OMA / Shohei Shigematsu : conception dévoilée pour Audrey Irmas Pavilion, une nouvelle extension du temple de Wilshire Boulevard à Los Angeles 

OMA / Shohei Shigematsu : conception dévoilée pour Audrey Irmas Pavilion, une nouvelle extension du temple de Wilshire Boulevard à Los Angeles 

Le projet imaginé par OMA New York en partenariat avec Shohei Shigematsu, Jake Forster et Gruen Associates (architecte exécutif) est la première commande d’institution religieuse et le premier bâtiment culturel en Californie pour OMA. Audrey Irmas Pavilion servira de lieu de rassemblement polyvalent, établissant de nouvelles connexions au sein du campus existant et créant une nouvelle présence urbaine pour impliquer Los Angeles dans ce projet. 

© OMA

Ce pavillon, qui porte le nom du principal donateur du centre culturel, sera voisin du temple juif du Boulevard Wilshire à mi-chemin entre le Los Angeles County Museum of Art (LACMA) et le Walt Disney Center Hall. L’édifice incliné de cinq étages descendra de la synagogue byzantine historique datant de 1929, symbolisant la déférence pour la plus ancienne congrégation juive de Los Angeles.

«Audrey Irmas Pavilion, offrira une invitation irrésistible à se rassembler, célébrer, apprendre et atteindre les autres. Dans une ville aussi vaste et diversifiée, nous avons besoin d’une communauté et nous avons besoin d’endroits inspirants et accueillants. Los Angeles mérite un chef-d’œuvre moderne consacré à rassembler les gens, situé au cœur du quartier le plus diversifié de la ville. Nous sommes très fiers que le temple de Wilshire Boulevard soit une partie vitale d’une conversation culturelle, religieuse et socialement responsable qui définit le 21ème siècle à Los Angeles.» déclare le rabbin Steve Leder.

La forme résultante, sculptée par ses relations avec ses voisins, est à la fois énigmatique et familière, permettant également d’établir une nouvelle présence urbaine. 

«Nous voulions nous concentrer sur la communication de l’énergie de la collecte et de l’échange», explique Shohei Shigematsu. «Le pavillon est un geste actif, formé par des mouvements respectueux loin des bâtiments historiques environnants, qui s’étend sur le boulevard Wilshire pour créer une nouvelle présence. A l’intérieur du bâtiment, une série d’espaces de réunion interconnectés à plusieurs échelles offre une flexibilité ultime pour l’assemblage tout en maintenant des connexions visuelles qui établissent la porosité intérieure extérieure et des moments de rencontres surprises.»

À l’intérieur, le bâtiment comprendra trois espaces principaux : un espace principal d’événements, une salle polyvalente plus petite et un jardin immergé. Ces trois espaces de rassemblement imbriqués sont empilés les uns sur les autres pour établir des points de vue et des vues encadrées à l’intérieur mais aussi en dehors de chaque espace tout en créant une série d’ouvertures qui filtrent la lumière et réorientent les visiteurs vers le complexe et au-delà.

 «Wilshire Boulevard Temple a été une partie importante de ma famille depuis des générations. Je suis si heureux d’avoir fourni le premier don majeur, et j’espère que les autres seront inspirés pour soutenir le pavillon Audrey Irmas et le mener à terme.» explique Audrey Irmas.

Le bâtiment devrait être inauguré fin 2018, avec une ouverture publique en 2020.

FAIRE 2018 Design Urbain – Appel à projets innovants

FAIRE 2018 Design Urbain – Appel à projets innovants

Lancement le mercredi 11 avril 2018 à 9h de FAIRE 2018 Design Urbain qui entend disrupter le système de production d’objets urbains en accélérant et finançant une courte série de prototypes sélectionnés par un jury d’experts pour leurs visions, leurs valeurs et les solutions proposées. FAIRE 2018 DESIGN URBAIN invite les designers, les équipes pluridisciplinaires réunissant designers, « makers », start-up, collectifs, concepteurs émergents ou confirmés ainsi que les étudiants des écoles de design à proposer de nouvelles stratégies pour l’espace public parisien.

FAIRE 2018 Design Urbain

Après le succès de FAIRE 2017, dédié aux expérimentations architecturales, cette nouvelle session du programme FAIRE entend disrupter le système de production d’objets urbains en accélérant et finançant une courte série de prototypes sélectionnés par un jury d’experts pour leurs visions, leurs valeurs et les solutions proposées.

