4e concours Campus Archizinc : densifier et requalifier avec le zinc

4e concours Campus Archizinc : densifier et requalifier avec le zinc

Les résultats du concours Campus Archizinc ont été dévoilés le 19 octobre dernier.  Cette 4e édition de ce concours organisé par VM Zinc invitait les étudiants à construire « autour », en imaginant des solutions pour la densification/requalification d’un immeuble de logements collectifs dans la ville de leur choix, réponse aux problématiques d’étalement urbain et de développement durable. L’immeuble sélectionné devait avoir été construit entre  1950 à 1970 et se comporter de 5 à 12 étages, majoritairement des logements collectifs sociaux. Les candidats devaient travailler sur l’amélioration du confort thermique et la création d’espaces privés ou communs grâce aux procédés de surélévation, d’extension latérale et/ou d’évidemment de certains étages. L’enveloppe (façade et toiture) devait être recouverte au minimum de 50% de solutions VM Zinc.

Les étudiants ont majoritairement répondu par l’ajout de modules cubiques habillés de zinc. Certains sont posés sur des branches d’acier, une proposition aux allures biomimétiques qui se réfère à la cabane habitable. D’autres sont intégrés dans une structure rapportée autoportante en bois, ou directement greffés à l’existant devenant une pièce en plus façon Lacaton Vassal pour la tour Bois le Prêtre.

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1er prix, « Tree Modular House », équipe de l’université de Padoue (Italie), Dario FANTINATO et Francesca GUARALDO

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2e prix « New York, Shanghai, Sarcelles », équipe de l’Ecole d’Architecture de la ville & des territoires (ENSAVT) de Marne-la-Vallée (France), Pierre GABORIAUD, Emilie GORGERY, Alexandre NOCETO, Kevin ROBIN

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3e prix « Une pièce en plus », équipe de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture (ENSA) de Lyon (France), Pierrick AUGEREAU, Juliette CHUZEL, Corentin ROBERT, Melissa ROBERT-TURCOTTE

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Mention « The frame », équipe de l’université de Pavie (Italie), Giovanni COLOMBO, Giulia ROMANO et Ortensia STACCIOLI

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Coup de cœur « Hesiodo », équipe de l’université d’Alicante (Espagne), Carmen RUIZ PERAL, Victor SANTANA MARTIN, Irene SOTOS GARCIA

Jury : Catherine Parant, Andres Atela, Raffaello Cecchi, Thomas Delmas, Clara Medina Garcia

Periphériques et Terreal reçoivent le prix Duo@Work

Periphériques et Terreal reçoivent le prix Duo@Work

La proclamation des résultats de la 4ème édition du Prix Duo@Work a eu lieu le 21 septembre 2017 lors de la cérémonie d’inauguration de la 10ème édition du salon Architect@Work* à Paris. Ce prix distingue une démarche concertée exemplaire entre un architecte et un industriel.
Les membres du jury ont le plaisir d’annoncer la remise du prix Duo@Work 2017 au duo architecte/industriel PERIPHERIQUES et TERREAL pour un projet de résidence sociale à Paris.

 

Découvrez le projet sur archicree.com, rubrique Matières :
Porcelanosa : Xe prix d’architecture et de décoration d’intérieur

Porcelanosa : Xe prix d’architecture et de décoration d’intérieur

Porcelanosa a récompensé le 3 mai les lauréats de son Xe prix d’architecture et de décoration d’intérieur. Destiné aux décorateurs et architectes le concours distinguait 3 catégories : des projets réalisés (entre 2015 et février 2017), et des projets virtuels liés à l’aménagement d’un espace de travail, dans 2 catégor  ies, étudiants et professionnels.

Tous mettant en œuvre des produits du groupe Porcelanosa.

