La ville de Dijon et le groupe Eiffage ont racheté le CHU de Dijon pour y installer la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin. Mené par les agences Anthony Béchu et Perrot&Richard, le projet architectural doit être livré fin 2018.
Un lieu clos réouvert sur la ville
Desservie par le tramway, la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin sera construite sur les 6,5 hectares du centre hospitalier universitaire de Djion, ancien hôpital général, fondé au 13e siècle par le duc Eudes III de Bourgogne, dont les services ont été transférés à l’hôpital François Mitterrand. Les éléments classés aux monuments historiques seront restaurés et des bâtiments contemporains seront construits parles agences AAAB, d’Anthony Béchu, et Perrot-Richard, fondée par l’architecte en chef des monuments historiques Alain-Charles Perrot. La Cité abritera un pôle Culture et formation de 5000 m² (salles d’exposition, centre de conférences, locaux dédiés à la formation…), un pôle commercial de 4500 m² (boutiques, restaurants, pavillon des vins), un hôtel cinq étoiles de 83 chambres, un cinéma de 13 salles, le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine de la ville, ainsi que 90 logements réhabilités autour de la cour Jérusalem et de sa chapelle, sur une surface de plus de 70 000 m². Un éco-quartier de 540 logements et trois résidences verra également le jour au sein d’un parc de 3,5 hectares. Les travaux seront lancés fin 2016. La livraison des premiers éléments est prévue en 2018. Valoriser le repas gastronomique des Français Grâce à ce nouveau site, où démarre la route des grands crus de Bourgogne, le maire de Dijon François Rebsamen espère renforcer la notoriété et l’attractivité internationales de la ville.Un million de visiteurs sont attendus chaque année. La Cité internationale de la Gastronomie et du Vin a pour vocation de valoriser le repas gastronomique des Français, inscrit sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2010. Les Climats du vignoble de Bourgogne (1247 parcelles de vignes, de Dijon à Santenay, en passant par Romanée-Conti, Clos de Vougeot, Montrachet) y ont été inscrits en 2015. La Chapelle des Climats valorisera la place particulière qu’occupe le vin dans le repas. Le coût de l’opération est estimé à 250 millions d’euros.
Alain Juppé, maire de la ville et président de la métropole, a inauguré le nouvel hôtel des archives de Bordeaux, conçu par l’agence belge Robbrecht en Daem, le 10 mars.
Archives de Bordeaux
Déplacées dans un ancien entrepôt ferroviaire de Bordeaux (la halle des magasins généraux), situé sur la rive droite de la Garonne, dans la ZAC Bastide, en raison de l’exiguïté de leurs précédents locaux, les Archives de Bordeaux remontent à la création de la commune par Aliénor d’Aquitaine, à la fin du 12e siècle.
Archives de Bordeaux
Le nouveau bâtiment, conçu par l’agence belge Robbrecht en Daem, lauréate d’un concours international en 2010, permet de stocker, sur 8800 m², 13 kilomètres linéaires d’archives (registres, liasses, plans, gravures, photographies sur plaques de verre…). Impressionné par la masse et l’alignement des boîtes d’archives, Paul Robbrecht a conçu un empilement de magasins (de grandes boîtes de béton), dont le décalage dessine une voûte au-dessus de la salle de lecture et dégage des galeries de circulation pour le personnel. Le bâtiment abrite une salle de conférences de 100 places et une salle de lecture de 40 places. L’aile basse des bureaux et salles d’exposition et de conférence forme un espace public entre place et jardin.
D’avril à novembre 2016, sept collectifs regroupant des urbanistes, des architectes, des paysagistes, des médiateurs culturels et des habitants seront désignés pour réaménager les places de la Bastille, de la Nation, de la Madeleine, d’Italie, du Panthéon, des Fêtes et Gambetta.
Place de la Nation, Paris
La maire de Paris, Anne Hidalgo, souhaite “donner plus de place à celles et ceux qui ont envie de vivre dans une ville plus pacifiée, avec moins de voitures et moins de stress”. Après une concertation en ligne sur la plateforme participative idee.paris du 20 juin au 25 septembre 2015 (343 propositions collectées pour l’aménagement des sept places), suivie de rencontres avec les usagers, les associations et les partenaires institutionnels, sept collectifs de professionnels (urbanistes, architectes, paysagistes, médiateurs culturels) seront désignés entre avril et novembre 2016. Les travaux de voirie commenceront en 2017.