Lancé par le Pavillon de l’Arsenal et la Ville de Paris, en collaboration avec MINI et le soutien de la Caisse des Dépots, FAIRE 2018 DESIGN URBAIN interpelle directement les designers sur les grands défis et enjeux des métropoles : solidarité, bienveillance, place du sport ou des plus jeunes, questions de mobilité et de sécurité, engagement climatiques et énergétiques, gestion des flux, des déchets, problématiques de chaleur, de sècheresse ou de crue, résilience, mutations technologiques …

FAIRE 2018 Design Urbain

CALENDRIER

11 avril 2018 
Lancement de FAIRE 2018 DESIGN URBAIN

31 mai 2018
Date limite de remise des projets sur la plateforme faireparis.com

Juin 2018
Analyse des projets

Eté 2018
Proclamation des projets lauréats

MATINEE DE LANCEMENT
Mercredi 11 avril 2018 de 9h à 12h au Pavillon de l’Arsenal
Matinée animée par Jean-Louis Frechin, fondateur Nodesign

Inscription à la matinée de lancement !

9h00 – LANCEMENT DE FAIRE 2018 DESIGN URBAIN 

Alexandre Labasse, Directeur général du Pavillon de l’Arsenal

Jean-Louis Missika, Adjoint à la Maire de Paris chargé de l’Urbanisme, de l’architecture, des projets du Grand Paris, du développement économique et de l’attractivité

Frédéric Hocquart, 
Adjoint à la Maire de Paris chargé de la vie nocturne et de l’économie culturelle (en charge des métiers d’art, de la mode, du design et des commerces culturels)

Marianne Louradour, 
Directrice régionale Ile-de-France de la Caisse des Dépôts

Edith Lalliard, Directrice du Département Mécénat et Partenariats, Groupe Caisse des Dépôts

Pierre Jalady, 
Directeur général de MINI France

10h00 – 12h00  MEET-UP
Espaces thématiques autour des grands enjeux et défis des métropoles : solidarité, bienveillance, place du sport ou des plus jeunes, questions de mobilité et de sécurité, engagement climatiques et énergétiques, gestion des flux, des déchets, problématiques de chaleur, de sécheresse ou de crue, résilience, mutations technologiques … Rencontrez et échangez entre designers, architectes, start-up, industriels, collectifs, makers, … !

Edition 2017 : Pont trampoline gonflable Atelier Zündel Cristea
Edition 2017 : Le hall contributif, proposé par l’équipe MAJMA, Martin Jaubert & Antoine Maitre, MNAi et Maya Nemeta, entend faire vivre les espaces non exploités comme les entrées d’immeubles.
Edition 2017 : Axel de Stampa, Romain De Santis et Sophie Picoty ont imaginé une mini-base nautique, flottante et mobile, doublée d’une station écologique dépolluante. Le canal Saint-Martin pourrait accueillir la structure en été 2018.
Edition 2017 : Frédéric Leyre, Clément Carrière et Nicolas Didier proposent de végétaliser les échafaudages pour compenser les désagréments visuels et sonores des grands chantiers et lutter contre les îlots de chaleur.

 

Pour plus d’informations rendez-vous sur le site ici !

Le Vatican fera son entrée à la Biennale de Venise avec dix chapelles imaginées par dix architectes

C’est une année très spéciale pour la Biennale d’architecture de Venise. Pour la première fois la cité du Vatican présentera sa propre soumission. Situé sur l’île de San Giorgio Maggiore, le pavillon du Saint-Siège emmènera les visiteurs dans un voyage à travers dix chapelles conçues par dix architectes internationaux sélectionnés par l’historien de l’architecture Francesco Dal Co. Ces chapelles seront démontables car le Vatican souhaite les reconstruire dans des localités qui n’ont pas de lieu de culte.

« Une visite aux dix chapelles du Vatican est une sorte de pèlerinage non seulement religieux mais aussi laïc. C’est un chemin pour tous ceux qui souhaitent redécouvrir la beauté, le silence, la voix intérieure et transcendante, la fraternité humaine d’être ensemble dans l’assemblée des hommes, et la solitude de la forêt où l’on peut expérimenter le bruissement de la nature temple cosmique. » explique le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil Pontifical pour la Culture.

© Javier Corvalán

Les architectes qui construiront des chapelles à la Biennale d’Architecture de Venise 2018 :

  • Smiljan Radic , Chili
  • Carla Juaçaba , Brésil
  • Javier Corvalán, Paraguay
  • Sean Godsell , Australie
  • Eva Prats & Ricardo Flores , Espagne
  • Eduardo Souto de Moura , Portugal
  • Francesco Cellini , Italie
  • Norman Foster , Royaume-Uni
  • Andrew Berman , États-Unis
  • Teronobu Fujimori, Japon

« Des architectes d’horizons divers et d’expériences diverses sont venus à l’île de San Giorgio pour représenter cette incarnation du temple dans l’histoire, le dialogue avec la pluralité des cultures et de la société, et pour confirmer la catholicité qu’est l’universalité de l’Église. »

