CIS Nordhavn, la nouvelle école internationale de Copenhague

CIS Nordhavn, la nouvelle école internationale de Copenhague

CIS Nordhavn est un nouveau bâtiment scolaire signé CF Møller Architects. Destiné à l’école internationale de Copenhague, il est situé sur un site de premier plan dans le nouveau quartier de Nordhavn. Le bâtiment scolaire de 25 000 m2 sera désormais la plus grande école de Copenhague avec une capacité d’accueil pouvant recevoir 1 200 étudiants et 280 employés.


L’architecture éducative de cet établissement a été imaginé de manière à relier les locaux de l’école à la sphère publique en milieu urbain et donner à l’école une ouverture sur la ville. La promenade devant l’école est un espace portuaire urbain offrant des possibilités de détente et d’activités diverses.


Le bâtiment principal de l’école est subdivisé en quatre «tours», allant de cinq à sept étages, chacune étant spécialement adaptée aux besoins des enfants selon leur chaque tranche d’âge. Par exemple, les salles de classe pour les élèves les plus jeunes sont particulièrement nombreuses: une gamme complète de d’activités aura lieu à l’intérieur et autour de la classe. L’école décomposée en quatre unités facilite l’orientation de ses usagers, avec une identité propre à chaque volume.


Ces quatre unités scolaires sont construites au-dessus de la base située au rez-de-chaussée, accueillant des activités communes et plus extraverties, grâce notamment à des installations sportives, une cantine, une bibliothèque et des installations de spectacle ainsi  qu’un foyer. Les salles de classe peuvent donc être fermées en dehors des heures de cours, tandis que les espaces communs pourront rester ouverts lors des événements scolaires et communautaires.


La cour de récréation pour l’ensemble de l’école a la particularité de se trouver en hauteur, sur une terrasse commune. En effet, la cour de l’école située sur le toit offre un environnement d’avantage sécuritaire, empêchant les élèves de s’approcher de l’eau ou de s’éloigner de l’école.

La façade du bâtiment scolaire est recouverte de 12 000 panneaux solaires, chacun incliné pour créer un effet de paillettes, et fournissant plus de la moitié de la consommation électrique annuelle de l’école. Les cellules solaires couvrent une superficie totale de 6 048 m², ce qui en fait l’une des plus grandes centrales solaires intégrées au bâtiment au Danemark, dont la production annuelle est estimée à plus de 200 MWh.  En plus de contribuer au profil écologique de l’école, les cellules solaires font également partie intégrante du programme de l’école, permettant aux étudiants de surveiller la production d’énergie et d’utiliser des données dans des cours de physique et de mathématiques.

Dans une phase supplémentaire, l’école prévoit d’établir un parc urbain sur l’eau comportant une multitude d’activités et d’espaces récréatifs avec pour thématique l’eau, la météo et la nature au bord de l’eau et les îles de Nordhavn. Les activités sur les îles de Nordhavn seront réparties sur trois îles différentes, chacune ayant ses propres caractéristiques: « The Reef », une plate-forme multifonctionnelle pour l’apprentissage de l’eau et des événements dans le prolongement du quai; « The Lagoon », une arène flottante pour des activités telles que le kayak polo et autres sports nautiques, et « The Sun Bath », un véritable bain portuaire avec un sauna et des zones protégées pour la natation. En tant qu’extension de l’espace intérieur de l’école, non seulement les fonctions pourront être intégrées directement dans l’enseignement, mais elles pourront également être utilisées par des visiteurs extérieurs.

Photographie de Adam Mørk.

L’Institute for Contemporary Art de Richmond ouvert au public !

 

L’Institut pour l’Art Contemporain (ICA – Institute for Contemporary Art) vient d’ouvrir ses portes, à Richmond, dans l’Etat de Virginie, aux Etats-Unis.  Ouvert au public le 21 avril 2018, le bâtiment, réalisé par l’agence d’architecture Steven Holl Architects, compte 4 000 m² d’espaces dédiés à l’exposition d’œuvres d’Art Contemporain.

 

ICA_institute_for_contemporary_art_richmond_etats_unis_usa_virginia_commonwealth_university_2018_rue

En 2011, l’agence de l’architecte Steven Holl est sélectionnée par la Virginia Commonwealth University pour la réalisation de l’Institut pour l’Art Contemporain. Sur le Campus de l’Université de Richmond, le nouveau bâtiment permet d’établir un lien spatial entre le quartier étudiant et le reste de la ville. Situé à un carrefour très dense, l’architecture du ICA, par sa transparence et ses différents volumes articulés, crée une transition entre ces deux entités urbaines. Les espaces extérieurs du projet ont été travaillé afin de faciliter cette jonction.  Un plan d’eau reflète l’architecture, et les portes à faux de celle-ci créent des espaces extérieurs abrités. Les volumes alternent entre vitrage translucide et parois opaques de béton. Leur intersection délimite l’entrée du bâtiment. L’architecte ne souhaitait pas s’aligner sur l’orthogonalité insufflée par les routes perpendiculaires alentours, il donne alors une dimension verticale à un lieu urbain qui ne se traversait qu’en long et en large.

