamille Chevrier & Thomas EneeCamille Chevrier & Thomas Enee
– « Kyubu ». Virginie Vazquez & Ludovic Geraerts / Institut Supérieur des Arts Appliqués
La septième édition du Prix W, organisé par la Fondation Wilmotte, invitait les candidats à redonner vie au Pondorly, un bâtiment-pont qui enjambe l’autoroute A106, reliant Paris à l’aéroport d’Orly. Conçu par l’architecte Paul Vimond en 1968, il abritait à l’origine un restaurant et une galerie marchande, qui ont laissé place au Metropolis, l’une des plus grandes boîtes de nuit d’Ile-de France.
« The new wavent », Julien Guéganou & Jean-Baptiste Blondel
Le 5 avril, le jury a désigné trois lauréats. Luis Soares, portugais de 28 ans, a reçu le premier prix, doté de 7000 euros, pour le projet “The Portal”, à la structure alvéolaire en béton, qui pourra accueillir un restaurant panoramique. Les Français Julien Guéganou et Jean-Baptiste Blondel (22 et 25 ans) ont remporté le deuxième prix, doté de 5000 euros, pour “The New Wavent”, en forme de vagues. Le britannique James Mak et l’américaine Alison Cheng (26 et 24 ans) ont reçu le troisième prix, doté de 2000 euros, pour “Pondora”, un projet d’inspiration surréaliste. Sept projets ont également reçu des mentions.
Les trois lauréats et les projets mentionnés seront exposés à la galerie de la Fondation Wilmotte, à Venise, lors de la Biennale d’Architecture, qui se tiendra du 28 mai au 27 novembre. prixw.com
1er Prix : projet « The Portal », de Luis Soares
The Portal, Luis SoaresThe Portal, Luis SoaresThe Portal, de Luis SoaresThe Portal, de Luis SoaresThe Portal, de Luis Soares
2e Prix : « The New Wavent », de Julien Guéganou et Jean-Baptiste Blondel
Julien Guéganou & Jean-Baptiste BlondelJulien Guéganou et Jean-Baptiste BlondelJulien Guéganou et Jean-Baptiste Blondel
3e Prix : « Pandora », de James Mak et Alison Cheng
James Mak & Alison ChengJames Mak & Alison ChengJames Mak et Alison ChengJames Mak et Alison Cheng
Jean-Michel Wilmotte va réaliser l’éco-quartier Saint-Isidore, à Nice. Il verra le jour en 2018, aux abords du stade Allianz Riviera, livré par l’architecte en 2013. L’ensemble comprendra un magasin Ikea – doté d’une toiture végétalisée et de panneaux photovoltaïques –, des logements, des bureaux et des commerces.
La maquette définitive du projet de l’éco-quartier Saint-Isidore, à Nice, a été présentée par l’architecte Jean-Michel Wilmotte au MIPIM (Marché international des professionnels de l’immobilier), à Cannes, le 16 mars, en présence de Christian Estrosi, maire de Nice et président de la Métropole, et d’Olivier Bataille, Pdg d’Ikea France. Situé dans la plaine du Var, vallée cernée de collines et traversée de cours d’eau, qui descend des Alpes jusqu’à la mer, l’éco-quartier Saint-Isidore sera aménagé en cohérence avec le stade Allianz Riviera, livré par Jean-Michel Wilmotte en 2013. Il sera découpé d’est en ouest par des trames vertes horizontales tous les 40 mètres. A travers ces trames seront dessinés les axes et les rues, rappelant les méandres d’eau qui sillonnent la vallée du nord au sud.
