COBE célèbre le mode de vie danois en plein cœur de la capitale avec Paper Island

COBE célèbre le mode de vie danois en plein cœur de la capitale avec Paper Island

En plein coeur du port de Copenhague, l’île de Paper IslandPapirØen  en danois, ou encore appelé Christiansholm ) a longtemps été un lieu industriel, puis un lieu désaffecté. Elle abritait de nombreuses halles marchandes, et servait principalement de stockage de rouleaux de papier, d’où son nom. Une fois les espaces délaissés, les habitants se les sont appropriés, et on y retrouvait des salles d’événementiels, un street food market apprécié des locaux et des touristes, ainsi que les locaux de l’agence d’architecture COBE.

 

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Afin de renouveler l’attractivité de l’île, et de générer de nouvelles activités en son sein, la ville de Copenhague lançait un appel à projets international pour la restructuration de l’île. La nouvelle programmation comprend, entre autre, la création de thermes, dont la pratique est courante dans les pays scandinaves, la création de logements, ainsi que le renouveau du street food market et des espaces événementiels. C’est l’agence COBE, véritable « habitante » de l’île qui remporte le concours en 2017.

 

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La mixité de programme en plein cœur de la capitale danoise

Le nouveau projet de Paper Island proposera 45 000 m² de programme. Cette île artificielle est reliée à la terre par un petit bras de terre, où piétons et vélos se croisent difficilement. Le projet de COBE facilite les accès, tout en conservant une circulation lente au sein de l’île. Les bains de Paper Island auront à la fois de nombreux espaces intérieurs, mais ceux-ci viendront se glisser en extérieur, jusque dans le bras de mer du port de Copenhague. Le projet instaure une dualité entre une périphérie tournée vers l’eau, et une intériorité végétale. Les halls, disposés de manière à créer un cœur de projet « vert », abriteront en leurs rez-de-chaussés, des espaces publics facilement appropriables. Des expositions, des défilés de mode, ou encore des concerts pourront y avoir lieu.

 

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Au dessus de ces espaces viennent se greffer les logements. La variété de typologie de ces habitations permettra sans doute de varier le type de population, permettant une mixité sociale au sein de PapirØen.  Certains profiteront même d’un accès direct à la mer, où kayaks et petites embarcations pourront accoster. Les habitants profiteront d’un cœur d’île verdoyant et intime, qui s’oppose à la promenade public qui se situe le long des berges. Le dessin des façades et des volumes s’est construit en prenant en compte les toitures à deux pans vitrés des bâtiments industriels présents à l’origine sur le site de projet, ainsi que les constructions en brique de l’on retrouve sur les terres voisines. En réinterprétant ces formes, le projet de l’agence d’architecture danoise COBE instaure un tournant contemporain à l’île de PapirØen. Dan Stubbergaard, directeur artistique de COBE, déclare que l’intention majeure du projet est bel et bien de « créer un lieu qui célèbre la culture de la ville et le mode de vie propre à Copenhague. »

 

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A vos marques, prêts, ABCyclette !

A vos marques, prêts, ABCyclette !

Imaginée par l’agence québécoise Hatem + D, Abcylette est une solution de mobilier urbain aussi pratique que ludique pour garer les vélos à Québec.

Avec son design créatif et ses couleurs chatoyantes, ABCyclette offre bien plus qu’un parking pour garer son vélo, c’est un véritable lieu de rencontre et même un repère au sein de la ville, reconnaissable et identifiable de loin.

A l’initiative d’un concours organisé par la ville de Québec, le projet, développé par Hatem + D en collaboration avec GID Design industriel, se classe parmi les deux finalistes encore en course. C’est à la fin de l’été, après avoir été exposé pendant  la saison dans toute la ville que le public désignera le grand vainqueur de cette compétition.