 

Institute for Contemporary Art – Steven Holl Architects
Photos : Iwan Baan
ICA_institute_for_contemporary_art_richmond_etats_unis_usa_virginia_commonwealth_university_2018_center
Institute for Contemporary Art – Steven Holl Architects
Photos : Iwan Baan

 

Le rez-de-chaussée de l’ICA est un espace tourné vers l’urbain et le public. Il se compose d’une galerie, d’un café-bar, d’un hall et d’une boutique. L’espace premier est donc redonné à la vie locale. Le jardin extérieur permettra d’accueillir des événements publics. On y retrouve également l’auditorium de 247 places, idéalement conçu pour le théâtre, la projection de film, les conférences…  Au premier étage se trouve d’autres galeries et une terrasse, accessible au public. Les trois autres terrasses qui composent le bâtit sont réservées aux expositions.  Le dernier étage se distingue par sa hauteur sous plafond de 10 mètres. Au sein du ICA, chaque galerie a une ambiance particulière. En effet, l’art contemporain étant composé de multiples domaines, il fallait que les espaces diffèrent. Cependant, ces derniers peuvent être combinés pour se transformer en une unique galerie. De nombreux types d’accroches sont à la disposition des artistes : du mur au plafond, sans oublier le sol.

 

ICA_institute_for_contemporary_art_richmond_etats_unis_usa_virginia_commonwealth_university_2018_restauration
Institute for Contemporary Art – Steven Holl Architects
Photos : Iwan Baan
ICA_institute_for_contemporary_art_richmond_etats_unis_usa_virginia_commonwealth_university_2018_ouverture
Institute for Contemporary Art – Steven Holl Architects
Photos : Iwan Baan
ICA_institute_for_contemporary_art_richmond_etats_unis_usa_virginia_commonwealth_university_2018_hall
Institute for Contemporary Art – Steven Holl Architects
Photos : Iwan Baan
ICA_institute_for_contemporary_art_richmond_etats_unis_usa_virginia_commonwealth_university_2018_interieur
Institute for Contemporary Art – Steven Holl Architects
Photos : Iwan Baan
ICA_institute_for_contemporary_art_richmond_etats_unis_usa_virginia_commonwealth_university_2018_inside
Institute for Contemporary Art – Steven Holl Architects
Photos : Iwan Baan
ICA_institute_for_contemporary_art_richmond_etats_unis_usa_virginia_commonwealth_university_2018_
Institute for Contemporary Art – Steven Holl Architects
Photos : Iwan Baan

 

Le sous-sol abrite des espaces administratifs, du stockage et le vestiaire des visiteurs.  La nuit, des vidéos peuvent être projetées sur les vitrages du musée. Ceux-ci sont littéralement des murs de verre qui ne dévoilent que des silhouettes depuis l’extérieur, ce qui intriguent les passants, les incitant à entrer au sein du bâtiment. Le projet a obtenu la certification LEED Gold, qui souligne l’utilisation intelligente de la technologie pour le respect de l’environnement. Le bâtiment utilise la géothermie pour générer l’énergie dont elle a besoin pour se chauffer en hiver, mais aussi pour ventiler les locaux durant les chaleurs estivales.

 

ICA_institute_for_contemporary_art_richmond_etats_unis_usa_virginia_commonwealth_university_2018_reflet
Institute for Contemporary Art – Steven Holl Architects
Photos : Iwan Baan

 

L’école des Beaux-Arts de Paris reprend ses fonctions muséographiques.

L’école des Beaux-Arts de Paris reprend ses fonctions muséographiques.

« L’école des Beaux-Arts de Paris n’est pas un monument, ni un ensemble de monuments. Ce qui fait monument à l’école des Beaux-Arts, c’est précisément son histoire et sa fonction. Authenticité, état de référence, état d’origine, aucun des outils « standards » du restaurateur n’est pertinent dans ce lieu. Chaque espace, chaque vestige de la cour, chaque sculpture porte sa propre histoire. Si c’est un livre, c’est une encyclopédie dont les volumes continuent à s’écrire chaque jour. Ici, pas de grands plans, pas de « gestes », il faut suivre la palpitation de l’histoire et de la vie de ce monument perpétuel afin de lui permettre d’accueillir, tout en douceur, les usages contemporains dont il a besoin. » introduit François Chatillon, Architecte en chef des Monuments Historiques, en charge de la rénovation du site depuis 2013. Et il a bien raison de décrire ainsi cette école, comme un collage d’éléments architecturaux qui s’est constitué au fil du temps.

