Florian Marquet imagine des espaces de vie modulaires, mobiles et autonomes

Florian Marquet imagine des espaces de vie modulaires, mobiles et autonomes

Florian Marquet, architecte basé à Shanghai, vient de publier une proposition conceptuelle repensant totalement la vie urbaine à travers la mise en oeuvre d’espaces de vie modulaires, mobiles et autonomes.

Intitulé «l’organisation», son projet vise à reconsidérer le marché immobilier en suggérant une nouvelle façon d’habiter grâce à un modèle adapté à la vie urbaine d’aujourd’hui et aux différentes tranches d’âges. Florian Marquet ambitionne de créer des espaces de vie pour les générations futures qui se substituent aux maisons traditionnelles, permettant ainsi l’émergence de nouveaux concepts de logements résidentiels.

Ce système modulaire répondrait aux divers besoins de ses utilisateurs avec une gamme de programmes proposant entre autres : un espace de travail flexible, une chambre, une cuisine ou bien encore un espace pour cultiver un potager. Chaque unité pourrait être commandée par l’intermédiaire d’une application et ainsi faciliter sa fabrication.

Les modules pourraient être facilement assemblés entre eux mais également personnalisés selon les goûts et les besoins de chacun.

Les espaces de vie communautaire pourraient être totalement mobiles et autonomes tout en assurant un certain confort aux occupants. En se déplaçant librement, les unités modulaires donneraient aux citadins «la possibilité de vivre dynamiquement dans une ville». Chaque module individuel servirait de système de partage reliant les occupants au tissu urbain grâce à leur flexibilité.

Par ailleurs, Florian Marquet envisage que ces capsules urbaines puissent être partagées et recyclables. En effet, le projet contiendrait des dosettes écoénergétiques autosuffisantes. Enfin, les unités se présentent en différentes tailles en fonction des besoins de l’utilisateur.

La tour Maersk, un bâtiment signal devenu un emblème énergétique à Copenhague

La tour Maersk, un bâtiment signal devenu un emblème énergétique à Copenhague

Devenue une référence à Copenhague, la tour Maersk qui a ouvert ses portes au début de l’année s’est inscrite en quelques mois comme un bâtiment phare de la ville. Cet édifice à la pointe de la technologie, conçu par les architectes de l’agence danoise C.F. Møller, offre un cadre optimal pour la recherche dans le domaine de la santé grâce à son architecture innovante lui conférant un rayonnemant à une échelle mondiale.

D’une surface de 42 700 m² la tour, caractérisée par des bandes curvilignes continues de brise-soleils verticaux en cuivre, offre un nouveau dialogue entre la ville et l’université de manière nouvelle et ouverte. Les architectes avaient également pour ambition de concevoir ce nouveau complexe comme un catalyseur de développement urbain positif en reliant l’Université de Copenhague aux quartiers environnants et à la ville.

L’implantation au sol de forme triangulaire est directement issue des angles des rues adjacentes. Une orientation amoindrissant l’exposition sud et, par conséquent, renforçant l’efficacité énergétique de la tour Maersk avec moins d’apport solaire.

La tour de 15 étages est une extension de la faculté de sciences de la santé et des sciences médicales de l’Université de Copenhague comprenant des installations de recherche et d’enseignement ainsi qu’un centre de conférences avec auditoriums et salles de réunion. Avec sa forme facilement identifiable et ses courbes dynamiques, elle se positionne désormais comme un bâtiment emblématique durable de la capitale générant un lien visuel entre la ville et le campus nord.

« Afin de créer une architecture pour la recherche en santé de classe mondiale, il est important de concevoir un lieu qui encourage de nombreuses possibilités de rassemblement, transcendant les différentes disciplines, du grand public à la communauté des chercheurs. Cela aide à communiquer les activités de recherche en cours, menant au partage des connaissances et à l’inspiration pour des recherches nouvelles et révolutionnaires.  Transparente et accueillante, la tour repose sur une base basse en forme d’étoile qui s’étend dans le paysage vers la ville. Elle contient des installations publiques et partagées, tels que des amphithéâtres, des salles de classe, une cantine, un laboratoire d’exposition, des salles de conférence et un café. Le foyer peut également être trouvé dans la base, où l’escalier d’entrée se dresse comme un meuble dans la pièce, avec sa surface en bois chaude qui vous invite à faire une pause sur les gradins surélevés. » expliquent ses concepteurs.