 

Projets réalisés : le cabinet José Manuel Sanz Arquitectos qui a donné naissance aux nouveaux kiosques d’informations touristiques de la capitale espagnole, à cinq endroits différents : la plaza de Callao, le Paseo del Prado, le Paseo de Recoletos, la Plaza Emperador Carlos V et la Plaza de Lima. Réalisés dans le matériau composite du groupe, le Krion®, ils s’illustrent par leur allure avant-gardiste, leur taille et la proximité qu’ils offrent au public grâce à leurs formes ergonomiques.

http://www.porcelanosa.com/blog/fr/2017/05/xe-prix-porcelanosa-linnovation-de-krion-dans-les-kiosques-dinformation-touristique-de-madrid-projets-realises/

 

Projets virtuels – Etudiants : Inmaculada Piqueres Díez et Augusto González Bello pour leur Work Space, un projet de bureaux moderne, accueillant et chaleureux, imaginé pour la périphérie de Madrid. Les auteurs sont étudiants en Master d’infographie d’architecture avancée à l’École Professionnelle de Nouvelles Technologies, CICE de Madrid.

http://www.porcelanosa.com/blog/fr/2017/05/xe-prix-groupe-porcelanosa-simplicite-naturel-parmi-projets-virtuels-etudiants/

 

Projets Virtuels – Professionnels : Ismael Dris Martínez De Tejada, d’ARQVI Estudio de Arquitectura y Visualización, pour Spiral, un projet extrêmement avant-gardiste avec un aménagement singulier et des espaces vastes et lumineux qui ont particulièrement conquis les membres du jury.

http://www.porcelanosa.com/blog/fr/2017/05/xeme-prix-porcelanosa-grupo-avant-garde-maximale-espiral-projets-futur-professionnels/

 

Trophée béton : nouvelles sensualités

Trophée béton : nouvelles sensualités

La cérémonie de remise des prix de la 5e édition du Trophée Béton école (organisée conjointement par Bétocib, CIMbéton, EFB et sous le patronage du ministère de la Culture et de la communication) s’est tenue le 5 janvier 2017 à la Maison de l’architecture en Ile-de-France. 4 projets ont été désignés lauréats parmi 10 nominés, 140 inscrits et 20 écoles d’architecture. Du 5 au 24 janvier, les 10 projets nominés sont exposés, faisant état d’une production éclectique.

Paul Chemetov, doyen du jury, apprécie ce trophée car « contrairement aux prix littéraires qui mettent en jeu des écuries, contrairement même au prix des plus grandes architectures dont les enjeux, l’argent et le pouvoir sont considérables, ici il y a en quelque sorte la fraîcheur d’un prix sans enjeux autres que les idées et les personnes qui les portent » nous dit-il. Pour lui, « on ne peut pas se passer de la réalité du béton en France. De toute façon, nous sommes tous contraints de travailler avec. On peut être contraint et être dans un déni de réalité ou au contraire se dire que nous en sommes » précise-t-il, avant d’ajouter « le plus bel immeuble est celui qui utiliserait le mieux le béton, l’acier, le bois, le verre, lorsqu’on est capable de combiner pour la meilleure performance chaque matériau et pour en faire un projet total. Un bâtiment tout en bois, tout en verre, tout en acier, il y en a certains qui ont essayé tout ça mais c’est impossible, ne serait-ce que pour des questions de lumière. »

 

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1er Prix : Giula Mazza – « Un littoral : le béton entre le sable et la mer » – Monéglia (Italie)

ENSA Paris Belleville, sous la direction de Pierre Louis Faloci

Giula Mazza s’est formée à l’école polytechnique de Milan, de laquelle elle a tiré un enseignement théorique, avant de rejoindre l’école de Paris-Belleville, à l’approche pratique. Son projet, situé à Moneglia, dans le golfe de Gênes, en Italie, questionne la rupture entre la ville et son pendant maritime. L’infrastructure routière a coupé la ville de la mer, rompant son rapport ancestral à la pêche. L’orientation vers le tourisme et la privatisation des plages l’en a définitivement détournée. La jeune architecte projette un équipement de loisirs tentant une couture urbaine en redonnant des espaces publics côtiers aux habitants. Maison des pêcheurs, piscines d’eau salée et forum nautique sont conçus à partir de la technique du sand-casting, consistant à couler du ciment dans du sable modelé en négatif. En façonnant l’épiderme du bâtiment à partir du sable même, Giula Mazza a séduit le jury à l’unanimité, s’inscrivant dans une tendance territorialiste telle que vue par Vittorio Gregotti, membre de la Tendenza, selon José Ignacio Linazasoro Rodriguez ; un mouvement des années 70 qui trouve encore aujourd’hui son actualité.