Le point fort du concept d’ABCyclette réside dans le fait que la forme du porte-vélo devienne le nom de la station qui abrite les vélos, dans la même lignée que le système des transports en commun. Par un principe d’anamorphose, les lettres composants le nom de la station apparaissent selon le point d’observation où l’on se trouve. Un jeu visuel oscillant entre angles de vue intrigants et signalétique urbaine.

Grâce à des satellites et à l’application Google Maps, les usagers peuvent identifier et repérer rapidement les supports à vélo dispersés dans la ville. Résolument inscrit dans son temps, ABCyclette est un parking à vélo 2.0 où design, innovation et praticité s’articulent ensemble.

Chaque porte-vélo ou lettre individuelle dispose d’une structure autonome réalisée en tube d’acier façonné de manière à pouvoir attacher son vélo -quelque soit le modèle – en toute sécurité et chaque station peut accueillir jusqu’à 14 pensionnaires.

La curiosité généré par cette forme d’art urbain fonctionnel, permet à ses utilisateurs d’interagir avec la ville et de participer au développement de sa vie urbaine.

Photographies @hatemplusd

Le MAAT de Lisbonne, une architecture au coeur du dialogue

Le MAAT – Museum of Art, Architecture and Technology – de Lisbonne a ré-ouvert ses portes il y a un peu moins de deux ans, à l’automne 2016. La première partie prend place dans une ancienne centrale électrique réhabilitée, alors que la seconde a été conçue par l’architecte Amanda Leveete, de l’agence anglaise AL_A. Ce nouveau bâtiment contemporain dialogue avec l’édifice industriel du Central Tejo.

 

 

Il se trouve à l’ouest de la capitale portugaise, dans le quartier Bélèm. Historiquement, ce quartier est celui d’où partaient les grands explorateurs à la conquête du «nouveau monde ». Se rendre au MAAT, c’est comme prendre la direction d’un monde à explorer, de nouveautés à découvrir.

 

Son intégration urbanistique participe à la création de liens avec le Tage. En effet, une grande esplanade et une succession de marches descendent vers la rivière voisine. De nombreux espaces publics- près de 7 000 m², sont ainsi créés au sein d’un campus dédié à l’art. Une passerelle le relie à la ville, et il est possible de se déplacer dans, sur et sous le bâtiment.

 

 

Par l’architecture qu’elle dessine, l’architecte établie aussi un lien avec la mer et l’eau. La forme organique du bâtiment et les ondulations du toit reprennent le mouvement des vagues et les reflets scintillants de l’eau. Celui ci est accessible et les visiteurs peuvent profiter d’une vue sur la ville. Les espaces d’exposition sont la continuité de l’espace public. Au rez de chaussée, ceux ci dévoilent des œuvres des trois domaines : art, architecture et technologie.

 

Le musée MAAT présentera des œuvres d’artistes et d’architectes contemporains. Un dialogue entre deux domaines artistiques différents mais qui savent communiquer. Cette proposition culturelle prend place au côté du Central Tejo, l’un des plus anciens musées portugais et l’un des plus beaux patrimoines industriels du pays. Le savoir-faire portugais dans l’artisanat et la céramique n’est plus à démontrer. Ainsi, la façade se couvre de tuiles blanches, dont la géométrie complexe crée une façade en mouvement.

 

Un ancien rond point londonien transformé en pavillon par Make Architects

Make Architects vient de dévoiler le pavillon Portsoken, une structure monocoque sculpturale dans le cadre de la transformation d’un ancien rond point par la City of London Corporation en un espace public de haute qualité.

Cet ancien rond-point comportant de nombreux passages souterrains, a fait l’objet d’une longue réflexion urbaine ayant durée pas moins de six ans pour ainsi détourner les routes, bloquer les métros dangereux et transformer la zone en nouvel Aldgate Square, l’un des plus grands espaces publics de Londres.

Le pavillon prend place dans ce nouveau paysage urbain et offre par la même occasion une meilleure connexion entre les deux bâtiments du patrimoine distinctif qui se trouvent de chaque côté du nouvelle place: l’église St Botolph sans Aldgate et l’école primaire de la Fondation Sir John Cass. Cet agrément public sera géré par l’entreprise sociale locale Kahaila comme un café et un espace communautaire multifonctionnel.