Ce socle permet de connecter les fonctions du complexe Panum existant à la tour Maersk tout en formant un lieu de rassemblement ouvert et dynamique par le biais de son espace central où les chercheurs, les étudiants et les invités sont amenés à se croiser. Une disposition délibérée des fonctions de la base assure de courtes distances par rapport à l’espace central, créant ainsi une plus grande interface entre les chercheurs et les étudiants qui se déplacent entre les différentes installations de la base. Le rez-de chaussée accueille également un parc urbain verdoyant propice aux échanges et aux rencontres.

Le complexe Panum existant, construit dans les années 1970, est considéré comme un chef-d’œuvre brutaliste de cette période. Les architectes de chez C.F. Møller, se sont référés à celui-ci notamment pour les couleurs et le rythmes de la façade.

L’aspect extérieur de la tour se caractérise par une structure en forme de grille pourvue de fenêtres de la hauteur des étages et équipées de 3 000 ailettes verticales en cuivre. Avec ce matériau, d’une durée de vie exceptionnelle et pouvant être recyclé, les architectes ont anticipé l’évolution esthétique du bâtiment dans le temps en commençant par une tonalité brillante qui deviendra brun foncé et acquerra une patine verte au fil des années. Outres ces changements chromatiques, la tour évolue aussi quotidiennement grâce à certaines de ses lames qui s’ouvrent et se referment automatiquement, en réponse aux rayons du soleil, tout en permettant à la lumière du jour de filtrer à travers des perforations à mailles fines. Ce système garantit une protection efficace contre la chaleur dans les laboratoires et permet à la tour de se classer ‘Low energy class 2015’. Par ailleurs, ce projet reconnu comme un des bâtiment de la villes parmi les moins énergivores, réutilise l’énergie dissipée, emploie un système de refroidissement respectueux de l’environnement, valorise la récupération des eaux de pluie pour les sanitaires et l’irrigation et utilise pas moins 1 500 m² de panneaux photovoltaïques.

À l’intérieur, et ce dans chaque étage, les fonctions de la tour sont reliées entre elles dans une boucle efficace, permettant de réduire les distances à parcourir et renforçant de ce fait les possibilités de travail en équipe.

Un escalier sculptural en forme de spirale continue relie visuellement et physiquement l’atrium ouvert aux quinze étages, créant un vaste espace tridimensionnel. À proximité de l’escalier, à chaque niveau, se trouve un « Science Plaza » ouvert et accueillant, servant de lieu de rencontre et d’espace commun pour les nombreux employés. La transparence du verre dans les volets en cuivre de la façade offre une visibilité extérieur à cet escalier en colimaçon et à la place des sciences ainsi qu’une vue spectaculaire et inspirante sur Copenhague.  

Photographie de © Adam Moerk, © Dragoer Luftfoto-BYGST

Tree House, une cabane culinaire perchée au coeur de la Bretagne

Tree House, une cabane culinaire perchée au coeur de la Bretagne

C’est au printemps prochain que vous pourrez venir séjourner, le temps d’un week-end, dans la Tree House. Une incroyable cabane, fruit d’une collaboration étroite entre l’Atelier Victoria Migliore et le chef cuisinier Jean Imbert, pour un résultat surprenant et plein d’audace. Entre architecture verte et permaculture, le projet s’articule autour d’une démarche respectueuse de l’environnement et en parfaite cohésion avec le paysage dans lequel il s’inscrit.

Située à Fréhel en Côtes-d’Amor, non loin du littoral, la Tree House d’une surface de 84m², se compose d’une structure légère sur pilotis réalisée à partir de pieux vissés dans un sol sableux avec un système de poteau poutre. Pour donner une sensation de légèreté au projet, les poteaux, ont été décalés de la façade principale permettant ainsi à la cabane d’être surélevée de 1 à 4 mètres du sol en raison du terrain en pente et d’offrir une vue sur la lagune.

Ici, le projet est complètement sculpté par la nature et chaque choix architectural est en harmonie avec le contexte géographique du lieu afin de préserver sa pérennité dans le temps. En effet,  c’est l’environnement, autrement dit les arbres et la lumière qui ont découpé le volume cubique de la cabane créant alors un parcours intérieur permettant de découvrir ce lieu insolite au travers de vues séquencées et rythmées sur le paysage. Aucun arbre n’a été coupé et c’est la Tree House qui tourne autour d’eux.