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2ème prix : Lucas Huvet (architecte) et Bastien Beth (ingénieur) – « Une maison dans les Landes »

ENSA Versailles / École d’ingénieurs de Sceaux, sous la direction de Cédric Libert

Lucas Huvet et Bastien Beth ont travaillé sur un habitat alternatif et communautaire dans les Landes, rêve de jeunesse aux allures seventies. L’architecture locale et vernaculaire a dans un premier temps été regardée sans a priori, l’architecte constituant son vocabulaire pour transposer les qualités de l’habitat traditionnel dans le contemporain. Une fois extrapolée, cette analyse donne vie à un prototype en lien étroit avec la pinède environnante. Monté sur des échasses, il préserve le sol existant avec ses accidents, et constitue une forêt de poteaux. Bien que conçu en béton d’aiguilles de pins, matériau local et artisanal développé par le maçon Didier Cusseau, le jury se demandera tout de même s’il est bien raisonnable de faire une maison en béton dans une forêt ou le pin est présent en abondance. « Ni très réaliste, ni très pragmatique », ce projet séduit pourtant par sa fraîcheur et son utopie.

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3ème prix : Damien Girard – « Habiter la frange ferroviaire » – Feyzin (Rhône)

ENSA Lyon, sous la direction de Marc Bigarnet

Damien Girard, pour qui « la contrainte est vectrice de projet », inscrit son projet le long des voies ferrées aux abords de la ville de Feyzin (Rhône-Alpes). Se posant en parallèle de l’infrastructure, il propose un dispositif radical de 300 m de long constitué de longs murs sculptés dans lequel s’insèrent les blocs d’habitations ; le dispositif permet un nouveau type. Le béton cyclopéen utilisé pour la construction du mur antibruit se compose de débris de démolition et les lames habitables sont en « Cématerre », matériau issu d’une filière locale de réemploi.

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4ème prix : Dany Saouli – La réhabilitation du Beirut city center : de la ruine de guerre à la cinémathèque – Beyrouth (Liban)

INSA Strasbourg, sous la direction de Louis Piccon

Dernier vestige de l’époque moderne de l’architecture libanaise subsistant au centre ville de Beyrouth, et surtout dernier symbole de l’Age d’or du Liban, c’est à dire la période de l’indépendance s’étalant de 1943 à 1975, le Beirut city center est un bâtiment emblématique devenu lieu de rassemblement où la vie urbaine a pris place. Dany Saouli pose la question de son réemploi, dans un territoire où la reconstruction fut très controversée, avec plus de 85 % de tabula rasa. Ce mastodonte fut démoli en partie par l’État qui voulait implanter le ministère des finances, laissant derrière lui un grand vide à l’abandon. Le jeune architecte propose de redonner au bâtiment sa programmation originelle, le cinéma. Trouvant le juste milieu entre conservation, démolition et construction, il instaure un dialogue à partir du béton entre deux temporalités, redonnant à ce monument son éminence tout en préservant les stigmates de la guerre.

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Le Trophée Béton participe d’une visibilité de la production des écoles d’architecture. Cette année, le béton se veut local. Bien au delà de ses prouesses techniques et de sa robustesse maintes fois expérimentées, c’est sa sensualité qui est mise à l’honneur.