Asplund Pavilion © Map studio
Asplund Pavilion © Map studio

Le début du parcours sera marqué par une chapelle utilisant le bois comme matériau principal : le Pavillon Asplund de Map Studio. Conçue par les architectes Francesco Magnani et Traudy Pelzel, comme le prélude à un itinéraire d’exposition, cette architecture sera placée en début de circuit et incarnera l’essence de l’ensemble du projet. Cette chapelle s’inspire de la « Woodland Chapel » construite en 1920 par le célèbre architecte Gunnar Asplund au Cimetière Woodland de Stockholm. Pour ce projet, le fabricant designer italien ALPI a développé un matériau : le Xilo 2.0 utilisé pour couvrir toutes les surfaces de l’édifice. Les extérieurs seront couverts de 9000 bardeaux avec le motif en bois Xilo 2.0 « Planked Grey ». Véritable lieu d’orientation et de rencontre, à l’intérieur, la chapelle accueillera une exposition de dessins de Gunnar Asplund, accompagnée de documents et de maquettes illustrant le concept et la construction de la chapelle d’origine. Elle sera le seul artefact non religieux à exposer les dessins d’Asplund. 

© Foster + Partners

© Foster + Partners

La chapelle de Foster + Partners, réalisée en collaboration avec Tecno, prendra la forme de trois croix symboliques et d’une terrasse en bois. La phase de conception a symboliquement commencé avec la fusion de trois croix enveloppées par des lattes de bois formant un voile attaché à la structure. 

© Foster + Partners
© Foster + Partners

Située à proximité d’un lagon, la chapelle sera un lieu de contemplation et de méditation. Le revêtement en lattes de bois offrira un jeu d’ombres et de cadrage permettant d’apprécier la beauté naturelle de Venise.

© Foster + Partners

« Notre projet a commencé avec la sélection du site. Lors d’une visite à San Giorgio Maggiore, près de la magnifique église de Palladio et du Teatro Verde, nous avons trouvé un espace vert avec deux arbres matures encadrant magnifiquement la vue sur le lagon. C’était comme une petite oasis dans le grand jardin, parfait pour la contemplation. Notre but est de créer un petit espace sanctuaire à l’ombre et retiré de la normalité des passants, focalisé plutôt sur l’eau et le ciel.» affirme Norman Foster, fondateur de Foster + Partners.

© Foster + Partners

La Biennale d’architecture de Venise 2018 ouvrira ses portes le 25 mai prochain jusqu’au 25 novembre.

Tropicalia : la plus grande serre tropicale au monde signée Coldefy & Associés

Le cabinet Coldefy & Associés Architectes Urbanistes en partenariat avec Dalkia (groupe EDF) ont imaginé Tropicalia, la plus grande serre tropicale au monde construite sous un seul dôme. D’un montant de 50 millions d’euros, le projet d’une surface de 20 000m² sera réalisé à Rang-du-Fliers dans le Pas-de-Calais, au 1er trimestre 2019 en vue d’une ouverture au public en 2021.

Le concept architectural de ce projet remarquable offre une immersion totale dans un univers tropical. L’ambition de l’agence Coldefy & Associés se définit principalement par la volonté de retranscrire toute la luxuriance naturelle de ce monde végétal de la façon la plus juste et sensorielle qu’il soit. De ce fait, Tropicalia, imaginée pour abriter un monde animal et végétal évoluant en parfaite symbiose, accueillera : des papillons, des oiseaux nectarivores et frugivores, des poissons et des reptiles au sein d’une immense collection botanique constituée de plantes à fleurs, d’orchidées, d’une forêt…

Tropicalia ©CAAU – Coldefy & Associés Architectes Urbanistes

Ce spectacle naturel inédit au nord-ouest de l’Europe permettra aux visiteurs de découvrir une multitude d’espèces tropicales à travers des parcours étagés et des chemins pédestres conçus au sein de la serre. Chaque visiteur pourra ainsi apprécier toutes les richesses de cette expérience unique en son genre à l’intérieur de ce biodôme tropical.

Tropicalia ©CAAU – Coldefy & Associés Architectes Urbanistes

Cette scénographie se traduira notamment par la mise en oeuvre d’une ambiance tropicale rendue possible grâce à des jeux de lumières et de sonorités des espaces mais aussi par le bruissement des plantes répartis dans l’enceinte de la serre. La préservation de cet écosystème sera assurée par une équipe de spécialistes qui veilleront au bien-être du lieu et de ses habitants.

Tropicalia ©CAAU – Coldefy & Associés Architectes Urbanistes

D’un point de vu architectural, l’envergure du projet nécessitant une implantation aux pourtours de la ville permettra un déploiement généreux de la serre afin d’accueillir de nombreux visiteurs. Epousant son environnement de manière harmonieuse, le bâtiment se soulève du sol pour abriter son univers de faune et de flore; évitant ainsi toute rupture avec le site existant. L’architecture cherche à se fondre dans le paysage. 