Les objectifs communs aux sept places : faciliter le cheminement des cyclistes et des piétons, l’accès aux transports en commun et l’intermodalité, végétaliser les espaces, valoriser l’architecture et l’histoire des places, favoriser les activités culturelles, sportives et la détente…
Une chaussée à 12 mètres de large maximum permettra d’augmenter de 50% les espaces piétons. Les piétons et les cyclistes gagneront 50% d’espace en moyenne, alors que les voitures occupent 77% de l’espace public et seulement 7% des déplacements. Budget de l’opération entre 30 et 40 millions d’euros (le réaménagement de la place de la République avait coûté 24 millions).
Astrid Avédissian
Place du Panthéon, ParisPlace des Fêtes, ParisPlace de la Madeleine, ParisPlace Gambetta, ParisPlace d’Italie, Paris
Choisie face à celles de Renzo Piano, Tadao Ando et Marc Barani, l’équipe d’architectes menée par Jean Guervilly restructure le couvent des Jacobins. L’ancien édifice religieux, propriété de Rennes Métropole depuis 2002, abritera un centre des congrès d’ici 2018.
Situé place Sainte-Anne, dans le centre historique de Rennes, le futur centre des congrès respectera l’architecture du couvent des Jacobins, construit au 14e siècle et classé monument historique. Restauré et agrandi, il accueillera – sur une surface utile d’environ 12 500 m², soit 15 000 m² de surface de plancher – un auditorium de 1000 places, un auditorium de 300 places situé dans l’ancienne église du couvent, une salle modulable de 600 m², 3000 m² de surface d’exposition, 20 salles de réunion modulables, un hall d’accueil de 300 m²… Des espaces ont été créés en sous-sol en creusant sous le couvent, dont la base a été fixée sur des pieux de terrassement. Le cloître est transformé en un jardin ouvert au public. Transformée en signal lumineux, la tour-clocher permettra de souligner l’entrée et l’imbrication de deux architectures : celle de la partie neuve et celle du couvent.
L’agence Perrot et Richard est intervenue sur la restauration de la partie historique. Alain-Charles Perrot, architecte en chef des monuments historiques, a notamment restauré le Grand Palais, l’Opéra Garnier, le théâtre de l’Odéon, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État ; Florent Richard, architecte du patrimoine, a travaillé à la réhabilitation du collège des Bernardins, à Paris.
Démarré en 2013, après un an et demi de fouilles archéologiques, le chantier devrait s’achever en 2017. L’ouverture du centre des congrès est prévue en janvier 2018. L’enveloppe globale d’investissement (études préalables, provision pour fouilles archéologiques, frais de concours, travaux, études, équipements) est estimée à 107 millions d’euros. Le coût des travaux et des équipements scénographiques confiés à la maîtrise d’œuvre (Marché de SOGEA Bretagne) s’élève à 75 millions d’euros.
Texte phare du ministère de la Culture sous le quinquennat de François Hollande, le projet de loi relatif à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine, adopté par le Sénat le 1er mars en première lecture par 174 voix contre 30, comprend un certain nombre de modifications.
Hémicycle du Sénat
L’article 26 oblige l’affichage du nom de l’auteur d’un projet, en même temps que l’autorisation d’urbanisme, pour lutter contre les faux et les signatures de complaisance. Il abaisse aussi le seuil à partir duquel les demandes de permis de construire doivent recourir à un architecte à 150 m², au lieu de 170 m² ( sauf pour les constructions agricoles, qui demeurent à 800 m²). Le texte rétablit l’expérimentation en matière de normes applicables à la construction pour la réalisation d’équipements publics, en l’étendant aux logements sociaux. L’article 33 rend « obligatoire l’avis conforme de l’architecte des bâtiments de France sur les installations d’éoliennes qui sont visibles depuis un immeuble classé, un monument historique ou un site patrimonial protégé, et visibles en même temps, dans un périmètre de 10 kilomètres. »
Porté par deux ministres de la Culture, Fleur Pellerin, puis Audrey Azoulay, qui a salué « un débat très constructif », le texte devra être voté en deuxième lecture par l’Assemblée Nationale. Elle l’avait adopté en première lecture le 6 octobre dernier.
Décrié à ses débuts, Claude Parent, architecte, dessinateur et théoricien, avec Paul Virilio, de la fonction oblique, est décédé samedi 27 février, à l’âge de 93 ans. Personnage atypique, insoumis, dandy, collectionneur de voitures, pourfendeur de Le Corbusier, qui était son maître, il a construit des centrales nucléaires, une église « bunker » au sol incliné, des centres commerciaux, des bureaux et publié de nombreux ouvrages.