 

Amélie Luquain

 

Membres du jury : Bruno Mengoli, président du jury – architecte et directeur de l’école d’architecture de Paris – La Villette. Hélène Fernandez, sous-directrice de l’architecture, de la qualité de la construction et du cadre de vie du ministère de la Culture et de la communication. Dominique Boré, présidente de la maison de l’architecture en Ile-de-France. Gilles Davoine, rédacteur en chef de la revue AMC. Paul Chemetov, architecte – AUA Paul Chemetov. Frédéric Schoeller, architecte – agence Richard et Schoeller. Philippe Prost, architecte – agence d’architecture Philippe Prost. Aurélie Barbey, architecte – atelier d’architecture Aurélie Barbey. Cécile Graindorge, architecte – agence Bourbouze & Graindorge. Anémone Degand, architecte, 1er prix de la 4ème édition du Trophée béton. Philippe Clement, ingénieur – Batiserf. Claire Lebert, maître d’ouvrage et directrice du projet Paris Saclay. José Ignacio Linazasoro Rodriguez, architecte – agence Linazasoro & Sánchez Arquitectura (Madrid)

 

Autour du Trophée Béton

Du 5 au 24 janvier, exposition des 10 nominés du Trophée Béton école à la Maison de l’architecture en Ile-de-France

23 février à19 H : Conférence de lancement de la 6ème édition du Trophée Béton école 

Utopies concrètes avec le Trophée Béton pro, date limite de dépôt des dossiers le 30 mai 2017

 

Courtesy Trophée béton

Metsä Wood : la ville sur la ville

Metsä Wood : la ville sur la ville

De jeunes architectes ont répondu à l’appel lancé par Metsä Wood pour le concours The city above the city, proposant des extensions bois en centre urbain. Ils ont proposé leur Plan B pour faire face aux problèmes d’urbanisation en utilisant le bois (Kerto® LVL – lamibois) comme matériau principal. Le jury était présidé par Michael Green de MGA Architects. Stefan Winter, professeur en Construction bois et ingénierie structurelle à l’Université technique de Munich, apprécie la « bonne compréhension de l’utilisation du lamibois comme matériau de construction ». Mike Kane, architecte et professeur senior à l’Université London South Bank, considère que « ce concours doit être vu comme un catalyseur du futur débat autour de la durabilité et de l’évolution des villes ». Tandis que Mikko Saavalainen, VPS en charge du Développement commercial chez Metsä Wood, souligne que «  le potentiel des extensions en bois est vaste – il concerne plus de 100 millions de mètres carrés pour l’Allemagne seule ». Les gagnants ont été répartis dans deux catégories :

Les interventions à grande échelle 

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Les interventions à petite échelle

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Sur le même sujet : Surélever la ville en LVL 

Les prix de l’architecture acier

Les prix de l’architecture acier

Le 5 octobre dernier, les professionnels travaillant autour de la filière acier se sont réunis à l’occasion de la Steel.in 2016, cérémonie de remise des prix d’architecture d’acier. Organisée par ConstruirAcier, elle a récompensé les lauréats de deux concours étudiants – le Défi Culture Acier et le Concours Acier – et a décerné pour la deuxième fois les trophées Eiffel aux professionnels

 

Défi culture acier

Les écoles de design et d’architecture intérieure ont travaillé sur le sujet « Tout s’emboîte », l’enjeu étant de proposer un petit équipement déployable et transportable, facile à mettre en place et capable d’accueillir plusieurs usagers, à implanter dans l’espace public. Le jury présidé par Christophe Cougnaud a remis trois prix.

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Concours acier

Le concours acier invitait les étudiants des écoles d’architectures ou d’ingénieurs à réfléchir sur les éléments d’infrastructures d’une ligne de transport par câble aérien, nouveau mode de déplacement répondant aux besoins de la ville de demain : mobilité, maîtrise du foncier, intégration dans le paysage. Trois éléments de la ligne de transport devaient être pensé, assurant cohérence entre eux et participant de l’identité du projet : un pylône type, élément de support du système de transport par câble ; une station intermédiaire proposant des zones d’attentes abritées, une billetterie automatique, des panneaux d’informations et tout éléments que le candidat jugeait pertinent ; une gare aérienne en milieu urbain ou périurbain, comprenant une plateforme d’activité partageable et interconnectée. Le jury, présidé par Dominique Jakob, de l’agence Jakob+MacFarlane, a également remis trois prix.