Tropicalia ©CAAU – Coldefy & Associés Architectes Urbanistes

Afin de réduire l’échelle visible du bâtiment, Tropicalia partiellement immergée dans le sol, se dressera comme une douce colline dans son paysage naturel dans le but de minimiser son impact visuel. 

Tropicalia ©CAAU – Coldefy & Associés Architectes Urbanistes

Tropicalia sera surmontée d’un «double dôme». Celui-ci sera constitué d’une structure métallique porteuse formée de bandes d’ETFE de 60 m de longueur sur 4 m de largeur. La couche extérieure du dôme, composée d’une membrane synthétique minérale en «coussins» pressurisés, isolera le volume tout en permettant le passage de l’intégralité du spectre lumineux. Une troisième couche d’ETFE sera déployée sous la structure porteuse tout en contrôlant les conditions thermiques à l’intérieur. Coldefy & Associés et Dalkia ont dessiné une serre tropicale dotée d’un équipement destiné à réduire au minimum son empreinte carbone grâce à la double couche ETFE de la couverture et aux innovations thermiques mises en oeuvre.

Tropicalia ©CAAU – Coldefy & Associés Architectes Urbanistes

«Notre objectif principal, pour le projet Tropicalia, est d’optimiser l’efficacité énergétique du dôme tout en minimisant l’impact sur l’environnement extérieur», explique Denis Bobillier, directeur technique des Grands Projets chez Dalkia. «Nous avons donc conçu un double dôme producteur de sa propre énergie, capable de maintenir l’ambiance tropicale quelle que soit le climat extérieur car l’un des principaux enjeux pour la performance de la serre est son système de chauffage», affirme-il.

Tropicalia ©CAAU – Coldefy & Associés Architectes Urbanistes

Afin d’améliorer encore la performance énergétique du système et d’intégrer la grande structure à son environnement naturel, Tropicalia exploitera de façon inédite le recyclage de l’énergie thermique produit par l’effet de serre. Ce système d’autosuffisance énergétique permettra de redistribuer l’énergie vers les bâtiments environnants.

Tropicalia ©CAAU – Coldefy & Associés Architectes Urbanistes

«En été, ou par très beau temps, le double dôme portera à haute température une lame d’air dont un dispositif d’échangeur thermique va, après aspiration, transférer les calories de l’air à l’eau pour être enfin stockées dans des bassins d’eaux chaudes. Cette chaleur sera restituée la nuit ou pendant les périodes les plus froides. L’immense surface du dôme permettra également la récupération des eaux pluviales pour satisfaire les besoins des plantes en eau tout au long de l’année».

«Ce double dôme isolant protégera l’écosystème tropical l’été et maintiendra sa température l’hiver. L’enterrement partiel de la serre renforcera cette isolation. La chaleur excédentaire pourra donc être directement utilisée, stockée ou encore redistribuée à nos voisins dans le cadre d’un réseau de chaleur privé ou d’une ‘smartgrid’», conclut Denis Bobillier.

Tropicalia ©CAAU – Coldefy & Associés Architectes Urbanistes

A l’intérieur du dôme, la température sera maintenue entre 26°C et 28°C avec une ventilation continue durant toute l’année. La qualité des espaces sera assurée par un unique volume sans aucune structure verticale. Pour une plus grande immersion dans le milieu tropical et optimiser l’isolation du lieu, la serre sera bordée de grands espaces végétalisés. Les conditions environnementales créées par le dôme permettront de donner naissance à une oasis exceptionnelle pour la flore et la faune tropicales. Avec un sentier d’un kilomètre de long, le parcours du visiteur démarrera au niveau supérieur de la serre par l’accès à une passerelle. Puis la suite de l’expérience dans la canopée se continuera avec un chemin descendant et rencontrant entre autres une cascade spectaculaire de 25 mètres de haut et une piscine de 25 mètres de long remplie de poissons amazoniens.

Tropicalia ©CAAU – Coldefy & Associés Architectes Urbanistes

Une expérience séquencée par différentes strates arborées venant rythmer la ballade. Durant son cheminement entre les bassin, le visiteur traversera un espace peuplé de papillons.

Tropicalia ©CAAU – Coldefy & Associés Architectes Urbanistes

Au total, le programme de Tropicalia contiendra : un magasin, une librairie, un bar et deux restaurants, dont un gastronomique et pour les entreprises, des salles de conférences modulables, un auditorium, des chambres d’hôtes et un espace scientifique dédié à la collaboration nationale et internationale, comprenant une salle de conférence, un laboratoire et une clinique. Une fois ouvert, le programme devrait attirer 500 000 visiteurs par an.