L’architecte du projet Sarah Shuttleworth a déclaré: «Le projet final est beau, distinctif, mais aussi respectueux de l’architecture et du patrimoine qui l’entourent. Il fournit une commodité civique sur mesure et l’ambition ainsi que la détermination de la City of London Corporation de persister et de livrer la place et le pavillon – malgré les défis – afin de transformer cette parcelle de Londres au profit de la communauté locale, doivent être applaudies « 

Chris Hayward, président de la Ville du comité de planification et des transports de London Corporation, a déclaré: « Cela a été un plaisir absolu de voir un mouvement giratoire qui reflète des années 1960 la planification du trafic, amené dans le 21 e siècle. Avec l’arrivée imminente de la ligne Elizabeth, la priorité numéro un est que notre infrastructure soit adaptée à ses besoins. Plus que jamais, nous voyons des entreprises se concentrer sur les infrastructures locales et prendre des décisions de localisation en fonction de la qualité du domaine public qu’elles peuvent offrir à leurs employés. L’achèvement de la place marque un changement radical dans la région, démontrant aux investisseurs qu’ils devraient continuer à s’engager dans le domaine public de classe mondiale de la ville. Ces plans étaient ambitieux, mais il est juste que nous fournissions un environnement sain et inclusif pour les divers les résidents, les écoliers, les visiteurs et les travailleurs du premier quartier d’affaires d’Europe. «   Avec une structure angulaire qui se replie pour rejoindre le sol à seulement trois points d’appui triangulaires, le pavillon reprend les angles asymétriques du centre d’information de la ville de Londres. Les panneaux de revêtement de Corten forment une peau structurelle rigide couvrant le pavillon. Ils créent également une surface facettée réduisant le profil global du pavillon et lui conférant ainsi toute son identité. De plus, les canaux générés par le revêtement en couches sont fonctionnels puisqu’ils permettent à l’eau de pluie de s’écouler dans des drains discrets situés là où l’acier rencontre le pavage de Yorkstone. 

Dessinée avec l’utilisation d’un système paramétrique, la forme du pavillon a été soigneusement imaginée en fonction des principaux accès piétons de la nouvelle place. 

À l’intérieur, les bandes de bardage sont imitées sur le soffite, avec des panneaux de bois lamellé-collé blanc géométrique, pourvus de fentes perforées pour une meilleure acoustique. Ce pavillon a été désigné de manière à être le plus flexible possible et devenir une véritable plaque tournante pour la communauté – un espace qui pourrait fonctionner comme un café, pour des expositions, pour des réunions communautaires.

Le bâtiment d’une surface de 325 m2 reprend une partie des anciens métros pour aménager un sous-sol destiné aux installations techniques, aux cuisines et aux toilettes. Une façon de diminuer considérablement la quantité de terrain nécessaire au-dessus du sol et donc livrer un plus grand espace public. Par ailleurs, la température constante des tunnels en béton contribue à réguler d’avantage la température du bâtiment.

Concernant la structure, celle-ci a été préfabriquée hors site par Littlehampton Welding, puis démontée afin de rouiller pendant la préparation du site par l’entrepreneur Kier. 

UNStudio Asia dévoile son plus récent projet achevé en Chine: le Keppel Cove Marina & le Clubhouse à Zhongshan

UNStudio Asia dévoile son plus récent projet achevé en Chine: le Keppel Cove Marina & le Clubhouse à Zhongshan

Le projet Keppel Cove Marina & Clubhouse a récemment été présenté par UNStudio Asia, une filiale de la célèbre agence néerlandaise. Dirigée par le partenaire responsable Hannes Pfau, UNStudio Asia se compose d’un bureau à Shanghai et d’un autre à Hong Kong. Le nouveau port de plaisance de Keppel Cove est situé à Zhongshan, dans la province de Guandong en Chine sur les rives de la rivière Xi. Le plan directeur de 50 000 m² du projet comprend une marina avec un accès direct à la rivière Xi, un bâtiment de service, des villas résidentielles haut de gamme et des infrastructures de soutien telles que le bâtiment CIQP, un pont, des routes et des digues externes environnantes. Keppel Cove Marina est la première et la seule marina avec un port d’immigration privé dans toute la Chine.