Collage architectural

Les Beaux-Arts se déploient sur plus de deux hectares au cœur de Paris, entre le Louvre et Saint-Germain-des-Prés. A l’époque, vers 1800, l’école est installée dans l’ancien couvent des Petits Augustins, avant qu’il n’accueille le musée des Monuments français fondé par Alexandre Lenoir. Héritage architectural des siècles passés, l’école comprend des bâtiments du XVIIe jusqu’au XXe siècle, laissant apparaitre ici ou là des éléments architecturaux beaucoup plus anciens. Dès la cour d’honneur de la rue Bonaparte, est donné un aperçu de cette variété architecturale. « Les édifices qui la bordent ont pour la plupart été érigés par dans la première moitié du XIXe siècle par l’architecte François Debret ou par son élève et beau-frère Felix Duban. Le XXe siècle lui-même a laissé son empreinte dans cette enceinte avec de nouveaux étages d’ateliers construits après 1945 par Auguste Perret pour accueillir des élèves toujours plus nombreux, aujourd’hui au nombre de 600 », peut-on lire dans une brochure dédiée aux Journées du Patrimoine 2017. Si l’école des Beaux-Arts est chahutée dans son écriture architecturale, elle le fut aussi dans son organisation suite aux évènements de Mai 68 qui ont vu apparaitre des tensions entre les disciplines enseignées. S’en est suivi la séparation des enseignements artistiques de ceux architecturaux en 1977, ce  qui donnera ici naissance à deux institutions : d’un côté les Beaux-Arts de Paris (anciennement ENSBA) et de l’autre l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais (ENSAPM). Une histoire tant sociétale qu’architecturale qui vaut bien une mise en avant de ces bâtiments tous classés au titre des Monuments Historiques.

 

L’enseignement par la muséographie

L’école des Beaux-Arts de Paris fêtait en 2017 son bicentenaire, année au cours de laquelle elle a fait sa demande d’appellation « Musée de France » afin d’exposer ses collections qui ne constituaient jusqu’alors que des outils pédagogiques. « Mettre les étudiants dans un musée pour qu’ils apprennent directement au contact de l’histoire de l’art, c’est cohérent », rétorque François Chatillon, architecte en charge de la rénovation. Depuis 8 ans déjà, l’école fait l’objet d’un programme de rénovation ambitieux liée à la création d’un parcours muséographique accessible à tous, restauration appuyée par son nouveau directeur Jean-Marc Bustamante. Le palais des Beaux-Arts voit se succéder plusieurs chantiers : celui des décors polychromes d’inspiration italienne de la magnifique cour vitrée du palais des Etudes conçu entre 1830 et 1870 ; celui de la bibliothèque fondée par Prosper Mérimée en 1864, dont l’architecture générale évoque la Renaissance ; celui de la salle Melpomène, principalement dédiée à l’accueil d’expositions ; et plus récemment celui de l’amphithéâtre d’honneur, où ont été restaurés le parquet marqueté, les boiseries et les peintures. Reste encore à mener le chantier de rénovation des couvertures et verrières de l’Hôtel Chimay, ainsi que la rénovation de la cour du Mûrier, un « atrium cloitre à l’italienne » avec une fontaine centrale, entourée sur ses trois côtés d’une galerie d’arcades en plein cintre et pilastres doriques, ornés de fresques d’inspiration pompéienne et de ses statues antiques qui devrait s’achever en 2018. Un ensemble qui bénéficiera bien entendu d’une mise en accessibilité et d’outils technologiques contemporains._Amélie Luquain

 

Explication en image avec François Chatillon, Architecte en chef des Monuments Historiques et Jean-Marc Bustamante, directeur de l’école des Beaux-Arts.

© Amélie Luquain / Cécile Gauthier / Antoine Durand et Anthony Ondomat

Image à la Une © Antoine Mercusot

 

 

 

Best of 2017 : Enseignement

Best of 2017 : Enseignement

La revue Architectures CREE revient sur les constructions qui ont marqué l’année. Programme par programme, elle a sélectionné pour vous des réalisations qui ont émergé du paysage français, et vous en propose la relecture. Ci-dessous, notre best of 2017 de bâtiments dédiés à l’enseignement. 

AAVP conçoit un groupe scolaire à Montévrain : s’ancrer sans ancrage

Le site à Montévrain, choisi pour la construction de l’école était encore, au moment du concours, une parcelle vide bordée de vastes emprises agricoles. Aucun des immeubles de logements n’étaient construit lorsque débutèrent les études. Difficile de s’implanter dans un territoire alors sans accroche. « Dans ce contexte encore flou, le bâtiment prend position, s’organise jusqu’à former une ville miniature, un hameau scolaire », précise l’architecte Vincent Parreira, agence AAVP. Un apprentissage de la curiosité par l’architecture, où lumière, aspérités et couleurs constituent une série d’évènements qui incitent l’enfant à se raconter ses propres histoires.