Zaha Hadid Architects conçoit des chaises imprimées en 3D pour Nagami

Du 17 au 22 avril se tiendra la Design Week de Milan et on sait déjà qu’on y verra des créations de l’agence Zaha Hadid Architects. Après son décès aux Etats-Unis il y a deux ans, la femme architecte urbaniste, d’origine irakienne, maintes fois primée a laissé son nom à l’entreprise Zaha Hadid Architects. Lors du prochain salon du meuble milanais, ses successeurs présenteront des  chaises avant-gardistes réalisées en impression 3D et lancées par Nagami.

Bow par Zaha Hadid Architects

Nagami est une nouvelle société espagnole spécialisée dans la conception informatique et l’impression 3D à grande échelle. Pour l’occasion, elle s’est associée à des vétérans du design pour donner vie à des chaises imaginatives avec pour mot d’ordre « Brave New World ». Les fauteuils imaginés par Zaha Hadid Architects se démarquent tout particulièrement et s’inscrivent dans une nouvelle ère de la technologie.

Bow par Zaha Hadid Architects

«Nous créons des produits, qui jusqu’à présent, étaient en attente de la bonne technologie pour pouvoir être réalisés : non seulement ces objets que vous pouvez toucher, vous procurent aussi un sentiment et une expérience dans le cadre de leur environnement», affirme Manuel Jimenez Garcia, fondateur de Nagami.

Bow par Zaha Hadid Architects
Bow par Zaha Hadid Architects

Les pièces sont le résultat d’une recherche approfondie de la firme d’architecture sur l’impression 3D et le matériel d’expérimentation. 

Bow par Zaha Hadid Architects
Bow par Zaha Hadid Architects

Fruits de cette recherche, «Bow»  et «Rise» seront les vraies stars de l’exposition. Entièrement confectionnées à partir de ce procédé révolutionnaire, ces deux chaises aux formes complexes et organiques, ont été imprimées sur des particules plastiques PLA, biodégradables et compostables.

Rise par Zaha Hadid Architects
Rise par Zaha Hadid Architects
Rise par Zaha Hadid Architects
Rise par Zaha Hadid Architects
Rise par Zaha Hadid Architects
Rise par Zaha Hadid Architects
Rise par Zaha Hadid Architects

Imprimées avec une extrudeuse de pellets (ce qui signifie que des particules de plastique sont utilisées plutôt que des filaments) et colorées de manière adaptative, ces chaises ont des allures de sculptures du future.

Robotica TM de Ross Lovegrove
Robotica TM de Ross Lovegrove
Robotica TM de Ross Lovegrove
Robotica TM de Ross Lovegrove

Une autre pièce hautement adaptable de la collection est l«Robotica TM» de Ross Lovegrove. Combinant la botanique à la robotique, le siège inspiré de la nature, à 360 degrés, peut servir de table résistant à la chaleur et remplir d’autres fonctions auxiliaires à la maison.

L’éplucheur par Daniel Widrig
L’éplucheur par Daniel Widrig

Imprimé en 3D en une seule coquille de 7 mm d’épaisseur en quelques heures, « L’éplucheur » noir et ondulé de Daniel Widrig est une prouesse de la fabrication additive. Beaucoup moins de temps de réalisation, moins de gaspillage de matériaux, « L’éplucheur » ne considère pas seulement la forme de l’homme qui va s’asseoir dans la chaise, mais aussi le bras robotique qui va l’imprimer.

Nagami aura une salle d’exposition dans le quartier de Brera, où les chaises de Zaha Hadid Architects, Ross Lovegrove et Daniel Widrig donneront aux spectateurs un avant-goût de la fusion inédite entre le  design et l’expérimentation robotique. A la suite d’un discours de Patrik Schumacher, directeur de Zaha Hadid Architects, le showroom deviendra un terreau fertile pour de nouvelles idées. Tout au long de la semaine de design à Milan, Ross Lovegrove, Daniel Widrig, Isaie Bloch, Claudia Pasquero, Arturo Tedeschi, et bien d’autres donneront des conférences au showroom Nagami. 

« L’idée d’une maison » en négatif : une lecture poétique de l’architecture vernaculaire

Dans la ville sud-coréenne d’Ulsan, l’atelier Rieuldorang  a imaginé une résidence monolithique avec une découpe en négatif de la maison à pignon sous la forme d’un large couloir traversant le bâtiment.

© Yoon Joonhwan

Demandez à n’importe quel enfant de dessiner une maison, et il est probable qu’il commence par un rectangle et dessinera inévitablement deux lignes sur le dessus pour représenter la toiture en pente. Cette notion de maison transcende la culture et se manifeste sous la forme de la maison vernaculaire. 

© Rieuldorang atelier

Une idée qui a été le point de départ pour l’architecte Kim Seongyoul, fondateur de l’atelier Rieuldorang, pour la conception de la maison coréenne «Manhwaricano». Kim Seongyoul a estimé qu’en inversant le positionnement de la forme de toit à pignon, présentant plutôt un espace vide à pignon dans le cube monolithique, il pourrait créer une parodie de «maison» dans l’espace négatif. 