Au centre, un patio creusé par la lumière vient prendre place accompagné d’un bassin autour duquel toute la maison s’organise et notamment la cuisine. Bassin dans lequel on retrouvera la pêche du jour pour concocter de délicieux plats à partir d’un carnet de recettes rédigé par le chef lui-même. Des clins d’oeil à la Bretagne sont dispersés un peu partout avec par exemple un filet de catamaran suspendu au dessus du bassin, un canapé en laine de la région, des micro-cabanes destinées aux oiseaux des alentours.

A ce bassin, s’ajoute un potager de permaculture de 150m² découpé en terrasse où de l’ardoise produite dans la région a été utilisée pour niveler les température dans l’année. Xavier Mathias spécialiste en permaculture, a réalisé ce potager accueillant pas moins de 140 variétés de plantes que lui et Jean Imbert ont ramenées au cours de leurs voyages dans le monde entier. Un système de récupération d’eau de pluies a été mis en place pour l’arrosage tandis que sol a été recouvert de paille afin de limiter la perte d’humidité.

Les murs pourvus d’une isolation naturelle sont recouverts de bois brûlé, une technique d’origine japonaise protégeant naturellement les bois de bardage par carbonisation. En brûlant les lames de bois en surface, on leur permet d’accéder à une protection optimale pouvant aller jusqu’à 80 ans grâce à la pellicule de bois carbonisé qui crée une protection contre les UV, les intempéries et les insectes. Le toit est quant-à lui revêtu de panneaux solaires garantissant ainsi une plus grande autonomie à la maison.

Par son jeu d’imbrication de volumes, la Tree House joue entre intérieur et extérieur en mêlant les ouvertures en angle et les arbres traversant la dalle. Elle se compose également de petits espaces de vie pour recevoir les amis en toute intimité. Pensée comme un grand coffre au trésor, elle regorge de pièces cachées comme une cave à champagne, un bar secret, un bureau dans le toit, un lit de lecture dans un mur et d’autres recoins dissimulés dans la maison quasiment introuvables.

Images par Atelier Victoria Migliore

 

La plus haute tour d’Australie sera signée UNStudio

La plus haute tour d’Australie sera signée UNStudio

Beulah International a annoncé hier que « Green Spine », la proposition soumise par UNStudio avec Cox Architecture, a été désignée comme projet lauréat de son concours pour concevoir Southbank by Beulah, une tour à usage mixte de plus de 2 milliards de dollars située au coeur de Melbourne en Australie.

Dans le cadre de la refonte de Southbank, six des plus célèbres studios d’architecture au monde se sont affrontés pour proposer une vision novatrice de ce quartier de Melbourne : BIG , OMA, UNStudio, MAD ArchitectsMVRDV et Coop Himmelb(l)au.

Ben van Berkel de l‘agence UNStudio a déclaré :  » Nous sommes ravis que notre conception ait été retenue comme proposition gagnante pour ce projet très excitant! Pour que notre proposition soit sélectionnée par Beulah – un développeur aussi tourné vers l’avenir – et des candidatures d’un groupe aussi exceptionnel nos pairs sont un véritable honneur. Dès le départ, nous avons travaillé avec une équipe fantastique de placemakers culturels, de consultants en développement durable , de paysagistes, d’artistes et d’ingénieurs pour réaliser un design totalement intégré. 

La directrice exécutive de Beulah International, Adelene Teh, a quant-à elle ajouté que « Le Green Spine a montré le travail d’une équipe de collaborateurs forte et multidisciplinaire qui constitue une approche audacieuse mais approfondie pour créer un point de repère axé sur le contexte en complément de l’horizon de Melbourne. Dans ses détails, le projet affiche une forte intention d’aménagements publics et privés bien pensés et, au niveau de la rue, la proposition présente des qualités qui transformeront véritablement le domaine public en érodant les limites qui prévalent à Southbank .  »

Caroline Bos:  » Je ne pouvais pas me sentir plus heureux en ce moment. La compétition était incroyablement inspirante. Je voudrais féliciter tous les architectes pour leurs designs fantastiques et Beulah et toutes les parties impliquées dans la course et le jugement de la compétition. Je tiens à vous remercier de tout cœur pour la confiance qui nous a été accordée. Nous attendons avec impatience les prochaines étapes et contribuerons à une meilleure Southbank et plus largement à Melbourne avec notre Green Spine. »