 

Richter architectes : de la frange au centre

Sous l’apparence unicité, une ville en réduction se dévoile. Des jeux de pleins et de vides, d’avancées et de retraits, rythment la façade de leurs décrochés. Ce profil se transpose en coupe, faisant varier les hauteurs. Prolifère un enchainement de pièces, de patios plantés et de préau, dont les transparences et porosités visuelles invitent à la découverte. Les architectes Jean et Pascale Richter, et leur associé Anne-Laure Better, révèlent l’épaisseur du terrain, par des distributions transversales qui, depuis l’allée principale, emmènent vers l’arrière de ville jusqu’à cadrer sur l’infrastructure ferroviaire. Si le projet se protège des nuisances du chemin de fer, le bâtiment se réconcilie avec le paysage, mi technique, mi naturel, auquel il se raccroche visuellement, par une multitude de percées visuelles.

 

https://archicree.com/realisations/lensae-de-saclay-cab-trame-unite-de-conception/

Le plateau de Saclay à Gif-sur-Yvette (91) est surtout remarquable pour la planéité de sa topographie, voire sa platitude. Sur ce grand plan horizontal, le site alloué à l’ENSAE Paris Tech confine à la tabula rasa, sans constructions avoisinantes, sans aspérités auxquelles raccorder le projet. Un contexte libre à l’excès auquel ont répondu Jean-Patrice Calori, Bita Azimi et Marc Botineaux, architectes associés de l’agence CAB, par la définition de règles strictes. En employant un système générique et des règles de constructions strictes, les architectes ont su faire la démonstration d’une synthèse spatiale. Ici, d’aucuns estimeront que cet univers sans concession est aussi aride que le monastère auquel il se réfère, d’autres penseront que la rationalisation s’impose comme économie, que l’assemblage ne cherche pas le raffinement, mais affirme son brutalisme, et que la matière brute donne la couleur.

 

L’Ecole Centrale-Supélec à Paris-Saclay : un monde en soi

Une grille régule la complexité du programme et rationalise son organisation. Une grande halle est divisée en quatre entités, résultantes des quatre champs d’apprentissage majeurs définis dans le programme.  Orientées sur l’extérieur, elles sont réparties selon un plan urbain, desservies par des rues secondaires, tandis qu’une rue principale diagonale fend le volume sur toute sa hauteur. La toiture de conception légère, avec ses coussins translucides en ETFE, se dématérialise pour laisser passer une lumière naturelle, créant une sensation d’extérieur. Car c’est bien une « ville intériorisée » que propose l’agence OMA, « une école urbaine ouverte, avec le désordre créatif encadré par un squelette structurel ». Un monde en soi d’une clarté et d’une cohérence intense, tandis que le bardage noir peu engageant semble affirmer un désintérêt pour l’extérieur, provocation ultime.

 

https://archicree.com/realisations/pole-scientifique-evry-val-de-seine-block-architectes/

Les nantais de BLOCK architectes livraient un bâtiment situé sur le Campus de l’Institut Mines-Télécom, à Évry-sur-Seine. Cette architecture répond à l’évolution des nouveaux métiers numériques et absorbe l’augmentation des effectifs (étudiants et personnels). À l’intérieur du complexe, les nombreux programmes dans le programme ont engendré un véritable cadavre exquis de matériaux et de collages d’espaces. À l’extérieur, un volume-socle vient se lover sous un autre plus aérien, véritable billboard urbain.

 

La rédaction d’Architectures CREE

 

 

AAVP conçoit un groupe scolaire à Montévrain : s’ancrer sans ancrage

L’Atelier d’Architecture Vincent Parreira conçoit un groupe scolaire à Montévrain (77), « une ville miniature » aux « métissages inattendus et télescopages surprenants »

École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira

École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira

Le groupe scolaire Louis de Vion a ouvert ses portes Avenue de la Société des Nations, à Montévrain (77), commune rassemblant presque 10 000 habitants dans le secteur 3 de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. Limitrophe du parc Disneyland Paris, l’avenue est parallèle au cercle parfait que trace la route départementale 344. Le PLU imposait de s’aligner le long de cet arc très tendu. Le site, choisi pour la construction de l’école était encore, au moment du concours, une parcelle vide bordée de vastes emprises agricoles. Aucun des immeubles de logements n’étaient construit lorsque débutèrent les études. Difficile de s’implanter dans un territoire alors sans accroche. « Dans ce contexte encore flou, le bâtiment prend position, s’organise jusqu’à former une ville miniature, un hameau scolaire », précise l’architecte Vincent Parreira, agence AAVP. Il s’implante le long d’une venelle piétonne, constituant sur deux niveaux un front bâti continu, mais fragmenté en plusieurs volumes, soulignant les accès aux différentes parties du programme : logement du gardien, école élémentaire, centre de loisirs et, sur la rue perpendiculaire, école maternelle. Le groupe scolaire Louis de Vion rassemble 500 élèves en maternelle et primaire, et intègre un centre de loisirs qui répond à la logique de partage et d’optimisation de locaux restants inoccupés pendant les longues périodes des vacances, week-ends ou soirées.