© Yoon Joonhwan

«J’ai commencé à concevoir avec la question de savoir comment l’architecture peut entrer dans le monde de l’émotion», déclare Kim Seongyoul. En effet, l’architecte voulait découvrir la beauté des choses ordinaires, comme de simples formes géométriques, et c’est exactement ce que lui et son équipe ont accompli avec ce projet. Cette conception utilise la forme de «l’idée d’une maison» pour créer un espace négatif dans un projet complexe, offrant ainsi une lecture poétique de l’habitat moyen. 

© Yoon Joonhwan

Tout ce qui reste de cette vieille notion vernaculaire, c’est l’empreinte qu’elle occupait autrefois et les idées laissées derrière elle. L’espace libre sous la forme d’un pignon devient une séquence menant dans la maison. Kim Seongyoul affirme que l’histoire fait partie de tout projet et que l’architecture, comme l’art, s’inscrit toujours dans cette éternelle chronologie.

© Yoon Joonhwan

La maison en briques de deux étages, située dans une plaine, est entourée de maisons aux silhouettes différentes. Recouvert sur toutes les faces avec du bois chaud, ce couloir à double hauteur sert d’entrée à la maison. 

© Yoon Joonhwan

Le couloir mène à une terrasse surélevée à l’arrière de la parcelle, et d’un côté il s’ouvre sur une cour orientée au nord. 

© Yoon Joonhwan

Au milieu du couloir, le plafond à pignon se divise en un épais brise-soleil pour relier l’espace au ciel et apporter plus de lumière et d’air frais. 

© Yoon Joonhwan
© Yoon Joonhwan

Le long du côté sud du passage se trouvent un salon ouvert, des coins repas et cuisine, un espace de travail et une salle de bain pour invités. 

© Yoon Joonhwan
© Yoon Joonhwan

Située sur le côté sud de la maison une cour intérieure avec une grande section rectangulaire découpée dans le mur extérieur du sud. 

© Yoon Joonhwan

Des perforations sur le mur et un puits de lumière généreux apportent de la lumière dans cette cour tout en améliorant la ventilation transversale. 

Plan rdc © Rieuldorang atelier

 

Plan étage © Rieuldorang atelier
Coupe © Rieuldorang atelier

La Villette célèbre son 35e anniversaire !

Conçu par Bernard Tschumi, le parc urbain de La Villette fêtera ce week-end ses 35 printemps. Véritable terrain d’expérimentation pour les architectes et carrefour de rencontres de la culture populaire contemporaine, le parc propose, pour l’occasion, une multitudes d’activités, visites guidées, colloques sur l’architecture qui se dérouleront du samedi 24 au dimanche 25 Mars 2018.

© Ian Vogtschmidt

Le 25 mars 1983, Bernard Tschumi remporte le concours international lancé en 1982 pour l’aménagement du parc de la Villette avec un concept audacieux : une superposition de lignes, de points et de surfaces. A l’époque, on ne parlait pas encore de Grand Paris. Pourtant, la question de l’urbanisation de la capitale faisait débat et il était temps de s’intéresser aux anciens abattoirs, situés au Nord-Est de la ville, fermés progressivement de 1974 à 1980.

© Bruno Delamain

Le projet de parc urbain culturel de l’architecte franco-suisse Bernard Tschumi, totalement inédit à cette époque, est retenu sur concours devant Rem Koolhaas et Jean Nouvel. Le site de 55 hectares est devenu, en trois décennies, un pôle d’attraction accueillant chaque année pas moins de 10 millions de personnes et réunissant de grands établissements comme la Grande Halle, la Géode et la Cité des sciences et de l’industrie, le Zénith, le Théâtre Paris-Villette, le Conservatoire supérieur national de musique et de danse de Paris, le Cabaret sauvage, le Trabendo, le Hall de la chanson et la Philharmonie de Paris réalisé par Nouvel.

Lieu de vie et de métissage, La Villette reste une plateforme d’expérimentation qui investit dans la culture numérique et qui se prépare aussi pour les JO de 2024: le parc, désigné Live Site, sera un lieu de festivités.

© Pierre-Emmanuel Rastoin
© William Beaucardet

Rendez-vous donc les samedi 24 et dimanche 25 mars 2018 pour vivre au rythme des festivités avec au programme des visites guidées du parc qui vous permettront de plonger dans l’histoire de ce patrimoine architectural hors normes. La suite se fera avec Bernard Tschumi lors d’une conférence autour de la génèse du Parc. Les trois nouvelles productions de l’artiste américain Will Ryman, connu pour ses sculptures monumentales, se dresseront sur la place de la fontaine aux lions et sur les pelouses du parc de La Villette. Ce week-end sera aussi l’occasion d’inaugurer le Jardin Nourricier, champ d’expérimentation ouvert aux techniques de pointe touchant à la production végétale comestible.

