Imaginé par l’agence québécoise Nature Humaine, le Soufflet est un projet de réhabilitation destiné à moderniser un ancien édifice commercial de la rue Baubien à Montréal. Le programme reste inchangé et les différents usages commerciaux viennent se superposer à l’intérieur des murs. Doté d’une extension caractérisée par une toiture monolithique, le soufflet est un savant mélange entre réinterprétation de l’existant et cadrage de vues.
L’idée conceptuelle de l’agence pour élaborer ce projet était d’accorder une importance particulière au contexte de l’édifice, à savoir le Parc Molson. Il était donc essentiel de pouvoir offrir des vues panoramiques sur ce dernier. La réponse à cette problématique va ainsi devenir le point caractéristique du projet et même lui donner son nom : une série de brises-soleil installée sur le toit inspirés des anciens appareils photo à soufflet.
Cette rétinterprétation contemporaine de la pergolas – matérialisée par une structure noir en acordon – permet d’inscrire le projet dans son environnement en lui conférant une échelle similaire à celle de ses voisins afin de se positionner dans la continuité du paysage urbain.
Pour plus de profondeur et de matière, un jeu de relief dans l’appareillage des briques de la façade a été mis en place couplé à une série de fenêtres.
A l’intérieur, les bureaux du troisième l’étage s’organisent selon une typologie longitudinale avec en avant la salle de conférence bénéficiant d’une vue sur la terrasse, la réception et les espaces de circulation – naturellement éclairés par des puits de lumière – prennent place au coeur de l’édifice.
Pour évoquer le passé du lieu et le souvenir de son temps, plusieurs lampes d’origine ont été réutilisées contrastant tout en subtilité avec les lignes minimalistes des nouvelles suspensions.
Plaqués de chêne blanc, les rangements des bureaux transpercent les cloisons vitrées, dévoilant ainsi la perception d’une trame régulière depuis le couloir.
Enfin, l’ajout de couleurs vives rehausse les tonalités monochromes de l’ensemble. Le bloc bleu renferme les services, tandis que le rouge vif irradie l’escalier d’issue.
Le quartier des affaires de La Défense voit toujours plus grand et se tourne vers son avenir européen. L’agence d’architecture Cro&co, anciennement Crochon Brullmann et Associés, a développé un projet de tour des bureaux dont la première pierre a été posée en octobre 2017, en partenariat avec le groupe immobilier Unibail Rodamco. Le chantier de ce « défi de l’impossible » prend de l’ampleur et la tour devrait être livrée en 2019.
La tour Trinity s’établit sur un terrain foncier créé « ex nihilo ». Il s’agit d’une construction qui repose sur une dalle passant au-dessus des voies de circulation. Les 49 000 m² du programme se répartissent sur 33 étages et atteignent 140 m de haut. Le projet prévoit aussi la création de 4000 m² d’espace public. Au-delà d’un projet architectural, il s’agit de créer une continuité urbaine autour de la tour. Dans un contexte urbain déjà très dense, la Tour Trinity vient composer avec les autres gratte-ciels déjà présents sur la skyline du quartier des affaires de La Défense.
Un projet de bureaux qui repousse les limites
La tour Trinity proposera de nombreuses configurations de bureaux, offrant des espaces de travail adaptés aux pratiques de chacun. À l’heure où le Home Office se développe, les bureaux comprendront également des espaces de rencontre entre collègues, collaborateurs et dirigeants. Une nouvelle manière de voir le monde de l’entreprise se met en place. Au sommet de la tour, six niveaux seront aménagés en duplex, donnant une échelle plus intimes aux entreprises y établissant leurs locaux. Les loggias et les terrasses seront végétalisées, avec des arbres plantés en pleine terre. Ces espaces deviennent des lieux où chaque employé pourra se ressourcer. La terrasse panoramique du 25e étage permettra d’observer l’ensemble du quartier des affaires. L’architecture d’intérieur de la Tour Trinity a été conçue par Olivier Saguez, qui l’a pensé dans un esprit « bureau-hôtel ». Il porte une attention particulière aux matériaux, à l’ergonomie, aux mobiliers, afin de créer des lieux qui bénéficient d’un vrai plus-valu !
Une tour certifiée HQHE : Haute Qualité Humaine & Environnementale.
Le noyau structurel du gratte-ciel est décentré, les ascenseurs sont déportés en façade, ce qui la rend vivante et dynamique. Celle ci, vitrée, permet une lecture des espaces depuis l’extérieur, mais assure également un apport de lumière non négligeable ! Les vitrages jouent un rôle essentiel dans la reconnaissance écologique du bâtiment, puisqu’il assurent l’isolation extérieure. Le projet se veut bioclimatique et s’aide des nouvelles technologies pour relever le défi. L’énergie des ascenseurs est récupérée et redistribuée, des capteurs enregistrent les données de température et de consommation à chaque étage… Celles ci permettront par exemple, d’adapter au mieux le chauffage et l’éclairage des espaces ! Cro&co propose ainsi des espaces « smart » pour des employés toujours plus « smart » !