Collectionneur de voitures de sport et de Jeep, amateur de vitesse, Claude Parent se rendait sur ses chantiers en Rolls Royce, un engin moins rapide qu’il avait acquis après un infarctus… « Ma philosophie de vie, c’était la prise de risque. Si vous ne prenez pas de risques, vous ne faites pas votre boulot », s’exclamait-il, en 2012, au micro de Philippe Trétiack, sur France Culture, dans une série d’entretiens intitulés « Claude Parent : Je penche, donc je suis ».
Sans diplôme, mais après douze ans d’études à l’école des Beaux-Arts de Toulouse et des stages dans les ateliers de Jean Trouvelot et de Le Corbusier (qui n’avait pas non plus de diplôme d’architecte), il s’établit en 1955 à Neuilly-sur-Seine, sa ville natale. Comme il n’a pas droit au titre d’architecte, il mentionne « conception architecturale » sur ses réalisations. Rapidement médiatisé, il est dénoncé à de nombreuses reprises à l’Ordre des architectes, qui décide de l’inscrire à son tableau. En règle, il sera même élu membre du Conseil de l’ordre.
En 1962, Claude Parent conçoit la Maison de l’Iran de la Cité Universitaire de Paris, avec André Bloc (pour lequel il réalise une maison, à Antibes, en 1959) et les architectes iraniens Foroughi et Ghiai.
Avec le verrier et philosophe Paul Virilio, il crée le concept de la fonction oblique, entre 1964 et 1968 : la fin de la verticale comme axe d’élévation et la fin de l’horizontale comme plan permanent, au bénéfice de l’axe oblique et du plan incliné. Ce qui donne « des espaces enchaînés par des rampes qui obligent le corps à être dans une dynamique plus forte », pour l’architecte Jean Nouvel, qui était l’un de leurs élèves à l’École Spéciale d’Architecture, à Paris. Jean Nouvel a d’ailleurs dédié la Philharmonie à Claude Parent.
L’église Sainte-Bernadette de Nevers (1963-1966), le complexe culturel de Charleville (1965), les centres commerciaux de Reims-Tinqueux (1969) et de Sens (1970, inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques en juin 2011) sont emblématiques de l’architecture oblique.
Claude Parent réalise également le Théâtre Silvia Monfort à Paris, l’Hôtel de région à Marseille, des immeubles de bureaux à Lyon, des collèges et lycées à Prague, ainsi que les centrales nucléaires de Cattenom et de Chooz.
Grand Prix national d’Architecture en 1979, il est élu en 2005 membre de l’Académie des Beaux-Arts, dans la section d’Architecture, où il succède à Jean Balladur.
La ministre de la Culture, Audrey Azoulay, a rendu hommage à « un grand architecte, un novateur, un esprit en mouvement […] un homme libre et audacieux », qui « a provoqué le débat, la controverse parfois, l’intérêt toujours. Remarquable pédagogue, homme de passion rayonnant, il a formé et inspiré quelques-uns des plus grands architectes d’aujourd’hui ».
Expositions : – « obliqueS – Autour de Claude Parent », à l’Ecole des Beaux-Arts Tours Anger Le Mans, jusqu’au 4 mars.
– « Jean Nouvel / Claude Parent, musées à venir », à la galerie Azzedine Alaïa, à Paris. Prolongation jusqu’au 2 mars. L’exposition est accompagnée d’un ouvrage, co-édité par Actes Sud et l’Association Azzedine Alaïa.
Sélection de livres : – Vivre à l’oblique, de Claude Parent, éditions Jean-Michel Place, 80 pages, 10 euros. – Eglise Sainte-Bernadette à Nevers : 1963-1966, de Claude Parent, Paul Virilio et Christophe Joly, éditions Jean-Michel Place, 62 pages. – Portraits d’architectes : Impressionnistes et véridiques, de Claude Parent, éditions Norma, 173 pages, 26 euros. – Demain, la Terre…, de Claude Parent, éditions Manuella, 96 pages, 49 euros. – Le Carnet de la fracture, fac-similé d’un carnet de croquis réalisé par Claude Parent en mai 1994, éditions Manuella, 40 pages, 20 euros – Colères et passions, de Claude Parent, éditions du Moniteur, 240 pages, 25 euros. – Le mémorial, projet d’architecture, de Claude Parent et Yves Klein, éditions Dilecta, 123 pages, 25 euros. – Conversation avec Claude Parent, de Hans Ulrich Obrist, éditions Manuella, 128 pages, 12 euros – Bunker archéologie, de Paul Virilio, éditions Galilée, 136 pages, 26 euros.
A écouter sur France Culture : sept entretiens de Claude Parent avec les journalistes Philippe Trétiack, François Chaslin et Laure Adler.