Green Spine – Une ville dans une ville

La proposition conçue par UNStudio pour cette nouvelle tour australienne vise à établir une nouvelle destination pour le quartier de Southbank et la ville de Melbourne. Le projet est intégralement organisé autour d’un Big Detail: une «colonne vertébrale» constituée de plates-formes, de terrasses et de vérandas en réseau vertical. Offrant une vue poreuse sur la ville,  il entretient des liens contextuels avec son environnement urbain, tandis que les résidences, les bureaux et l’hôtel bénéficient d’une lumière naturelle accrue et d’un accès aux espaces extérieurs.

L’orientation de la colonne vertébrale permet en outre une extension du domaine public sur le podium, la continuation des espaces verts sur les tours et facilite l’orientation vers la CDB et le jardin botanique au sommet des tours.

La plus grande des deux tours sera entièrement résidentielle et atteindra une hauteur de 356,2 mètres. Cette tour abritera un jardin accessible au public à son sommet. La tour inférieure s’élevant à 252,2 mètres du sol accueillera un espace hôtelier et commercial.En plus d’être pleinement intégré au réseau existant composé de sites culturels, de divertissement, de loisirs et commerciaux, le design du projet propose un bâtiment à usage mixte avec une variété de programmes et de connectivités, devenant ainsi une ville en soi.

L’épine verte

Ben van Berkel:  » En plus de fournir aux tours une silhouette sculpturale et torsadée, la colonne vertébrale est un élément architectural qui intègre une multitude de fonctions dans un geste fluide . »


La colonne vertébrale prolonge le boulevard Southbank et agit comme un élément fédérateur du bâtiment en ce qui concerne le programme, la culture, le paysage et la durabilité. En plus de divers équipements, tous les programmes sont liés à la colonne vertébrale.

Podium à usage mixte

La proposition de l’agence était motivée par les concepts de convivialité, de propriété conjointe et de libre accès pour les résidents locaux et la communauté au sens large. L’équipe a donc pensé cet espace non seulement pour être accessible et adapté aux utilisateurs du bâtiment, mais également pour les personnes – et les visiteurs – de Melbourne. À cette fin, le podium et son parc public sur le toit sont réservés au public. Sur le podium se trouvent une place de marché, des espaces de vente au détail et de divertissement et un centre d’expérience @BMW.

L’entrée du marché est un espace ouvert perméable invitant les visiteurs et les résidents. Les espaces de vente au détail ont leur propre accès unique aux balcons et aux terrasses, ce qui permet aux acheteurs de s’impliquer dans un environnement différent de celui des centres commerciaux ou des rues typiques.

La connexion entre le niveau du sol se fait par des escaliers et des plates-formes, conduisant les visiteurs le long du programme de vente au détail et de divertissement et se fondant finalement dans le jardin public au sommet du podium.

Appel à projet : Lyon City Demain #PERRACHERETROUVÉ

Appel à projet : Lyon City Demain #PERRACHERETROUVÉ

Le FESTIVAL LYON CITY DEMA!N, créé en 2013 par l’association LYON DESIGN!, annonce sa 6ème édition. Ce festival des idées pour mieux vivre la ville, après le Grand Hotel Dieu, la Part-Dieu et Gerland, s’installera dans le quartier de La Confluence à Perrache du 20 au 25 juin 2019 avec pour signature : #PERRACHERETROUVÉ.

Le FESTIVAL LYON CITY DEMAIN propose aux métropolitains d’expérimenter in situ des projets de designers et donne l’occasion à chaque citadin, habitant et usager, d’oser, de se rencontrer et de participer aux changements de leurs espaces de vie en mutation. L’appel à projet de cette nouvelle édition propose aux designers de tester leurs visions de la ville de demain autour du Pôle d’Échanges Multimodal de Lyon-Perrache. Il les invite à en repenser les usages, afin de réconcilier les habitants, passants et voyageurs avec ce hub métropolitain. Cet appel à projet s’adresse à tous les créateurs français et étrangers, designers, architectes, urbanistes, scénographes, associations, collectifs, groupements, cabinets, bureaux d’études etc, qu’ils soient déjà dans la vie active ou encore étudiants. Le mieux-vivre en ville passe tout à la fois par une pédagogie de la ville de demain, l’implication des citoyens, la présentation d’options à expérimenter et l’acceptation du verdict de la rue. Le FESTIVAL LYON CITY DEMA!N permet ainsi à chacun de s’engager pour repenser la ville de demain et la rendre plus agréable.