École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira

École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira

École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira

École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira

École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira

Donner matière

Sur sa partie école primaire, le bâtiment préserve des transparences et accole sa cour extérieure à l’avenue, ménageant une ouverture sur la ville. A l’inverse, l’école maternelle, s’organise autour d’un patio, se refermant délibérément sur elle-même pour se préserver de l’agitation alentour. Le centre d’activité et les réfectoires de restauration dessinent une large charnière transversale entre ces deux âges. L’écriture architecturale du groupe scolaire s’appuie sur le contraste entre de grandes surfaces lisses de béton blanc teinté dans la masse, préfabriqué, et des volumes en bois prégrisé texturé suivant un motif de losange en relief. Les rares ouvertures vers l’extérieur se résument souvent à des moucharabiehs percés dans les parois béton, reprenant ce même motif géométrique. L’intérieur du bâtiment privilégie, pour les salles, les parois brutes, favorisant l’appropriation des murs par les élèves et enseignants. Identifiables à leurs voutes, les halls d’entrée des deux écoles marquent la transition d’un monde à l’autre. Evocation d’un ailleurs – habitats vernaculaires, troglodytes ou grecques – l’enfant s’extrait du cocon familial pour rejoindre « un univers non standardisé, bruissant de reflets, d’échos, d’étrangetés, de métissages inattendus et télescopages surprenants », souligne l’architecte. Un apprentissage de la curiosité par l’architecture, où lumière, aspérités et couleurs constituent une série d’évènements qui incitent l’enfant à se raconter ses propres histoires.

Amélie Luquain

École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira

École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira

École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira

École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira

École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira

École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira École Montevrain AAVP architectes Vincent Parreira

 

[masterslider id= »183″]

Lire aussi : Richter architectes : de la frange au centre

Fiche technique

Groupe scolaire Louis de Vion à Montévrain Adresse : 31 avenue de la Société des Nations – 77 144 Montévrain Programme : construction d’un groupe scolaire à Montévrain, 10 classes élémentaires, 6 classes maternelles et 4 classes évolutives Maîtrise d’ouvrage : ville de Montévrain Maîtrise d’ouvrage déléguée : Aménagement 77 Assistant maîtrise d’ouvrage HQE : Ingérop Maîtrise d’œuvre : AAVP Architecture – Vincent Parreira (architecte mandataire) Bureaux d’études : BET structure DVVD / BET fluides LBE / BET VRD Ateve / Economie du bâtiment 12 Eco / BET acoustique Altia / Paysagiste Atelier Roberta Entreprises : N.C Coûts travaux bâtiment : 11,3 M € HT Surface : 5187 m2 Calendrier : livraison en 2016

Courtesy AAVP / Luc Boegly

 

 

 

Richter architectes : de la frange au centre

En fond de la ZAC hétérogène et disgracieuse des Tanneries, actuellement en construction, à Lingolsheim (67) – une commune de plus de 17 000 habitants, située au sud-ouest de Strasbourg – ont récemment été livrés le groupe scolaire Simone Veil et le gymnase Colette Besson. Ils sont le fruit des architectes franco-allemand, les frères et sœurs Jean et Pascale Richter, et d’Anne-Laure Better, leur associée depuis 2007. Entre, s’insère un Institut médico-éducatif IME conçu pour ARSEA par Aubry Leutier architecte. L’institution, qui accueille des enfants atteints de déficience intellectuelle, partage deux salles de classe avec le groupe scolaire, l’espace de restauration et la salle polyvalente du gymnase. La volonté de l’aménageur était de partager les usages, et d’intégrer l’IME à l’équipement de quartier plutôt que d’en faire un lieu isolé, comme à l’accoutumée. Une opération insolite qui rapproche deux maîtrises d’ouvrage et deux maîtrises d’œuvre en co-conception, ayant travaillé ensemble dès le concours pour produire une réflexion globale et une réponse urbaine unitaire.

Groupe scolaire, institut médico-éducatif et gymnase constituent un ensemble urbain.
Des patios plantés rythment la façade de leurs décrochés, tout en signalant les entrées.
L’école élémentaire est constituée en un bloc longitudinal qui se cale à l’étage au-dessus d’un préau.

Ces équipements ont pour vocation, selon leurs maîtres d’ouvrage, à devenir le cœur du quartier, bien qu’ils se situent sur ses franges. S’appuyant sur les voies de chemin de fer (TGV, TER, trains de marchandises), le long d’un terrain étiré sur 250 m, les équipements créent un front bâti qui vient reconstituer l’alignement sur rue, renvoyant une image unitaire et sobre, sous une seule et même enveloppe constituée de prémurs de béton et d’aluminium anodisé. En proue, accessible à toute heure de la journée depuis le square qui le jalonne, le gymnase dévoile ses activités depuis son rez-de-chaussée vitré, à la fois tampon et lanterne du quartier.