En lien étroit avec l’équipementier Alstom, Ora Ito a dessiné les rames qui équiperont la ligne 2 du tramway de Nice. Sans câble ni caténaire, elle reliera le port à l’aéroport en une vingtaine de minutes d’ici fin 2018-début 2019.
Issu d’une famille niçoise, Ora Ito a grandi entre Marseille, Nice et le Var. Il a réalisé trois propositions de tramway, soumises au vote des Niçois. 44% des 15 000 participants ont choisi la version Ocre, dévoilée le 22 février par le maire de la ville, Christian Estrosi. C’est une déclinaison du projet “La vie en bleu” (non retenu), qui rendait hommage à l’artiste Yves Klein, natif de Nice, où s’est tenu en 1961 le premier Festival du Nouveau Réalisme, mouvement qu’il a créé avec Pierre Restany en 1960 et qu’ont rejoint Arman, César, Niki de Saint-Phalle… Ora Ito avait utilisé deux des trois couleurs principales de Klein : l’or et le bleu.
Projet La vie en bleu (non retenu). Ora Ito
Le projet Ocre possède la même forme, mais fait écho à la chaux colorée des façades niçoises, à l’italienne, comme les emblématiques place Massena et villa Matisse, datant du 17e siècle. Le rouge ocre est rehaussé de bandes noires. Elles encadrent les larges surfaces vitrées (40% de plus que pour les modèles précédents), et cadencent chaque rame d’un rythme graphique et signalétique. Le laquage métallisé permet de refléter les façades dans le mouvement du tram. Ora Ito a dessiné l’intérieur, le capotage et l’avant du tramway. Sa spécificité porte sur l’absence de ligne aérienne de contact, excepté dans la partie en tunnel. Le tramway bénéficiera en effet d’une solution innovante de recharge statique par le sol.
Tramway Ocre d’Ora Ito pour Nice
Dernier né de la gamme Alstom, le tramway Citadis X05 bénéficie d’éclairages à LED pour une lumière douce et homogène, de larges sièges individuels adaptés par Ora Ito pour le tramway niçois et d’écrans extra-larges. Chaque rame de 44 mètres peut accueillir 300 voyageurs. Leur accessibilité est renforcée grâce à un système de double-portes.
La livraison des premières rames est prévue à l’été 2017 pour une mise en service fin 2018-début 2019 sur la ligne 2 qui reliera en 23 minutes le port à l’aéroport. Le marché global des 19 rames commandées et des installations de recharges en énergie s’élève à 91 millions d’euros.
Avant du tramway Ocre. Ora ItoVue latérale du tramway. Ora Ito
L’agence d’architecture danoise BIG (Bjarke Ingels Group, du nom de l’architecte qui l’a fondée) a été choisie parmi quatre autres, à l’issue d’un concours lancé en juillet 2015, pour aménager le futur magasin des Galeries Lafayette sur les Champs-Elysées. L’information vient d’être dévoilée par le blog Business of Fashion.
L’immeuble du 52 avenue des Champs-Elysées abritera le nouveau magasin des Galeries Lafayette
L’ouverture du grand magasin est prévue pour le dernier trimestre 2018. Il occupera les locaux de l’ancien Virgin Megastore, au 52 avenue des Champs-Elysées — la troisième artère commerçante la plus chère au monde, derrière la 5ème avenue à New York et Causeway Bay à Hong-Kong (plus de 13 000 euros le mètre carré). Les Galeries Lafayette loueront l’espace au fonds d’investissement Qatar Investment Authority, qui a racheté l’immeuble à Groupama pour environ 500 millions d’euros en 2012. Le fonds possède aussi l’immeuble HSBC et celui du Lido, sur la même avenue, et, entre autres lieux parisiens classés, l’Hôtel Lambert sur L’Ile-Saint-Louis.
Le futur magasin des Galeries Lafayette sur les Champs-Elysées sera aménagé par l’agence BIG
Théophile Bager, l’un des fondateurs des Galeries Lafayette, avait acheté le même emplacement, sur les Champs-Elysées, en 1927. Le bâtiment actuel a été construit par l’architecte français André Arfvidson pour la National City Bank of America entre 1929 et 1931. Il a pris la place de l’Hôtel de Massa, un monument historique déplacé pierre par pierre dans les jardins de l’Observatoire (38 rue du Faubourg Saint-Jacques, Paris 14e) et qui abrite désormais la Société des Gens de Lettres et le Conservatoire Européen de l’Écriture Audiovisuelle.