En 2019, avec comme signature #Perracheretrouvé, l’appel à projet interpelle les designers pour que le regard sur ce site change. Celui ci verra notamment un Centre d’Echanges de Perrache réinventé pour rétablir un lien fort entre deux quartiers emblématiques de la ville jusqu’alors isolés : le Centre historique, La Confluence et la ville de demain encadrée par deux fleuves.

Les projets présentés dans le cadre de l’appel à projet devront appartenir à une ou plusieurs des trois catégories suivantes :

  • Mobilier urbain et micro architecture
  • Parcours pédagogiques
  • Services et numérique

Une fois la ou les catégories choisie(s), les participants inscriront leur création dans une ou plusieurs des trois thématiques suivantes : temporalité, résilience et fluidité

Les lauréats retenus seront accompagnés par les organisateurs dans toute la phase de conception puis de réalisation de leur projet. L’accompagnement permet au candidat de bénéficier du soutien de l’association et le partage de ses ressources de compétences pour ce qui concerne la communication, la technique et la recherche de partenaires. L’association LYON DESIGN! soutiendra financièrement chaque projet retenu à hauteur de 2 000 euros TTC, en complément des partenaires financiers privés.

DATES CLÉS DE #PERRACHERETROUVÉ :

  • 12 Septembre : Date limite d’envoi des dossiers de candidature
  • 17 Septembre : Réunion du comité de sélection
  • 24 Septembre : Publication des résultats de l’appel à projet
  • 12 Octobre : Journée d’accompagnement par les organisateurs avec visite des sites d’exposition et speed dating créateurs / partenaires
  • 11 Décembre : Réunion GO / NO GO de validation des projets en fonction de leur avancement, du budget prévisionnel actualisé et de la maquette ou version beeta du projet

Pour plus d’informations rendez-vous sur le site de Lyon Design

 

Les carottes, un ingrédient permettant de rendre le béton plus solide et plus écologique ?

Les carottes, un ingrédient permettant de rendre le béton plus solide et plus écologique ?

Les carottes ne rendent pas seulement aimable. Selon de récentes études, elles pourraient également rendre nos bâtiments plus solides et plus écologiques. En effet, les ingénieurs de l’université de Lancaster au Royaume – Uni ont travaillé en collaboration avec Cellucomp Ltd UK pour étudier les effets de l’ajout de «nanoparticules» extraites des fibres des légumes-racines pour améliorer les performances des mélanges de béton.

Des tests préliminaires réalisés par les ingénieurs de l’université ont montré que les «nanoparticules» issues des fibres de ces légumes «amélioraient de manière significative» la résistance du béton et ce à moindre coût tout en réduisant la consommation d’énergie ainsi que l’émission de CO2.  Le projet de recherche d’une durée de deux ans a reçu près de 200 000 £ du programme Horizon 2020 de l’ Union européenne et s’appuiera désormais sur les premiers résultats pour mieux comprendre comment les fibres de nanoparticules végétales peuvent améliorer le mélange de béton.

« Ces nouveaux nanocomposites de ciment sont fabriqués en combinant du ciment Portland ordinaire avec des nanoparticules extraites de légumes-racines issus de l’industrie alimentaire », a déclaré le professeur d’ingénierie Mohamed Saafi, chercheur principal du projet.« Les composites sont non seulement supérieurs aux produits de ciment actuels en termes de propriétés mécaniques et de microstructure, mais utilisent également de plus petites quantités de ciment. Cela réduit considérablement la consommation d’énergie et les émissions de CO2 associées à la fabrication du ciment.« 

Les bétons composites végétaux, fabriqués à partir de légumes tels que la betterave à sucre ou la carotte, ont été réalisés de manière structurelle et environnementale, à un coût beaucoup plus faible, pour tous les additifs de ciment disponibles dans le commerce, tels que le graphène et les nanotubes de carbone.