Les salles de classe de l’école maternelle se terminent par des embouts vitrés. Leur succession engendre une enfilade visuelle jusqu’au rails du chemin de fer.
En lisière de la voie ferrée, la cour se divise en deux parties : l’une pour l’école élémentaire, l’autre pour l’école maternelle.
Le couloir de l’école maternelle est agrémenté de bancs et rangements, revêtus de panneaux de bois. Il est éclairé naturellement par les hauts jours des salles de classes qu’il dessert.
Salles de cours maternelles
Salles de cours maternelles
Salles de cours élémentaires

Sous l’apparence unicité, une ville en réduction se dévoile. Des jeux de pleins et de vides, d’avancées et de retraits, rythment la façade de leurs décrochés. Ce profil se transpose en coupe, faisant varier les hauteurs. Prolifère un enchainement de pièces, de patios plantés et de préau, dont les transparences et porosités visuelles invitent à la découverte. Les architectes révèlent l’épaisseur du terrain, par des distributions transversales qui, depuis l’allée principale, emmènent vers l’arrière de ville jusqu’à cadrer sur l’infrastructure ferroviaire. Si le projet se protège des nuisances du chemin de fer, par un long voile de béton augmenté d’un préau et d’une cour ou de vestiaires pour le gymnase, le bâtiment se réconcilie avec le paysage, mi technique, mi naturel, auquel il se raccroche visuellement, par une multitude de percées visuelles.

L’escalier principal reflète à lui seul la matérialité du projet : prémurs de béton isolé, aluminium anodisé, bois blanchi ou grisé.
Depuis l’allée principale, les distributions cadrent le paysage ferroviaire.
Halle du gymnase
La distribution des vestiaires est augmentée d’un long vitrage filant en hauteur ; évocation de la vitesse des trains, selon les architectes.
Les patios plantés dégagent des porosités visuelles qui invitent au cheminement.
Le plafond suspendu de la salle omnisport alterne lame de bois acoustique et luminaire. Ses parois sont aussi revêtues de lames de bois acoustiques.
La lumière naturelle de la salle omnisport est latéralisée, en zénithale et à rez-de-chaussée.
L’ensemble bâti s’installe en limite de ZAC, adossé à la voie ferroviaire.

 

Amélie Luquain

Fiche technique :

Construction du Cœur de Quartier des Tanneries à Lingolsheim. Adresse : 30 – 32 – 34 rue Maria Callas, Lingolsheim. Programme : groupe scolaire (écoles maternelle et élémentaire) et gymnase. Maîtrise d’ouvrage : Ville de Lingolsheim. Maîtrise d’œuvre : SARL Richter architectes et associés. Architectes associés sur le projet urbain : Aubry Leutier architectes. Superficie : groupe scolaire 3210 m², gymnase 2220 m², total 5410 m². Coût : 10.8 M € HT. Calendrier : concours 2014, livraison juin 2017

Courtesy Richter architectes et associés / Luc Boegly

 

L’ENSAE de Saclay par CAB : la trame comme stratégie de conception

L’agence CAB conçoit l’ENSAE ParisTech sur le plateau de Saclay, un contexte évanescent appelant l’instauration de règles strictes. 

Le plateau de Saclay à Gif-sur-Yvette (91) est surtout remarquable pour la planéité de sa topographie, voire sa platitude. Sur ce grand plan horizontal, le site alloué à l’ENSAE Paris Tech confine à la tabula rasa, sans constructions avoisinantes, sans aspérités auxquelles raccorder le projet. À quoi raccrocher la conception architecturale quand la faiblesse des contraintes ouvre un champ des possibles si vaste qu’il se mue en handicap ? Un contexte libre à l’excès auquel ont répondu Jean-Patrice Calori, Bita Azimi et Marc Botineaux, architectes associés de l’agence CAB, par la définition de règles strictes.

 

Fond et figure

L’acte fondateur du projet de l’ENSAE fut la détermination d’une figure géométrique simple, une forme finie, non orientée, qui déterminerait une emprise au sol maximale tout en s’accordant aux particularités de la parcelle, délimitée par les avenues Le Chatelier et Fresnel à l’angle nord-ouest, et par la lisière de la forêt au sud. Les architectes ont décidé d’inscrire l’établissement dans un carré de 80 m de côté. Il est bordé d’une galerie couverte à colonnes métalliques encadrant une cour intérieure. Évocation du cloître. Une figure qui, pour CAB, correspond bien à ce programme d’école pour ingénieurs statisticiens. La méditation des moines se prolonge dans les cogitations des étudiants. Figure dont les architectes s’éloignent dans le même temps, puisque le bâtiment est ici autonome, sans constructions attenantes, le préau ne ceinture pas la totalité du volume et la cour centrale est pour moitié un plein. L’espace quadrangulaire de 50 m de côté se divise en deux. L’un reste vide pour accueillir un patio planté, assurant la porosité de l’établissement vers le monde extérieur. L’autre est plein, superposant amphithéâtre et bibliothèque jusqu’à offrir une ultime terrasse au dernier niveau qui échappe au paysage pour ne regarder que le ciel.