Avec 9000 m2, les Galeries Lafayette bénéficieront de l’une des plus grandes surfaces de vente des Champs-Elysées. Les travaux, qui commenceront à partir de l’automne 2017, dureront un an. Les Galeries ont l’intention de redéployer la coupole que Virgin avait supprimée, en clin d’œil à celle du magasin historique du boulevard Haussmann. Le grand magasin souhaite que l’espace, modulable, puisse accueillir des corners de marques et des défilés de mode au même endroit.
Bjarke Ingels réalise actuellement plusieurs grands projets : le siège mondial de Google en Californie, le siège de la 21st Century Fox et de News Corp sur Ground Zero, à New York. Il a aussi été choisi pour aménager le Pavillon de la Serpentine Gallery, à Londres, cet été. L’architecte danois avait travaillé pour l’agence OMA, fondée par Rem Koolhaas, qui travaille lui aussi sur un projet pour les Galeries Lafayette.
Maquette de la Fondation des Galeries Lafayette, réalisée par OMA, l’agence de Rem Koolhaas
Rem Koolhaas va en effet réhabiliter un bâtiment datant du 19e siècle destiné à abriter la Fondation d’entreprise Lafayette Anticipation, qui ouvrira en 2017 au 9 rue du Plâtre (Paris 4e), à deux pas de sa filiale BHV Marais. Ce sera un lieu de création, de production et d’exposition dédié à la mode, au design, aux arts plastiques et aux arts vivants.
Maquette de la Fondation des Galeries Lafayette, réalisée par OMA, l’agence de Rem Koolhaas
Le Conseil national de l’Ordre des architectes vient de lancer Architectes pour tous, un site web qui met en relation des architectes et des maîtres d’ouvrage (particuliers, professionnels et collectivités locales).
Déjà expérimenté en Alsace, en Champagne-Ardenne, en Bourgogne et en Franche-Comté, ce service géolocalisé entièrement gratuit pour les visiteurs et pour les architectes s’étend désormais à l’ensemble du territoire.
A partir de quelques informations fournies par le futur maître d’ouvrage sur son projet, le site web propose une carte qui géolocalise des réalisations architecturales similaires à son projet et des agences d’architecture réalisant des projets similaires.
Le maître d’ouvrage peut ensuite se rendre sur la fiche de chacune des agences qui l‘intéresse, consulter leurs réalisations et prendre contact avec elles. Près de 4000 agences d’architecture étaient déjà référencées sur le site à son ouverture.
Nichée dans un immeuble Art Déco du quartier de Belleville (Paris 11e), à l’angle de la rue de la Fontaine-au-Roi et du boulevard de Belleville, cette auberge de jeunesse nouvelle génération créée par trois trentenaires, propose un design soigné, conçu par l’architecte et designer Kristian Gavoille – et des prix abordables.
Chambre double, Les Piaules
Le lit dans une chambre de huit est à partir de 20 euros et les sept chambres doubles à partir de 100 euros. Ces dernières et toutes les chambres donnant sur le rooftop (avec vue sur le Sacré Coeur, Notre Dame et la Tour Eiffel) disposent d’une salle de bain individuelle.
La vue depuis le rooftop. Les Piaules
Les chambres de quatre, six et huit lits sont équipées de “Plumards”, “le lit superposé du futur, qui répond à tous les problèmes du voyageur”. Chacun bénéficie d’une prise, d’une lampe, de rideaux et d’un matelas “made in France”. Les rangements se ferment à clé et sont munis d’une prise pour pouvoir recharger son ordinateur ou son téléphone pendant son absence.
Une chambre de huit « Plumards ». Les Piaules
L’hôtel fournit les couettes, draps et oreillers, mais il faut tout de même apporter ses serviettes et son gel douche.
Salle de bain. Les Piaules
Les voyageurs ne disposent pas de cuisine, mais un chaleureux bar, doté d’un comptoir de 14 mètres de long en chêne massif, propose une sélection de produits locaux : bières Bapbap, Deck & Donohue, Demory, café de la Brûlerie de Belleville, pâtisseries de chez Rachel, planche de charcuterie, vin français…
Le Bar des Piaules
Les Piaules donnent accès au wifi gratuit, à des jeux (punching-ball, babyfoot), à un coin lecture aménagé à côté d’un poêle et de son stock de bûches. Des soirées raclette, stand-up, DJ set, sont régulièrement organisées. Et le bar est ouvert à tous, même aux non-clients.
Le bar et le coin lecture. Les PiaulesLe rooftop. Les PiaulesL’auberge de jeunesse Les Piaules
59 Boulevard de Belleville, 75011 Paris
www.lespiaules.com
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