L’agence Wilmotte et associés a dessiné un magasin Ikea de 24 000m² d’un nouveau genre, intégré pour la première fois à un projet mixte, avec des logements. Les façades nord et sud, si elles reprennent les couleurs de l’enseigne suédoise (bleu et jaune), se parent principalement de verre et d’aluminium. La grande nouveauté réside sur la toiture, végétalisée, traitée comme une cinquième façade, avec une installation de 3000 panneaux photovoltaïques de 7000 m2 (l’équivalent d’un stade de foot), de couleur verte. Le bâtiment prévoit une couverture d’au moins 30% de ses besoins énergétiques par les énergies renouvelables. Neuf bâtiments seront construits autour du magasin. Ils comprendront 1868 m² de bureaux, 3403 m² de commerces et 16765 m² de logements (289 au total, dont un tiers de logements sociaux).
Les travaux, financés par Ikea à hauteur de 110 millions d’euros et par Bouygues immobilier à hauteur de 40 millions, débuteront après l’Euro 2016, le 10 juillet, et s’achèveront en 2018. Le quartier sera desservi par la ligne 3 du tramway, qui reliera l’aéroport au centre commercial Nice Lingostière, dès 2018.
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Nice Promoteur et exploitant : Vinci Concessions Investisseurs : Caisse des Dépôts et SEIEF Architecte : Wilmotte & Associés SA Construction : Vinci Construction France via ses filiales (Dumez Côte d’Azur, GTM TP Côte d’Azur, Triverio Construction et Campenon Bernard Sud Est) BET : Iosis, Egis Surface : 106 500 m²
La ministre de la Culture Audrey Azoulay a dévoilé les 20 lauréats des Albums des Jeunes architectes et paysagistes 2016 (AJAP), le 30 mars. Avec le soutien de la Cité de l’architecture et du patrimoine et de l’Institut français, le ministère de la Culture et de la Communication distingue tous les deux ans des architectes et paysagistes de moins de 35 ans par le biais de ce concours, afin de favoriser leur accès à la commande.
Stéphane Durniak, Marie Fade, Baptiste Franceschi et Caroline Mangin, de l’agence OH! SOM Architectes
A l’issue d’un appel à candidature international, le jury des AJAP, co-présidé par l’architecte Marc Barani (Grand Prix national de l’architecture 2013) et par la paysagiste Laure Planchais (Grand Prix national du paysage 2012), s’est réuni les 22 et 23 mars 2016. Il a désigné vingt lauréats, quinze architectes et cinq paysagistes, dont les noms ont été dévoilés par Audrey Azoulay, le 30 mars, rue de Valois. “Je forme le vœu de poursuivre avec votre promotion le travail enthousiaste mené avec vos prédécesseurs. La loi relative à la Liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine est pour vous : emparez-vous en !”, a déclaré la ministre. En collaboration avec la Cité de l’architecture et du patrimoine et l’Institut français, le ministère de la Culture et de la Communication soutiendra les lauréats pendant deux ans, avec une exposition itinérante en France et à l’étranger (scénographiée par les lauréats des AJAP 2014), la publication d’un ouvrage, la participation à des salons professionnels (comme le Mipim, à Cannes) et l’organisation de rencontres auprès du public et de maîtres d’ouvrage. Marc Barani estime que “les AJAP sont une formidable rampe de lancement pour les équipes lauréates et l’occasion de saluer le courage, la constance, l’énergie et l’intelligence d’une génération qui travaille dans un contexte très difficile. Mais c’est aussi pour nous, en retour, l’opportunité de regarder avec beaucoup d’attention les nouveaux points de vue sur l’architecture que ces équipes développent, parce qu’ils pourraient être riches d’enseignements pour faire évoluer un métier en pleine mutation”.
Le Collectif AJAP 2014 et Fréderic Bonnet participeront à la prochaine Biennale d’architecture de Venise, du 28 mai au 27 novembre 2016. « Nouvelles du Front, Nouvelles Richesses ? », le projet de l’équipe Obras-Frédéric Bonnet / Collectif AJAP2014 a été retenu par les ministères des Affaires étrangères et de la Culture pour le Pavillon français.