Le programmation détaillée du week-end sur le site de La Villette : ici !

Esrawe Studio réinvente la tortilla mexicaine pour le design intérieur d’une Taquerìa

Esrawe Studio réinvente la tortilla mexicaine pour le design intérieur d’une Taquerìa

Quand l’expérience du design s’inspire d’un héritage culinaire pour concevoir des espaces toujours plus orignaux et singuliers. C’est le cas d’Esrawe studio qui a imaginé une conception spatiale pour l’intérieur d’El Califa, une taqueria située dans la ville de Mexico. Une réalisation reconnaissable par un environnement distinctif témoignant de l’identité locale du lieu.

El Califa : une taqueria désignée par Esrawe Studio ©Camila Cossio

Le dessin imaginé par l’agence de design fait référence à la tortilla et à sa traduction géométrique dans le cercle, ainsi que dans sa répétition, sa partition et ses variantes. «La tortilla a joué un rôle important dans la vie des gens au Mexique depuis l’époque préhispanique, quand nos ancêtres utilisaient des tortillas de maïs comme plat, nourriture et cuillère», explique Esrawe studio. «Aujourd’hui, tout le monde trouve des façons ingénieuses de l’utiliser, créant une touche personnelle dans la façon de préparer, de plier et de tenir un taco. »

El Califa : une taqueria désignée par Esrawe Studio ©Camila Cossio
El Califa : une taqueria désignée par Esrawe Studio ©Camila Cossio

C’est à partir de cette idée que l’agence a imaginé son concept visant à traduire esthétiquement ce plat inscrit dans la culture mexicaine de manière à l’exposer sur le devant de la scène d’une façon résolument contemporaine.

El Califa : une taqueria désignée par Esrawe Studio ©Camila Cossio

El Califa se compose d’une cuisine ouverte sur la salle et d’un bar à tacos traditionnel. 

El Califa : une taqueria désignée par Esrawe Studio ©Camila Cossio

«La mosaïque traditionnelle dans ce projet est réinterprétée dans l’espace pour générer une expression contemporaine qui devient l’élément d’identification d’El Califa», déclare Esrawe studio. 

El Califa : une taqueria désignée par Esrawe Studio ©Camila Cossio

Cette mosaïque exprime avec ingéniosité, à travers un jeu de volumes, la mise en valeur de l’un des éléments les plus fondamentaux de la cuisine mexicaine: la tortilla. En parallèle, le sol, quant-à lui, est recouvert de terrazzo agrémenté d’une grille de cercles dorés.

El Califa : une taqueria désignée par Esrawe Studio ©Camila Cossio
El Califa : une taqueria désignée par Esrawe Studio ©Camila Cossio

L’identité d’El Califa est inspirée par les « rótulos », des publicités traditionnelles mexicaines qui évoquent l’esprit de la nourriture urbaine. «C’est dans les «rótulos »que nous avons trouvé l’inspiration pour créer les nouvelles proportions et l’expression des personnages qui forment le nom emblématique d’El Califa» affirme l’agence. «Les éléments graphiques, subtilement ludiques et traduits d’une manière abstraite mais coquette des nappes des taquerías, répondent au contexte urbain et populaire dans lequel El Califa et sa cuisine sont protagonistes».

Un nouveau Musée au cœur d’Angers signé Steven Holl

Outre sa qualité de vie, Angers est à présent une agglomération qui innove. C’est à l’occasion du Mipim, que les résultats de l’appel à projets urbains «Imagine Angers» ont été dévoilés. En tête d’affiche : Steven Holl qui signera le nouveau musée des collectionneurs de la ville  et un hôtel adjacent dans le centre d’Angers.

© Steven Holl

Suite au lancement de cet appel à projets urbains, en Janvier 2017 sur sept sites emblématiques de la ville, près de 48 candidatures composées de promoteurs, d’architectes et de porteurs de projets ont été enregistrées. Après une première sélection, 29 équipes ont été retenues pour développer un concept innovant. Avec une surface avoisinant pas moins de 3 hectares, ces sites d’expérimentation  susceptibles d’accueillir environ 60 000 à 80 000 m2 de bâtiments se positionnent sur des lieux stratégiques en plein centre ville ou à proximité du tramway et du tracé de la future ligne. Sur les sept sites, Gambetta, Montaigne et le Front de Maine, ont attiré d’avantage l’attention des architectes dont celle de Steven Holl.

© Steven Holl

En collaboration avec les développeurs Compagnie de Phalsbourg et l’agence Franklin Azzi Architecture, la conception du projet de Holl s’inspire du château historique d’Angers, un château du XIIIe siècle situé à proximité, et a l’intention de former une nouvelle porte d’entrée culturelle pour la ville. Le site, le front de Maine, est également adjacent au plus grand théâtre d’Angers, le quai, créant un nouveau triangle culturel et reliant l’architecture médiévale et contemporaine de la région. L’agence Franklin Azzi Architecture s’est quant à elle chargée de l’offre des logements.