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Trophées Eiffel

Les trophées Eiffel sont des prix décernés à des projets architecturaux réalisés en tout ou partie grâce au matériau acier et livrés entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2015. Les projets doivent être construits en France et conçus par des architectes sans restriction de nationalité. Ils s’inscrivent dans une perspective de promotion de l’architecture métallique et de ses concepteurs, architectes et ingénieurs, ainsi que du savoir-faire des entreprises de construction métallique et de métallerie et toutes les qualités du matériau acier. Cette année, le jury présidé par Anthony Béchu, agence aaab, a sélectionné 9 projets parmi 64 candidats et reparti les prix au travers de 6 catégories programmatiques : Apprendre, Divertir Franchir, Habiter, Travailler et Voyager.

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Le bien-être dans les lieux de transit, selon Algeco

Le bien-être dans les lieux de transit, selon Algeco

Mercredi 7 septembre s’est tenue la remise des prix du concours Architecture(s) élémentaire(s) organisé par Algeco ®, fabricant de constructions modulaires. Postulant que la mobilité fait partie intégrante de notre société, les étudiants et jeunes architectes participant à cette cinquième édition ont dû plancher sur les lieux de transit de 2025. A la question « qu’est ce que sera un lieu de transit dans 10 ans ? », beaucoup ont répondu « corps, bien-être, sport », plaçant l’individu en priorité. Bien entendu, les projets devaient être conçus à partir de modules Algeco®. Palmarès en images des 4 projets retenus sur les 70 visionnés par un jury* présidé par François Bellanger.

 

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1er Prix du jury : Running City par Benoit Sallé, Ronan Thomas, architectes, ingénieurs génie civil et urbain

Échanger les déplacements quotidiens contre une séance de sport, afin de désengorger la ville de ses véhicules ; une utopie rendue possible grâce à Running City, un totem urbain constitué de modules empilés qui donne la possibilité d’accéder à un vestiaire en ville, afin de troquer chemise propre contre chaussure de sport. Reste à se mettre à la course à pied !

 

algeco-Alge-co2ème Prix du jury : Alge-co, Mylène Grolleau et Fadwa Asbar, architectes, HMONP

Si l’hyper connectivité incite à l’individualisme, la tendance inverse se dirige vers l’échange et le faire ensemble, d’où la création d’un lieu de transit modulaire et polyvalent idéal pour le co-nnecting, co-cooking, co-working, co-playing, co…

 

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3ème Prix du jury : Shelter, Mélaine Ferré, architecte ADE HMO mfa – Mélaine Ferré architecture

Parce que les temps de pause sont rares, cet abri donne la possibilité de s’isoler pour s’abandonner au temps, à l’être, à l’attente, à l’ennui, à la pensée. À l’extérieur, ce module reflète l’environnement qui l’entoure, et à l’intérieur, la solitude est totale, aucune perturbation n’est possible [objets connectés désactivés].

 

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Mention spéciale du jury : Chrono-Rail, Marc Bergeal et Alexandre Zouein, architectes

Entre une attente du mouvement et une impossibilité de se poser, le module transportable Algeco, à implanter sur des espaces urbains à la manière des food trucks, invite les individus à utiliser ce temps de l’entre-deux pour eux.

 

*Membres du jury : François Bellanger, consultant en prospective ; Marie-Hélène Contal, directrice adjointe de l’IFA (Institut Français d’Architecture) ; Sante Consiglio, urbaniste Aéroport de Paris ; Marie Fade, architecte, lauréate 2012 ; Alexis Hupin, architecte, lauréat 2012 ; Xavier Gonzales, architecte ; Gaëtan Le Penhuel, architecte

Courtesy Algeco

 

 

 

Trophées Saint-Gobain Gypsum : les français à l’honneur

Les entreprises internationales des métiers du plâtre et de l’isolation ont été mises à l’honneur le 3 juin 2016 à Prague lors de la 10e édition des Trophées internationaux de Saint-Gobain Gypsum. Parmi elles, trois entreprises françaises raflent à nouveau la mise.