Les ateliers Jean Nouvel en collaboration avec l’agence Dam & Partners Architecten, viennent d’inaugurer le nouveau bâtiment de l’office européen des brevets (EPO) dans la ville néerlandaise de Rijswijk près de La Haye.
Considéré comme la «construction de verre et d’acier la plus mince et la plus haute du genre en Europe», le bâtiment de 85 000 m² abrite environ 2.000 employés et a coûté 205 millions d’euros. Visuellement, la structure s’inspire du paysage hollandais, avec sa surface de verre réfléchissante reproduisant le ciel, la terre et l’eau qui l’entoure. Si le bâtiment vient d’être livré, il reste cependant un aménagement paysager à terminer d’ici 2020, composé d’un plan d’eau sur lequel l’édifice semblera flotter.
Avec ses 156m de long, 107m de haut, 12,6m de large et ses 27 étages le design du bâtiment offre un réel sentiment de transparence et de légèreté, chargé de mystère.
« La poétique de situation née de l’immensité de ce territoire strictement horizontal qui éloigne les horizons, étend un ciel sans fin. L’envie naît d’être dans les airs, de flotter dans ce vide, dans l’épaisseur de l’air, des embruns, des brumes de pluie, sous les nuages blancs ou dans le bleu d’un ciel sans plafond… La proposition est, dans cet univers portuaire terrestre, d’introduire un navire amiral d’une échelle et d’une proportion noble, d’une matérialité troublante et d’une abstraction géométrique totale. Ce bâtiment est serein, calme, rien ne saurait l’atteindre, il appartient au ciel. Il prend la couleur du ciel par les verres clairs légèrement miroitant de ses façades et l’acier inoxydable des lignes horizontales qui le rythment. » écrit Jean Nouvel pour raconter l’histoire de ce projet.
« L’architecture n’est pas une accumulation de mètres carrés de plancher, de fenêtres et de portes. Il faut se faire un film, aller chercher une poésie pour donner du plaisir aux gens. Je me sers d’un édifice pour donner plus de sens au paysage. Ici, tout est plat et parallèle : la mer, la terre, le ciel. La vue depuis le toit-terrasse offre donc une expérience de cette horizontalité. » explique Jean Nouvel.
En plus des bureaux, le programme du bâtiment comprend également des salles de réunion, un centre de formation, un café et un jardin ciel.Les façades longitudinales sont dotées d’un écran acoustique et thermique grâce à une enveloppe rappelant celle de la Fondation Cartier réalisé en 1994 à Paris. « Chaque projet m’aide pour concevoir le suivant, indique Jean Nouvel. Ici, le jeu d’échelle est différent. »
« Nous recherchons ici les sentiments de privilège et de plaisir. Le privilège de pouvoir s’approprier le ciel et les horizons comme matériau premier de l’architecture. Le plaisir de travailler dans un univers clair, ouvert, précis qui peut aussi devenir protégé, fermé, familier… Et tout cela situé dans ce rectangle de ciel qui a juste pour ambition de faire prendre conscience des variations de l’atmosphère. »
Ateliers Jean NouvelAteliers Jean NouvelAteliers Jean Nouvel
EUROSIT prône le « Design Raison » économique, esthétique et fonctionnel et un savoir-faire 100% français qui se traduit à travers une gamme internationale de sièges de bureau et d’espaces collaboratifs.
Les ultimes avancées se retrouvent dans ses toutes dernières créations qui mettent en scène les espaces de travail pour un « toujours mieux vivre » dans les différentes organisations.
EUROSIT est un des fabricants majeurs en Europe. Fort de 35 gammes majeures, EUROSIT propose des solutions pour s’assoir sous toutes ses formes. Situé dans la Nièvre, EUROSIT revendique son caractère militant à travers le design mais aussi ses nombreuses certifications et reconnaissances RSE Environnement…
Patchwork avec
habitat connect 3 D
table haute HI POP
hi pop avec les différents personnages
E8 de dos avec le bureau très minimaliste
Ambiance happy meeting
Repeat
Host (extraite du film avec les différentes personnes en couleur)
Will & Walt SAS conçoit et fabrique du mobilier de bureau innovant, au design audacieux. Nos innovations sont inspirées par les comportements d’usage et imaginées pour remettre le travailleur sédentaire en mouvement.
Notre mission : améliorer la qualité de vie au travail en luttant contre la sédentarité, tout en stimulant la créativité et la productivité.
Nos produits sont imaginés et développés en Haute Savoie, avec des matériaux robustes et recyclables (Chêne massif & Acier).