© Steven Holl

L’histoire joue énormément sur le design du musée. Avec une série de bassins réfléchissants faisant référence à la rivière qui, jadis, animait le site, le musée s’inscrit dans une démarche contemporaine visant à mettre en lumière le patrimoine du lieu.

© Steven Holl
© Steven Holl

En titane blanc, le musée mettra en vedette des galeries pour des expositions permanentes et temporaires, ainsi qu’un espace pour les événements, l’éducation et le stockage d’œuvres d’art. Le bâtiment abritera un restaurant sur le toit avec un hôtel adjacent également conçu par l’équipe de Steven Holl.

© Steven Holl

Le design de l’hôtel fait référence à la tapisserie apocalyptique du XIVe siècle, actuellement exposée au château d’Angers. Ici, le verre clair et le verre translucide ont été associés ensemble pour créer une façade évoquant la tapisserie. Ensemble, le musée et l’hôtel façonnent un jardin public de sculptures au centre du site. Des passages à travers le site engagent le jardin et relient le site et la ville à la rivière. D’un point de vue environnemental, le chauffage et le refroidissement géothermiques éliminent les combustibles fossiles, tandis que l’eau recyclée remplit les piscines réfléchissantes.

© Steven Holl

Tous les projets des participants sont actuellement exposés au Quai, pôle culturel contemporain de la ville, jusqu’au 25 mars.

Design intérieur : Medly, une nouvelle pharmacie 2.0

Des carreaux de ciment graphiques, un bureau en béton pigmenté et une palette mentholée. Voilà ce que Sergio Mannino Studio a imaginé pour l’aménagement intérieur de Medly, une nouvelle pharmacie new-yorkaise proposant un service de prescription en ligne. Un design rétro et original influencé par la culture italienne de l’agence.

Pharmacie Medly © Sergio Mannino Studio
Pharmacie Medly © Sergio Mannino Studio

Dans une ville de plus de 8,5 millions d’habitants, il n’est pas surprenant que le simple fait de visiter une pharmacie soit souvent une expérience impersonnelle. La communauté étant une valeur clé de la pharmacie Medly, SM Studio a veillé au respect de cet objectif en concevant un aménagement intérieur adapté et propice à la création de lien social. En effet, la nature du petit espace signifie que les clients vont se connecter instinctivement entre eux et avec le personnel. Contrairement aux grandes pharmacies qui séparent par inadvertance les gens avec des allées et des rayons souvent imposants et occultants.

Pharmacie Medly © Sergio Mannino Studio
Pharmacie Medly © Sergio Mannino Studio

Marg et Sahaj Patel, les propriétaires du lieu, ont une grande expérience de ce qui rend ces endroits plus chaleureux, plus confortables et plus axés sur la convivialité pour les clients mais aussi pour le personnel. Cette pharmacie qui sort de l’ordinaire se caractérise principalement par une application destinée à offrir aux new-yorkais un moyen plus efficace et plus agréable de commander des médicaments sur ordonnance. En plus du  service de livraison, elle permet aux utilisateurs de recueillir leurs ordonnances commandées en ligne et d’organiser des consultations en personne avec des professionnels.

 

 

Pharmacie Medly © Sergio Mannino Studio
Pharmacie Medly © Sergio Mannino Studio

«Medly a conçu une application complémentaire gratuite qui évite aux clients de devoir quitter la maison lorsqu’ils sont malades, sans parler des heures d’attente pour obtenir des ordonnances», a déclaré Sergio Mannino. « Mais une entreprise en ligne réussie a besoin d’une contrepartie physique et notre conception pour Medly a été créée dans cet esprit.»

Pharmacie Medly © Sergio Mannino Studio
Pharmacie Medly © Sergio Mannino Studio

Le SM studio s’est donc inspiré de l’identité visuelle de Medly pour utiliser une palette de couleurs mentholées dans la salle d’attente de la pharmacie. Les murs peints d’un vert pastel sont associés à des formes colorées arrondies qui correspondent au logo de la marque et à des carreaux de sol en ciment, créés par le designer espagnol Jaime Hayón pour Bisazza.

« Le design est à la fois ludique et élégant, un comptoir en ciment poli sur mesure avec des carreaux géométriques propres dans le cadre d’un schéma de couleur aqua-lumière« , a déclaré SM studio.

Pharmacie Medly © Sergio Mannino Studio
Pharmacie Medly © Sergio Mannino Studio

Le cuir vert foncé et le chrome des assises rendent hommage au concepteur japonais du 20ème siècle Shiro Kuramata. Ces sièges accueillent chacun quatre personnes, deux de chaque côté, et sont disposés de manière à encourager les conversations entre les clients.