Le clubhouse Marina a été conçu pour vivre une expérience ressemblant à celle d’être sur un yacht, ou une croisière de luxe. Il permet, d’une part, aux usagers de s’offrir une retraite paisible permettant de se déconnecter de la vie quotidienne et d’autre part, il offre des activités d’évasion et d’exploration.

Le concept spatial et architectural du clubhouse se caractérise par la mise en avant d’une identité forte au cœur de ce nouveau développement urbain. Ainsi, le trajet entre l’entrée principale et le pont desservant l’édifice se traduit comme un parcours ponctué de surprises laissant entrevoir tantôt l’eau ou les bateaux.

Une approche dichotomique a été adoptée pour la conception du pont terrestre et maritime. En effet, un contraste visuel a été mis en oeuvre avec du côté de la terre, un paysage sculptural se dévoilant au fur et à mesure que l’on se rapproche du clubhouse, du côté de l’eau une façade distincte et ouverte accueillant les marins tout en jetant un reflet chatoyant sur l’eau.

La forme du bâtiment, tout comme le paysage environnant, a été pensée sur la base des voies d’accès principales menant au clubhouse, en combinant les points de vue les plus attrayants. Dans une transition douce, les espaces rayonnent vers l’extérieur, loin du nœud d’infrastructure principal à la base de la «tige» (le pont). Le fruit de cette conception en forme d’éventail comprend une large façade permettant de profiter au maximum de la vue de la marina, tout en guidant les usagers à leurs diverses destinations.

De grands espaces en forme d’entonnoirs ouverts traversent le bâtiment et génèrent des connexions verticales au moyen d’escaliers destinés à circuler et flâner entre les niveaux.

Ces espaces entonnoirs créent une forte relation intérieur-extérieur grâce aux vues qu’ils offrent sur le paysages. De plus, ils permettent, durant les périodes plus chaudes, de rafraîchir le lieu grâce à une ventilation transversale naturelle.

Ben van Berkel: « La façon dont le vent est guidé à travers le bâtiment afin de refroidir l’intérieur est également métaphoriquement articulée dans la conception. Dans les entonnoirs de vent internes, c’est presque comme si vous pouviez voir le vent tourbillonner dans l’architecture qui vous entoure. « 

Une grande lucarne ainsi que des ouvertures situées à l’Est et l’Ouest du bâtiment permettent à la lumière naturelle de pénétrer à l’intérieur des espaces, créant une atmosphère confortable et offrant un jeu constant d’ombre et de lumière. Par ailleurs, dans ces espaces, les finitions en panneaux de bois font référence aux yachts de luxe qui sont amarrés à proximité.

Les façades de l’édifice se composent, pour la plupart, de panneaux d’aluminium de couleur bronze, souvent utilisé dans l’architecture navale, cette teinte bronze souligne la douceur et la fluidité de la géométrie du bâtiment.

La façade donnant sur le front de mer est majoritairement vitrée et comprend plusieurs balcons. Les sous faces du toit et les balcons sont recouverts de miroirs ressemblant à des reflets scintillants sur la surface de l’eau.

En tant que centre d’activités maritimes, le port de plaisance offre diverses possibilités d’interactions sociales, d’affaires, de loisirs et de bien-être. C’est pourquoi le programme se compose entre autres de nombreux restaurants, d’un espace réservé aux membres, d’un spa, d’une salle de sport et de plusieurs chambres.