Le potentiel des bétons composites végétaux réside dans la capacité des nanoparticules à augmenter la quantité de silicate hydraté de calcium dans les mélanges de béton , qui est la principale substance contrôlant les performances structurelles. L’effet d’entraînement signifie que de plus petites quantités de béton seraient nécessaires pour la construction. De plus, les nanoparticules pourraient améliorer la qualité du produit, réduisant ainsi le nombre de fissures apparaissant dans le béton. Une microstructure plus dense aide également à prévenir la corrosion et à augmenter la durée de vie des matériaux.

Les avantages environnementaux deviennent plus apparents lorsque l’on étudie les émissions de CO2. À l’heure actuelle, la production de ciment Portland représente 8% des émissions mondiales de CO2, un chiffre qui devrait doubler d’ici 30 ans. Avec des légumes racines fournissant un mélange plus durable, une économie de 40 kg de CO2 par mètre cube pourrait être réalisée.

 

 

 

 

Le graphène matériau miracle a récemment été présenté comme l’avenir du béton plus résistant , des études de l’Université d’Exeter montrent qu’il pourrait rendre un composite plus de deux fois plus résistant et quatre fois plus résistant à l’eau que les mélanges existants.

Bienvenue à bord d’AirDraft, un théâtre gonflable qui sillonne les canaux londoniens !

Bienvenue à bord d’AirDraft, un théâtre gonflable qui sillonne les canaux londoniens !

A l’occasion de la deuxième édition annuelle d’Antepavilion 2018, les designers Thomas Randall-Page et Benedetta Rogers ont imaginé un théâtre gonflable baptisé « AirDraft ». Ce lieu créatif flottant dédié à la musique et la performance est amarré à une barge du XIXe siècle dans le quartier branché d’East London .

Le projet d’Antepavilion et le sponsor Shiva Ltd, avec le soutien de la Fondation Architecture, organisent chaque année un concours pour la conception et la construction d’une structure expérimentale pour une série évolutive d’installations sur les stands publics de Hoxton Docks sur le canal Regent à Haggerston. Une initiative offrant ainsi l’opportunité aux architectes, artistes et designers émergents de présenter des travaux nouveaux et innovants dans un environnement urbain unique.

Pour cette session, les participants étaient invités à proposer une structure flottante sur le canal Regent à Hoxton Docks.

 

AirDraft, choisi parmi 132 propositions, a été conçu en forme de ballon afin de pouvoir se dégonfler en cinq minutes et d’être facilement dirigeable sous les ponts le long des voies navigables de Londres.

Avec une capacité d’accueil de 30 personnes, les spectateurs pénètrent par une trappe pour emprunter des escaliers menant à un espace sous la ligne de flottaison équipée d’un banc et d’une étagère permettant aux gens de ranger leurs chaussures.

De là, ils traversent un passage conduisant à l’extérieur du théâtre, où ils peuvent s’asseoir sur le plancher gonflable.

 

 

Les architectes ont collaboré avec des experts en matière de structures gonflables, Cameron Balloons, pour créer la structure qui se compose de deux sections et utilise deux types de ventilateurs différents pour se gonfler ainsi qu’une équipe de volontaires, avec le soutien de AKTii Engineering, pour la construction. La forme du projet a été influencée par la géométrie sphérique requise par la physique impliquée dans les structures gonflables.

Les choix de couleurs étant limités dans le tissu requis, les architectes ont opté pour le jaune comme un clin d’œil au travail de Jeffery Shaw, dont les œuvres gonflables ont influencé leur concept. À la fin des années 1960, Shaw créa des sculptures interactives, souvent de couleur jaune, où les gens pouvaient rebondir sur des coussins d’air géants sous un dôme transparent.

Dans la journée, sa surface brillante crée des reflets accrocheurs sur l’eau et les bâtiments environnants, tandis que la nuit, sa forme semblable à une orbe brille comme une luciole géante.

« Les canaux de Londres ont changé, passant des conduits de l’industrie et du fret aux artères d’art, de culture et de loisirs. Grâce à cette proposition, nous voulons réfléchir à ce changement. Avec un bateau pour un père et un dirigeable pour une mère, AirDraft est un espace gonflable pour la détente et la performance. […] Vu du chemin de halage, Air Draft ressemble à un bateau de charge curieusement surchargé qui complète et enrichit l’ensemble existant de structures ludiques et artistiques de Hoxton Docks.  » expliquent les concepteurs d’AirDraft.