[masterslider id= »178″]

Les colonnes métalliques du péristyle sont espacées de 2.10 m, multiple de la coudée perse d’une valeur de 52.5 cm.

9 grandes portes s’ouvrent lors d’évènements exceptionnels, instaurant des continuités entre le volume de l’amphithéâtre et le patio planté, allant jusqu’à chercher la lisière du bois.

L’amphithéâtre se divise en deux auditoriums disposés en miroir autour d’une double cloison acoustique.
Le mobilier de l’amphithéâtre et de la bibliothèque est réalisé sur mesure, là aussi en filière sèche (multiplis et acier) © Olivier Rigal
Au troisième niveau, les rayonnages de la bibliothèque donnent sur une terrasse. Pleins et vides de valeur équivalente se répondent.
Une ultime terrasse au dernier niveau échappe au paysage pour ne regarder que le ciel.

 

La cellule

Si ces espaces communs peuvent se targuer d’être les réfectoires ou salles à manger du monastère, alors les bureaux et salles de cours seraient assimilés aux cellules. Posées sur l’infrastructure de la galerie, elles règlent son épaisseur de 15 m. Au troisième niveau, les salles de cours sont disposées de part et d’autre d’un couloir prenant le statut d’allée centrale. Cette circulation s’élargit dans les étages supérieurs, les bureaux nécessitant une profondeur moindre. L’élargissement des allées dégage une surface où les architectes sont venus « plugger » des alvéoles, des espaces de travail complémentaire ouvert sur la « rue » comme de petites échoppes à l’intensité particulière offrant une granulométrie autre. Les deux derniers niveaux sont complétés de quatre grandes loggias en double hauteur, loggias dites « urbaines » par les architectes ; lieux de convivialité extérieurs au droit du retournement des poutres de l’ossature métallique.

[masterslider id= »179″]

 

Les placards sont revêtus de plaques de bois perforées pour l’acoustique.
Des alvéoles, espaces de travail complémentaire ouvert sur la « rue »
Les poutres transversales sont reliées aux poteaux par des connecteurs. Allégeant visuellement l’arrivée du second œuvre sur la façade, les embouts verticaux sous les connecteurs sont vitrés.
Les façades extérieures sont pourvues de vantelles de verre motorisées insérées dans l’exostructure.

Loggias dites « urbaines » par les architectes ; lieux de convivialité extérieurs au droit du retournement des poutres de l’ossature métallique.

 

Filière sèche

Laissée apparente en façade comme dans les intérieurs, la structure métallique de l’établissement a servi d’échafaudage durant le chantier. Les architectes ont fait l’exercice de recourir uniquement à la filière sèche, jusque dans le second œuvre. Prenons l’exemple des salles de classes et bureaux : ils sont constitués de prédalles béton à la sous-face métallique, sur lesquelles sont posées des cloisons en plaque de gypse et fibre de bois. Les réseaux se cachent à peine, derrière des plaques acoustiques suspendues, chauffantes et lumineuses, parti pris qui a nécessité une grande rationalité technique pour organiser et calepiner les cheminements des fluides. Les gaines ne sont d’ailleurs pas dans les circulations, ce qui affecterait leur hauteur sous plafond et donc la sensation d’espace, mais elles sont disposées à l’entrée des grandes salles de cours. Leurs façades sur cours intérieures sont équipées de volets roulants, tandis que les façades extérieures sont pourvues de vantelles de verre motorisées insérées dans l’exostructure.

Escalier à double révolution

 

La trame

Subdivisant les volumes et régulant l’ossature, la trame se fait stratège. Basée sur la valeur d’un ancien système métrique – la coudée perse d’une valeur de 52.5 cm, référence aux origines de Bita Azimi – ce pas, en se fractionnant (15, 2.10…), définit l’organisation du bâtiment depuis la façade extérieure jusqu’au calepinage intérieur. En employant un système générique et des règles de constructions strictes, l’agence CAB a su faire la démonstration d’une synthèse spatiale. Ici, d’aucuns estimeront que cet univers sans concession est aussi aride que le monastère auquel il se réfère, d’autres penseront que la rationalisation s’impose comme économie, que l’assemblage ne cherche pas le raffinement, mais affirme son brutalisme, et que la matière brute donne la couleur.