Le pont constitue la principale voie d’accès menant au pavillon. Les itinéraires pour piétons et véhicules sont séparés en mettant l’accent sur l’expérience des piétons. Ainsi, le niveau des piétons est situé en dessous de la voie pour les automobiles afin d’être protégé des fumées et du bruit des voitures. Enfin, le pont dispose de plusieurs plates-formes pour se reposer ou s’attarder au-dessus de la digue. La main courante du pont se transforme en une zone de sièges tandis que la rampe de la voie consacrée aux véhicules devient une canopée.

Photographies et vidéo de Tom Roe.

Tree Hopper, un arbre cocon pour se détendre en ville !

Tree Hopper, un arbre cocon pour se détendre en ville !

 

Deux jeunes architectes polonais, de l’agence OTCO, ont eu la brillante idée d’imaginer Tree Hopper, une structure design pensée dans un total respect de la nature, de la faune et la flore, permettant de se relaxer en ville.

Trouver un moment pour se connecter avec la nature lorsqu’on vit dans une  grande ville est compliqué. Un problème lié non seulement à un mode de vie personnel qui tourne autour de notre travail mais aussi à l’organisation et le fonctionnement de l’espace urbain. Le projet Tree Hopper est donc un système qui vise à associer les moments de travail, les instants relax et de communion avec la nature grâce à une structure innovante qui se place autour des arbres. Celle-ci est dotée de sortes de nids qui permettraient aux personnes de « se déconnecter de la ville tout en restant dans la ville ».

S’octroyer un moment de détente dans la nature avec nos villes globales devient une mission quasi impossible, même si l’augmentation des réseaux d’infrastructures de transport nous permet d’atteindre plus facilement les environnements naturels paisibles isolés. Le problème ne réside pas dans la connectivité, mais plutôt dans le mode de vie des citadins, consommé par le trajet jusqu’au travail, la journée de travail et le retour à la maison. En moyenne, le transport et le travail occupent 20% de notre temps. Nécessités par la survie, ces composantes déterminantes dans nos vies façonnent physiquement nos villes, leur façon de fonctionner et même nos modes de vie personnels.

« Tree Hopper est une réponse est ue réponse particulièrement intéressante face à cet espace temporel de transition entre le temps de trajet et le temps de travail. C’est là que réside l’opportunité de faire pencher la balance entre la routine de tous les jours et les moments qui répondent à nos sens altérés en encourageant les temps d’arrêt nécessaires et finalement le bonheur. Nous mettons l’accent sur des solutions pratiques et réalisables qui améliorent la vie des gens grâce à la création d’environnements urbains durables et positifs. » expliquent les architectes du projet.

Installée verticalement autour d’un arbre tout en conservant une distance suffisante pour le laisser évoluer au fil du temps, la structure se développe comme une extension épousant la forme tronc afin d’y accueillir un escalier hélicoïdal. Des cocons, accessibles à tous, viennent se greffer sur cette structure. Créé pour être un lieu de bien-être et de détente, le Tree Hopper reprend l’architecture des ruches, avec des nacelles en fibre de carbone, souples et transparentes, permettant de profiter pleinement du paysage tout en étant protégé de la météo extérieure.

Ces bulles disposent d’un lit pour se reposer et d’éclairages LED pour éventuellement lire un livre, il est également possible de recharger son téléphone grâce à un port USB et de profiter du wifi. De plus, les concepteurs ont également pensé à une application nommée Tree Finder, offrant la possibilité aux usagers de trouver l’emplacement le proche des cocons disponibles pour aller s’y lover quelques heures.

 

Ce concept a été imaginé pour être intégrer au parc de Londres ou Puerto Rico.

 

La Chapelle de Ronchamp : un classique signé Le Corbusier !

Projet emblématique de l’architecte moderne Le Corbusier, la Chapelle de Ronchamp s’inscrit dans le paysage depuis 1955. Comme beaucoup de chapelle, celle de Ronchamp s’inscrit sur une ancienne construction présente depuis des siècles. Après un temple romain,  dont la datation reste très floue, une petite chapelle est construite au Moyen Âge. Au début du XXe siècle, un incendie la réduit en cendres. Elle est reconstruite, mais à nouveau, elle sera détruite par l’armée allemande durant la seconde guerre mondiale.