Ce samedi 11 août, le théâtre flottant partira en tournée de huit jours, faisant des haltes dans différents lieux culturels et lieux d’accueil pour des manifestations artistiques.

Photographies de Jim Stephenson .

L’agriculture urbaine s’invite dans le nouveau projet de BIG à Miami !

L’agriculture urbaine s’invite dans le nouveau projet de BIG à Miami !

Bjarke Ingels et son équipe ont récemment publié les premières images d’un nouveau complexe majeur situé dans un quartier industriel de Miami, combinant logements, bureaux, école et agriculture urbaine.

Le Miami Produce Center de BIG sera positionné au dessus de trois entrepôts d’Allapattah, un quartier réputé pour ses grands marchés de produits agricoles et de textile.

Le complexe d’une surface de 125 000 m² se caractérise par un empilement de huit volumes contenant des bureaux de co-working, des appartements et un hôtel. Les trois bâtiments existants traversant le site seront également transformés dans le cadre de ce programme en restaurants, boutiques et cafés, ainsi qu’en école. BIG a conçu le Miami Produce Center pour la société immobilière locale UIA Management , avec la société de conseil en aménagement, ingénierie et design américaine Kimley Horn . Ce complexe marque le deuxième projet majeur de la firme dans la ville, rejoignant le développement de logements de luxe qu’il a achevé dans le quartier de Coconut Grove en 2016.

Selon les images récemment révélées, les espaces extérieurs en rez-de-chaussée autour de chaque structure seront aménagés en jardins. Une rue traversera le centre du site, qui comprendra un campus éducatif. De grades ouvertures vitrées seront ajoutées à l’avant des entrepôts pour ouvrir les intérieurs à l’espace extérieur.

« Entre les entrepôts, trois espaces publics présenteront une variété de paysages luxuriants créant des microclimats variés et permettant aux programmes des bâtiments de s’étendre à l’extérieur », explique la firme danoise.

Quatre longs bâtiments seront alors surélevés au-dessus des entrepôts grâce à des pilotis et seront disposés autour du périmètre du site.

Chacun accueillera une fonction différente : une pour les bureaux, un autre pour un hôtel et deux pour les résidences, avec un espace extérieur sur les toits. Les images dévoilent aussi des terrains de sport, des parcs et des aménagement agricoles.

BIG ambitionne de mettre en avant ce site au travers de l’agriculture urbaine comme vecteur de développement.

Quatre autres immeubles résidentiels, également sur pilotis et dotés de jardins sur le toit, seront ensuite construits, afin de combler les vides entre les volumes.

« Les grandes plaques de sol industrielles» constitueront les niveaux de chaque nouveau bâtiment, permettant une grande flexibilité à l’intérieur. »

Les murs en zigzag entre les plaques – colorés en rose pâle, orange ou bleu, en fonction de leur bloc – créeront des espaces extérieurs, tandis que leur disposition décalée produira des motifs sur les façades.

 

CIS Nordhavn, la nouvelle école internationale de Copenhague

CIS Nordhavn, la nouvelle école internationale de Copenhague

CIS Nordhavn est un nouveau bâtiment scolaire signé CF Møller Architects. Destiné à l’école internationale de Copenhague, il est situé sur un site de premier plan dans le nouveau quartier de Nordhavn. Le bâtiment scolaire de 25 000 m2 sera désormais la plus grande école de Copenhague avec une capacité d’accueil pouvant recevoir 1 200 étudiants et 280 employés.


L’architecture éducative de cet établissement a été imaginé de manière à relier les locaux de l’école à la sphère publique en milieu urbain et donner à l’école une ouverture sur la ville. La promenade devant l’école est un espace portuaire urbain offrant des possibilités de détente et d’activités diverses.


Le bâtiment principal de l’école est subdivisé en quatre «tours», allant de cinq à sept étages, chacune étant spécialement adaptée aux besoins des enfants selon leur chaque tranche d’âge. Par exemple, les salles de classe pour les élèves les plus jeunes sont particulièrement nombreuses: une gamme complète de d’activités aura lieu à l’intérieur et autour de la classe. L’école décomposée en quatre unités facilite l’orientation de ses usagers, avec une identité propre à chaque volume.