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Grand Prix, Philharmonie de Paris, Atelier Jean Nouvel et Ile de France Plâtrerie

Lancés en 1998, les Trophées internationaux de Saint-Gobain Gypsum mettent à l’honneur tous les deux ans le savoir-faire en plâtrerie et plaques de plâtre. Pour la 10e édition, 35 pays et 89 projets ont été répartis dans 6 catégories, suite aux présélections régionales et nationales, à l’instar des Trophées Placo en France. Comme à Berlin en 2014, 3 projets français ont été primés ; de quoi affirmer les compétences des architectes et des PME françaises.

 

Ile de France Plâtrerie (94), dirigée par Jean et Olivier Di Ponio (38 salariés), reçoit le Grand prix pour la mise en œuvre de l’enveloppe extérieure de la salle de concert du Philharmonie de Paris, conçu par l’atelier Jean Nouvel (de quoi assurer la polémique pour ce projet largement décrié pour ses malfaçons). Concernant la conception de l’auditorium « enveloppant » doté d’une capacité de 2 400 places assises, le défi fut acoustique : une grande clarté sonore devait être combinée à une forte réverbération, ainsi qu’à des réflexions latérales importantes. L’entreprise de plâtrerie a réalisé une prouesse pour l’enveloppe extérieure, avec une structure totalement asymétrique en plâtre d’une hauteur maximale de 26 mètres et comprenant 5 785 cubes absorbeurs de sons en plâtre de produits fibreux.

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Dans la catégorie Plâtre, Werey Stenger (67), dirigée par Etienne et William Werey (49 salariés), est récompensée pour sa reconstruction à l’identique de l’église catholique de Gerstheim en Alsace, au côté de l’architecte Alain Steinmetz. Pour reproduire le plafond et notamment les voûtes d’ogives d’origine (6 mètres de haut) détruites par un incendie, l’entreprise a associé la numérisation 3D à la technique traditionnelle de plâtrerie par produits fibreux.

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Dans la catégorie Plaques de plâtre, l’entreprise Isolation 2000 (77), dirigée par José Sousa (74 salariés), est primée pour son travail à la Fondation Louis Vuitton, dessinée par l’architecte américain Frank Gehry. Pour ce bâtiment connu pour ces voiles aux formes complexes nécessitant un modèle BIM, l’un des autres défis a été de fournir une isolation acoustique élevée entre les salles techniques et les espaces publics. L’entrepreneur a dû mettre au point une solution sur-mesure avec des boîtes imbriquées autoportantes composées de deux couches de plaques Placo® Duo’Tech 25 et des suspentes WinFix dB.

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Bien que ce trophée soit reconnu mondialement, il ne saurait, comme beaucoup d’autres, donner une vision globale des métiers du plâtre puisque seuls les adhérents au club Gypsum peuvent participer. Par ailleurs, on notera l’absence des architectes français pour la remise de ce prix inter-entreprises, contrairement à d’autres pays. En effet, des solutions innovantes sont bien souvent le fruit d’une collaboration enrichissante entre architectes et entreprises…

 

Prochainement

En terme d’innovations produits, on retiendra notamment la plaque de plâtre Habito®, idéal en résidentiel car elle promet une grande résistance aux chocs et aux fixations, capable de supporter jusqu’à 15 kg de charge avec une fixation standard.

 

Amélie Luquain

Brick Award 2016 : la créativité par la terre cuite

Brick Award 2016 : la créativité par la terre cuite

Les lauréats du concours international Wienerberger Brick Award 2016 ont été primés le 19 mai 2016, au Centre d’Architecture de Vienne. Récompensant l’architecture en terre cuite à travers plusieurs catégories, le concours qui existe depuis 10 ans à cette année reçu plus de 600 candidatures, ce nombre record confirmant un retour à des matériaux ancestraux, telle la terre cuite.

Le jury était composé de 4 architectes renommés : Laura Andrein, Archea Associati Florence, Italie ; Johan Anrys cabinet 51N4E, Bruxelles ; Matija Bevk, Bevk Perovic arhitekti Slovénie, et Alfred Munkenbeck, Munkenbeck + Partners Londres et New York. Les points de controverse entre esthétisme et innovation constructive ont donné lieu à la décision d’élire, non pas un, mais deux lauréats du Grand Prix et de récompenser un Prix Spécial supplémentaire.