LES 20 LAURÉATS DES AJAP 2016 : 5 paysagistes :
Stanislas Bah-Chuzeville, Richard Mariotte, Arnaud Mermet-Gerlat et Michaël de Joussineau de Tourdonnet de l’agence Les Jardiniers NomadesMathieu Gontier et Estelle Ollivier, de l’agence Wagon LandscapingRozenn Duley, de l’agence A-MarLaetitia Lasante, de l’agence OmnibusAurélien Albert et Mélanie Gasté de l’atelier Gama
15 architectes :
Benjamin Van Den Bulcke, de l’atelier ATP Architecture, territoire, paysageAmélie Fontaine, de l’Atelier Amélie FontaineAnne-Julie Martinon, de l’agence MAAJ ArchitectesAymeric Antoine et Pierre Dufour, de l’agence Antoine Dufour ArchitectesBenjamin Lafore et Sébastien Martinez-Barat, de l’agence Martinez Barat Lafore ArchitecturesFélix Mulle, de l’Atelier de l’OurcqFrédéric Einaudi, Maxime Gil et Anthony Rodrigues, de l’atelier EGRGaspard PintaGuillaume Ramillien, de l’agence Guillaume Ramillien ArchitectureIsabelle Buzzo et Jean-Philippe Spinelli, de l’agence Buzzo-Spinelli ArchitectureNicolas Dorval-Bory, de l’agence Nicolas Dorval-Bory ArchitectesStéphane Durniak, Marie Fade, Baptiste Franceschi et Caroline Mangin, de l’agence OH! SOM ArchitectesSonia Leclercq et Jean-Aimé Shu, de l’agence SOJA architectureYves Claclin, de l’agence ABC StudioQuentin Belin, Pierre Heulhard de Montigny et Marie-Hélène Pinoche, de l’agence Mutations Architectes
L’architecte irako-britannique Zaha Hadid, première femme lauréate du Pritker en 2004, figure du mouvement déconstructiviste, a été victime d’une crise cardiaque, à Miami, le 31 mars.
L’Opéra de Canton, en Chine, conçu Zaha Hadid
Née le 31 octobre 1950 à Bagdad, Zaha Hadid a suivi des études de mathématiques à l’université américaine de Beyrouth, puis à l’Architectural Association School of Architecture, à Londres. Elle a travaillé à l’agence OMA, de Rem Koolhaas, pendant dix ans, puis a créé sa propre agence à Londres en 1987. Elle a notamment réalisé le MAXXI, le Musée national des arts du XXIe siècle, à Rome, la piscine olympique de Londres, les opéras de Canton, en Chine, et de Cardiff, au Pays de Galles, et la tour CMA-CGM, à Marseille. Elle devait superviser la construction du stade olympique pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 mais son projet, jugé trop onéreux, avait été abandonné.
« Anne Hidalgo a initié “Réinventer Paris”, mais il ne faut pas oublier la banlieue », a déclaré Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Ile-de-France, dans le JDD. Le Conseil régional IDF a décidé de lancer “Dessine-moi le Grand Paris de demain” fin 2016. L’appel à projets innovants de développement urbain et rural couvrira le Grand Paris. Architectes, urbanistes, paysagistes et designers seront invités à “réfléchir ensemble pour proposer des idées qui parviennent à un juste équilibre entre l’imagination et la créativité d’une part, le bien-être et les attentes des habitants d’autre part”. Les équipes lauréates seront sélectionnées par un jury international au premier trimestre 2017.
Sept thématiques ont été retenues : – inventer des campus universitaires et de recherche – réaménager les bords de la Seine, de la Marne et de l’Oise – revégétaliser la région – dessiner et concevoir des éco-quartiers – imaginer la “Smart-région” ( déploiement du très haut débit et d’e-services, transition énergétique, coworking, mobilité, sécurité…) – recoudre le territoire en intégrant mieux les réseaux routiers et ferrés au paysage – repenser les entrées de villes notamment de Paris
Le Conseil régional IDF a par ailleurs annoncé, le 18 mars, la création d’une Biennale d’architecture et d’urbanisme à partir de 2017. Valérie Pécresse souhaite qu’elle se tienne “dans un lieu emblématique de l’Ile-de-France, en lien par exemple avec le centre Pompidou ou la Cité Descartes, pôle d’excellence dédié à la ville durable”. L’événement, proposé par Chantal Jouanno, vice-présidente chargée de l’écologie et du développement durable de la région, aura pour objectif de valoriser les jeunes architectes, urbanistes et paysagistes par la remise de prix dans plusieurs disciplines.