Ces quatre unités scolaires sont construites au-dessus de la base située au rez-de-chaussée, accueillant des activités communes et plus extraverties, grâce notamment à des installations sportives, une cantine, une bibliothèque et des installations de spectacle ainsi  qu’un foyer. Les salles de classe peuvent donc être fermées en dehors des heures de cours, tandis que les espaces communs pourront rester ouverts lors des événements scolaires et communautaires.


La cour de récréation pour l’ensemble de l’école a la particularité de se trouver en hauteur, sur une terrasse commune. En effet, la cour de l’école située sur le toit offre un environnement d’avantage sécuritaire, empêchant les élèves de s’approcher de l’eau ou de s’éloigner de l’école.

La façade du bâtiment scolaire est recouverte de 12 000 panneaux solaires, chacun incliné pour créer un effet de paillettes, et fournissant plus de la moitié de la consommation électrique annuelle de l’école. Les cellules solaires couvrent une superficie totale de 6 048 m², ce qui en fait l’une des plus grandes centrales solaires intégrées au bâtiment au Danemark, dont la production annuelle est estimée à plus de 200 MWh.  En plus de contribuer au profil écologique de l’école, les cellules solaires font également partie intégrante du programme de l’école, permettant aux étudiants de surveiller la production d’énergie et d’utiliser des données dans des cours de physique et de mathématiques.

Dans une phase supplémentaire, l’école prévoit d’établir un parc urbain sur l’eau comportant une multitude d’activités et d’espaces récréatifs avec pour thématique l’eau, la météo et la nature au bord de l’eau et les îles de Nordhavn. Les activités sur les îles de Nordhavn seront réparties sur trois îles différentes, chacune ayant ses propres caractéristiques: « The Reef », une plate-forme multifonctionnelle pour l’apprentissage de l’eau et des événements dans le prolongement du quai; « The Lagoon », une arène flottante pour des activités telles que le kayak polo et autres sports nautiques, et « The Sun Bath », un véritable bain portuaire avec un sauna et des zones protégées pour la natation. En tant qu’extension de l’espace intérieur de l’école, non seulement les fonctions pourront être intégrées directement dans l’enseignement, mais elles pourront également être utilisées par des visiteurs extérieurs.

Photographie de Adam Mørk.

Le Balcon : un espace lounge prêt à s’envoler signé Mathieu Lehanneur

Pour certains, le début des vacances commence à l’atterrissage, pour d’autres il débute dès l’arrivée à l’aéroport au Balcon, le nouvel espace exclusif du salon business d’Air France à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle du Terminal 2E. Imaginé par le designer Mathieu Lehanneur, Le Balcon est un endroit de détente à l’écart de l’agitation de l’aéroport. Un répit architectural aux lignes élégantes et sophistiquées tout en légèreté.

« Les balcons représentent l’essence de l’art de vivre à la française, de l’époque des rois à aujourd’hui, de l’opéra à Roland-Garros. », explique Mathieu Lehanneur

La structure incurvée dispose d’un plafond en miroir d’or reflétant le mouvement des voyageurs de passage tandis que les projections de verre offrent un aperçu des avions sur la piste.

« Dès le début, le projet est né autour de l’idée d’alcôves, de créer des loges », explique Mathieu Lehanneur, désireux d’offrir aux voyageurs « des espaces de semi-intimité où des liens se tissent ».

Un bar central est entouré d’une série de banquettes circulaires se déroulant comme un ruban de velours sous un plafond de miroirs dorés. Cernées de bois clair, elles encadrent un espace ovoïde et chargé de références à l’architecture parisienne comme à la carrière du designer. Sur le parquet, un grand écran LED dépeint une image du ciel qui change constamment tout au long de la journée, imitant le ciel extérieur en temps réel. Le Balcon a été conçu de manière à ce que les usagers commencent leur voyage sur une note détendue. Une ambiance apaisante rendue possible grâce à des associations de matériaux tout en harmonie avec notamment le mélange du bois, du marbre, du verre et de la lumière,.

Selon le concepteur du lieu, « Voler consiste à rester immobile dans un monde en mouvement. C’est sentir les villes et les nuages ​​glisser sous ses pieds. Je voulais que cet espace fonctionne de la même manière – au Balcon, on contemple en silence les mouvements incessants du ciel et des gens.«