 

House 1014 par Harquitectes (Espagne)

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House 1014 par Harquitectes (Espagne) Grand Prix, catégorie Intégration urbaine
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House 1014 par Harquitectes (Espagne) Grand Prix, catégorie Intégration urbaine

Une maison familiale et maison d’hôtes, où les briques s’assemblent comme des bandes d’ornements structurants.

 

2226, Baumschlager Eberle Lusteneau (Autriche)

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2226, Baumschlager Eberle Lusteneau (Autriche) Grand Prix, catégorie Solution spéciale
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2226, Baumschlager Eberle Lusteneau (Autriche) Grand Prix, catégorie Solution spéciale

Un immeuble de six étages dont la température annuelle intérieure oscille entre 22 et 26 degrés grâce à une structure en murs creux, dont l’épaisseur totale de la paroi est de 76 cm.

 

Auditorium AZ Groningue, Dehullu Architecten (Belgique)

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Auditorium AZ Groningue, Dehullu Architecten (Belgique) Catégorie Bâtiment public
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Auditorium AZ Groningue, Dehullu Architecten (Belgique) Catégorie Bâtiment public

Des briques brutes enveloppent la façade toute en rondeurs de l’auditorium, tandis que l’accumulation de briques sur les parois extérieures dessine une image de pixels.

 

Marilia Project, SuperLimaoStudio (Brésil)

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Marilia Project, SuperLimaoStudio (Brésil) Catégorie Réutilisation

La maison de la Rua Marilia, datant de 1915, a vu sa structure de brique préservée, tandis que l’intérieur a été complètement remanié.

 

Termitary House, Tropical Space (Vietnam)

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Termitary House, Tropical Space (Vietnam) Catégorie Bâtiment résidentiel

La maison, dont l’agencement est influencé par le mode de vie des termites, est entièrement construite en briques, de sorte qu’elle soit adaptée aux conditions climatiques, tout en illustrant l’architecture historique du centre du Vietnam.

 

Cluster House, Duplex Architekten (Suisse)

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Cluster House, Duplex Architekten (Suisse) Prix Spécial
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Cluster House, Duplex Architekten (Suisse) Prix Spécial

Toutes les dimensions de l’immeuble sont basées sur un multiple de celles des briques, afin de réduire les déchets et d’augmenter les propriétés isolantes.

Amélie Luquain

 

L’exposition itinérante Terre Cuite, Matières des Possibles retrace les 10 ans du concours Brick Award

Prix Émile Hermès

Prix Émile Hermès

La Fondation d’entreprise Hermès présente les 12 finalistes de la 4e édition du Prix Émile Hermès pour le design. L’appel à projets international a été lancé en septembre 2015, sur la thématique « JOUER », appliquée au champ domestique.

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Les propositions, sélectionnées par le jury présidé par Matali Crasset, semblent se diviser en deux courants : quand certains revisitent des archétypes de jeux à partir de dispositifs simples, d’autres expérimentent des ponts entre la technologie et le réel.

Par exemple, Mathieu Lang propose LUC, une nouvelle typologie de cadavres exquis à travers un système de feuilles intercalées entre deux plateaux circulaires en bois.

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Luc par Mathieu Lang

Tandis que Camille Courlivant, Rose Dumesny et Line de Carré imaginent CLICO, un jeu de construction en réalité augmentée.

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Clico par Camille Courlivant, Rose Dumesny et Line de Carré

« Le jeu est non seulement une activité récréative favorable à l’imaginaire et aux plaisirs des sens, mais il participe également à la construction de soi et modifie le rapport à l’autre dans sa faculté à réunir les individus. » Fondation Emile Hermès

Les prototypes seront présentés dans une scénographie d’Antoine Lesur & Marc Venot à l’Espace Commines (Paris 3e) du 31 mai au 5 juin 2016, dans le cadre des D’Days. L’annonce des prix sera faite le mercredi 1er juin. L’exposition se prolongera sur le site www.prixemilehermes.com durant plusieurs mois.

Courtesy Fondation Emile Hermès