 

© Renaud Chassaigne

 

Amélie Luquain

Courtesy CAB / Aldo Amoretti (sauf mention contraire)

L’Ecole Centrale-Supélec à Paris-Saclay : un monde en soi

L’Ecole Centrale-Supélec à Paris-Saclay : un monde en soi

Fusionnant avec Supélec, l’Ecole Centrale quitte le campus de Châtenay-Malabry pour celui du plateau de Saclay à Gif-sur-Yvette (Essonne), en passe de devenir un cluster de l’enseignement supérieur francilien. Ce 11 septembre 2017, 4200 aspirants ingénieurs ont rejoints leurs nouveaux locaux : 76 100 m2 répartis en deux bâtiments. D’un côté s’élève désormais celui dit « Gustave Eiffel » réalisé en maîtrise d’ouvrage public avec l’agence Office for Metropolitan Architecture (OMA), dirigée par Rem Koolhaas (48 000 m2). En face, le bâtiment « Francis Bouygues » – un autre « grand bâtisseur » – est issu d’un partenariat public-privé avec les architectes suisse Gigon Guyer (25 000 m2). Deux boites « XL », qui placent l’éducation sous cloche.

Concernant le projet d’OMA, une grille régule la complexité du programme et rationalise son organisation. Une grande halle de 155 x 122 m et 12 m de haut est divisée en quatre entités, résultantes des quatre champs d’apprentissage majeurs définis dans le programme.  Orientées sur l’extérieur, elles sont réparties selon un plan urbain, desservies par des rues secondaires, tandis qu’une rue principale diagonale fend le volume sur toute sa hauteur. La toiture de conception légère, avec ses coussins translucides en ETFE, se dématérialise pour laisser passer une lumière naturelle, créant une sensation d’extérieur. Car c’est bien une « ville intériorisée » que propose l’agence OMA, « une école urbaine ouverte, avec le désordre créatif encadré par un squelette structurel ». Une force conceptuelle qui engendre des pertes de repère et la sensation d’un observatoire panoptique, puisque les étudiants travailleront partout, à la vue de tous. Un monde en soi d’une clarté et d’une cohérence intense, tandis que le bardage noir peu engageant semble affirmer un désintérêt pour l’extérieur, provocation ultime. Visite en image avec Ellen van Loon, associée de OMA en charge du projet.

© Joy Ruotte / Amélie Luquain

Image à la une © Philippe Ruault

Lycée international à Noisy-le-Grand par l’ateliers 2/3/4

Lycée international à Noisy-le-Grand par l’ateliers 2/3/4

Diaporama

 

Le lycée international de l’Est Parisien, à Noisy-le-Grand, conçu par l’Ateliers 2/3/4, s’impose comme une « forme forte dans le grand paysage » selon ses architectes. Il se matérialise par deux volumes distincts. L’un se soulève installant un cadrage horizontal en promontoire sur la ville. Sa forme parallélépipédique diffère du quartier hétéroclite et cherche à « servir de stabilisateur au contexte ». Ses parois vitrées constituent la toile de fond derrière une ossature de béton orthogonale prédominante. S’y rattache un second volume, cette fois-ci constitué de bandeau alternant baies vitrées et revêtement brique. Sa disposition en gradin répond à celle de la pente végétalisée qui lui fait face.

[masterslider id= »164″]

 

Fiche Technique

MOA : Région Ile de France/SAERP Architecte : Ateliers 2/3/4/ Architecte responsable du projet : Jean Mas Lieu : Noisy-le-Grand et Bry-sur-Marne BET : Mizrahi, Éléments Ingénieries, Conceptic’Art, Peutz et Associés Programme : Lycée à Sections Internationales : accueil de 750 élèves : 8986 m² SDP / Internat : 150 chambres individuelles et mutualisées : 3764 m² SDP / Logements de fonctions : 10 logements : 1052 m² SDP (9 T4, 1T5) Livraison : Juin 2016 Surface construite : 13 800 m² SDP dont Lycée : 8986 m² Internat : 3764 m² Logements de fonction : 1052 m² Certifications Certification NF Bâtiments tertiaires /  Bâtiment Zéro Énergie /  Energie principale : géothermie /  Zéro Rejet en eau pluviale au réseau pour le projet global /  Label Effinergie Plus visé pour l’Internat /  Label Bepos pour le lycée 

Crédits photos : Luc Boegly

Pôle scientifique d’Evry Val de Seine, BLOCK Architectes

Pôle scientifique d’Evry Val de Seine, BLOCK Architectes

En septembre dernier, les nantais de BLOCK architectes livraient le bâtiment au nom discutable d’ÉTOILE pour Espaces et Technologies Ouverts pour l’Innovation des Laboratoires et des Entreprises. Situé sur le Campus de l’Institut Mines-Télécom, à Évry-sur-Seine, cette architecture répond à l’évolution des nouveaux métiers numériques et absorbe l’augmentation des effectifs (étudiants et personnels). À l’intérieur du complexe, les nombreux programmes dans le programme ont engendré un véritable cadavre exquis de matériaux et de collages d’espaces. À l’extérieur, un volume-socle vient se lover sous un autre plus aérien, véritable billboard urbain.

Texte de Christophe Le Gac dans Architectures CREE 380, p86 à 93


© Joy Ruotte / Amélie Luquain

Image à la une Courtesy BLOCK architectes / Philippe Piron