 

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© Gili Merin

 

Une fois la paix retrouvée, le diocèse de Besançon fait appel à l’architecte franco-suisse Le Corbusier pour que les habitants du village de Ronchamp ne soient plus privés de lieu de culte . Plutôt habitué des grands ensemble de la reconstruction avec son unité d’habitation, il accepte finalement de travailler sur ce premier projet culturel. Les travaux démarrent en 1954 et se termine un an plus tard. Sur cette même colline, le Corbusier dessinera également en abri pour pèlerin, la maison du chapelain, et une « pyramide de la paix ».

 

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© Gili Merin
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© Gili Merin

 

Avec un architecte pionnier du mouvement moderne, la chapelle de Ronchamp ne pouvait que s’inscrire dans cette architecture emblématique du XXe siècle. Pourtant, l’architecture de la Chapelle se trouve loin des murs orthogonaux revendiqués par Le Corbusier. Il s’inspire de la vallée des Vosges et crée des parois, des tours, et un toit aux formes courbes. Il dessine également un espace de célébration en plein air, qui matérialise encore plus cette communion avec la nature.

 

Les différents volumes, dont la structure est faite de béton, s’articulent autour de l’espace de culte. Les murs, dont l’ossature est remplie de pierres de récupération, sont d’un béton projeté recouvert de chaux blanche. L’intérieur est également peint d’un blanc immaculé, favorisant le recueillement. Bien que de forme très organique et peu orthogonal, la toiture de la chapelle est un grand voile de béton, réalisé à partir d’un coffrage en bois, dont les marques des banches ont été laissées apparentes ! Elle repose uniquement sur les murs en béton.

 

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© Gili Merin
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© Gili Merin
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© Gili Merin

 

Dans ce lieu de culte, symbole de l’architecture sacrée moderne, le Corbusier travaille tout particulièrement la lumière. Réelle matière à projet, elle est parfois diffuse, comme à travers les vitraux coloré, également dessinés par l’architecte – ou plus directe, créant des espaces d’ombres, comme à l’extérieur du bâtiment. Aujourd’hui, la chapelle Ronchamp bénéficie du label « Patrimoine du XXe siècle » depuis 1999. Elle est également classée au monument historique depuis 1967. En 2011, le site corbuséen est complété par la construction d’une poterie et d’un couvent, réalisée par l’architecte italient Renzo Piano.

Le Museum Garage de Miami : un cadavre exquis architectural !

Un bâtiment, 5 artistes et des façades uniques au monde voilà comment définir en quelques mots le Museum Garage de Miami. Après deux ans de planification et de construction, le bâtiment de sept étages fait maintenant partie du paysage urbain du célèbre design district de Miami. La façade de l’édifice, élément central du projet, se compose de cinq pièces individuelles et radicalement singulières, chacune d’elles étant conçue par un artiste ou un architecte différent : WORKac , Nicolas Buffe, Clavel Arquitectos, K / R (Keenen / Riley) et J. Mayer H.

Situé dans le Miami Design District – un quartier dédié à l’art, au design et à l’architecture – le Museum Garage accueille un programme mixte réparti sur sept niveaux avec entre autres des espaces de vente au rez-de-chaussée et une capacité de 800 véhicules. C’est en 2015 que Craig Robins, promoteur du Design District, a sélectionné cinq concepteurs pour créer les façades du bâtiment.

En réunissant ces designers du monde entier, Riley s’est inspiré du concept de « Cadavre Exquis ». Un cadavre exquis se définit comme une collection d’images rassemblées par plusieurs artistes sans savoir ce que les autres artistes ont pu produire de leur côté, le tout formant une oeuvre originale, unique et ludique avec des composants n’ayant pas forcément de similitudes. C’est ainsi que, sous la direction de Riley, chaque architecte participant, une fois avoir été assigné à une zone de la façade, a été invité à concevoir une pièce architecturale sortie tout droit de leur imagination. Le résultat est une version architecturale contemporaine du Cadavre exquis.