François Hollande et Anne Hidalgo ont inauguré l’Institut Pierre-Gilles de Gennes, un nouveau pôle scientifique à la pointe de la technologie dédié à la recherche microfluidique, le 14 mars. L’agence D.A, Dacbert et associés, a réalisé le réaménagement partiel de l’immeuble, situé 6-12 rue Jean Calvin, dans le 5e arrondissement de Paris.
“L’infiniment petit va nous permettre de réaliser l’infiniment grand”, a déclaré François Hollande lors de l’inauguration de l’Institut. La microfluidique, étude des fluides à l’échelle du micron, promet de révolutionner la santé, l’énergie, l’agro-alimentaire, la cosmétique… Elle permettra notamment de diagnostiquer précocement le cancer. L’Institut Pierre-Gilles de Gennes (IPGG) – ainsi nommé en hommage au prix Nobel de Physique 1991 – est le premier site d’Europe capable de combiner l’ensemble des équipes et technologies nécessaires à cette recherche. Depuis 2009, il fédère des équipes issues de quatre prestigieuses institutions scientifiques : l’Ecole Normale Supérieure, l’Institut Curie, Chimie ParisTech et l’ESPCI (École supérieure de physique et de chimie industrielles de la Ville de Paris, en cours de restructuration par l’architecte Anne Demians).
Construit par l’architecte Jacques-Henri Barge en 1962-1963, le bâtiment de l’IPGG, situé 6-12 rue Jean Calvin, dans le quartier de la montagne Sainte-Geneviève, a été partiellement réaménagé par Antoine Prunet, l’un des quatre associés de l’agence D.A architectes, spécialisée dans le domaine scientifique (collaborations avec l’Institut Pasteur, projet en cours à Saclay). L’architecte a dû “trouver un juste équilibre entre le respect du bâtiment existant, la mise en avant de sa nouvelle identité et les contraintes techniques importantes liées aux laboratoires dédiés à la recherche scientifique et à leur haute technicité.”
Le programme des travaux a porté sur la création d’un ensemble de laboratoires (comprenant notamment un plateau technologique avec une salle blanche et une salle grise), d’un incubateur d’entreprises et de locaux annexes (amphithéâtre, salles de réunions, bureaux…). Une partie de l’intervention a aussi porté sur le CROUS, partagé avec le bâtiment. Pour dissocier l’Institut du restaurant universitaire, une nouvelle entrée a été créée. Les menuiseries des années 1990 ont été remplacées et reproduites à l’identique. Le graphiste Fabrice Cochet a réalisé l’ensemble de la signalétique du bâtiment.
Maîtrise d’ouvrage : ESPCI (Ecole supérieure de Physique et de Chimie industrielle) Maîtrise d’ouvrage délégué : EPAURIF Maîtrise d’œuvre : Architecte DA – agence d’architecture spécialisé dans la construction de laboratoire de recherche. Vincent Bailly (études) Antoine Prunet (chantier) Bureau d’étude TCE – GRONTMIJ ( OTEIS) en charge de tous les lots techniques Bureau d’étude Spécialisé en laboratoire confiné – CLIMA+ qui a suivi la réalisation de la salle blanche et la salle grise Entreprises : RABOT DUTILLEUIL (ensemble des travaux hors salle blanche et salle grise) et CLIMASCIENCE (travaux de la salle blanche et de la salle grise) Surface H.O.N : 5605 m2 Durée de l’opération : 13 mois (septembre 2014-novembre 2015)
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