WORKac : Ant Farm

Le travail de l’agence new-yorkaise WORKac, prend place au coin de NE 1st Avenue et NE 41st Street dans le Design District. Intitulée Ant Farm, la façade de WORKac fait face à la 1ère Avenue et traduit la célébration de l’interaction sociale, la durabilité, l’art, la musique et le paysage. A l’intérieur, derrière cette façade haute en couleurs, on retrouve un large éventail de programmes tels qu’un bar, un lave-auto, une aire de jeux pour enfants, un salon d’écoute, une bibliothèque, un espace d’art. Abrités par un écran métallique perforé, véritable contraste visuel, les espaces de circulation apparaissent et disparaissent comme un jeu d’ombres.

WORKac : Ant Farm
WORKac : Ant Farm
WORKac : Ant Farm

J. MAYER. H. : XOX (Hugs and Kisses)

La façade imaginée par J.MAYER.H. se nomme XOX (Hugs and Kisses). Elle se caractérise par de gigantesques pièces de puzzle imbriquées et nichées au coin de la façade de Workac.  Décorées avec des rayures et des couleurs vives, les éléments énigmatiques de XOX, rappellent les formes aérodynamiques du design automobile et semblent flotter au-dessus du trottoir.

J. MAYER. H. : XOX (Hugs and Kisses)
J. MAYER. H. : XOX (Hugs and Kisses)

Nicolas Buffe : Serious Play

La façade epnsée par l’artiste français Nicolas Buffe, se déploie le long de la 41e rue. Servant d’entrée et de sortie du garage, elle est construite avec un fond en métal perforé sombre et présente une variété d’éléments 2D et 3D fabriqués à partir de métal découpé au laser et de résine plastique. Au niveau de la rue, la façade dispose de quatre cariatides en bois, hautes de 23 pieds, se tenant à cheval sur l’entrée et les sorties du garage. La composition de ces cariatides reflète la passion d’enfance de Buffe pour les jeux vidéo et l’animation japonaise couplée à l’autre passion de Buffe : l’architecture rococo et baroque.

Nicolas Buffe : Serious Play
Nicolas Buffe : Serious Play
Nicolas Buffe : Serious Play
Nicolas Buffe : Serious Play
Nicolas Buffe : Serious Play
Nicolas Buffe : Serious Play

Clavel Architectos: Urban Jam

Urban Jam, de l’agence espagnole Clavel Arquitectos, s’inscrit dans l’espace entre la façade de Nicolas Buffe et celle de K / R. Cet élément s’inspire de la renaissance de la vie urbaine dans le Miami Design District. Dans cet réalisation, les structures anciennes et les espaces abandonnés ont été ravivés par des designs architecturaux et urbains. Avec l’utilisation de 45 carrosseries de voiture prises dans un embouteillage vertical surréaliste et défiant la gravité, Urban Jam ré-utlise des éléments très familiers pour leur offrir une seconde vie en tant qu’objets sculpturaux de luxe.

Clavel Arquitectos : Urban Jam

K / R: Barricades

Juste en face de l’Institut d’Art Contemporain, la partie la plus à l’ouest sur la 41ème rue et intitulée Barricades est le fruit de l’agence K / R. Le design fait référence au paysage automobile de Miami avec la ré-interprétation des barrières de circulation à rayures orange et blanc. Ici, les fausses barrières sont tournées vers le ciel et forment un écran coloré ponctuée d’une quinzaine de « fenêtres » encadrées en acier inoxydable miroir, à travers lesquelles des jardinières en béton surgissent au-dessus du trottoir.

K/R : Barricades

 

Photos de Museum Garage par Subliminal Image