Soucieux de s’inscrire dans une démarche d’ÉCONOMIE RESPONSABLE, nous favorisons le «MADE IN FRANCE» et faisons appel aux savoirs-faire des artisans locaux.
Nos bois massifs sont issus de forêts Françaises gérées de façon durable et raisonnée, et nous les traitons avec des produits naturels (sans COV), pour vous garantir un environnement de travail sain, préservant votre santé.
L’agence nantaise Forma6 conçoit 5 bâtiments de bureaux identiques, au plan en H, de formes « chromosomiques » selon ses architectes. 4 branches sont disposées autour d’un atrium central largement vitré qui abrite un escalier, seul élément distinctif.
En biologie, les chromosomes sont des éléments du noyau cellulaire. Prenant une forme en H lors de la division de la cellule, ils sont en nombre constant pour une espèce donnée – on en dénombre 23 chez l’humain. Ils transportent les facteurs héréditaires et transmettent l’ADN, support des gènes et de nombreuses métaphores, se référant à l’ADN d’une société, d’une entreprise, ou encore d’une architecture. Avec forma6, les chromosomes, éléments microscopiques, prennent une toute autre dimension. Architecture du corps, ils croissent jusqu’à devenir architecture de la ville. Ou plus précisément de la ZAC Armor, un parc tertiaire de l’ouest de l’agglomération nantaise dans la commune de Saint-Herblain, délimité par le boulevard Marcel Paul à l’ouest, le périphérique nantais à l’est, et la nationale 444 au sud. Cet ensemble d’infrastructure circonscrit une cellule dédiée à des activités tertiaires renfermant de grands bâtiments d’entreprise, posés sans égards les uns pour les autres. Dans cette enceinte, l’îlot 1 serait comparable au noyau de la cellule. Le promoteur Tolefi, qui en a acquis la propriété, a souhaité y implanter 15 000 m2 de bureaux, programme auquel les architectes de l’agence forma6 ont répondu par 5 bâtiments identiques, au plan en H semblable à celui d’un chromosome et un bâtiment uni-branche qui se veut signal.
Le plan masse joue sur la duplication d’un type : un bâtiment élevé sur 3 niveaux, dont le plan en H arrange 4 branches autour d’un hall central – assimilable au centromère, pour prolonger la métaphore du chromosome -. Un simple plateau aurait tout aussi bien répondu à la demande, mais la maîtrise d’œuvre, dans un souci d’optimisation, a préféré agencer le plan en 4 branches de 11 mètres de largeur, entre lesquelles s’organisent deux espaces interstitiels, deux cours disposées de part et d’autre de l’atrium. Cette disposition traversante favorise l’apport de lumière naturelle et élimine les points porteurs sur les plateaux, permettant par la suite un agencement flexible. Les petits plateaux ainsi définis d’environ 170 m2 chacun – une surface prédéfinie par une étude de marché qui s’intéressait aux surfaces minimums pour la vente -, peuvent être aménagés en open space ou partitionnés en bureaux cloisonnés, autour d’une travée centrale qui héberge les fluides et autres gaines techniques. Ce dispositif permet une grande souplesse d’utilisation, autorisant la location d’un plateau unique, d’un bâtiment indépendant, ou de la totalité de l’immeuble soit 2600 m2. Carte génétique du bâtiment, la peau est une brique grise Wienerberger moulée à la main, posée à joints vifs. Dans les angles, les loggias se dissimulent derrière un moucharabieh de briques, et sont parées de pins, en réponse au rez-de-chaussée transparent, tramés de larges meneaux en bois.
Il ne s’agit pourtant pas d’un clonage à l’identique. Le projet prévoit de différencier chaque bâtiment. En façade, les angles, les ouvertures et les moucharabiehs varieront, une façon d’apporter un peu d’hétérogénéité. C’est surtout l’atrium central qui abritera un élément différenciant constituant leur ADN. Metalobil, électron libre nantais, entreprise coutumière des aménagements spéciaux, y concevra chaque escalier et plafond. « L’escalier est un objet contraint et définit, où le seul espace de transgression possible est le limon. Pour le premier bâtiment déjà livré, l’entreprise a joué d’une trame biaise en mélèze, contaminant celle horizontale des plenums, selon un principe d’assemblage mécanique à la japonaise », explique la société qui cite Kengo Kuma. Le second escalier répondra à la surenchère de ce premier par une structure minimaliste métallique. Assemblé en atelier, il sera lui aussi monté sur le chantier, où il constituera un autre évènement dans un contexte unitaire.
La construction des plots, séparés et reproductibles, est échelonnée dans le temps. Premier livré, le bâtiment au sud de l’îlot, rue Jacques Brel, est le prototype construit d’une série à venir induite par la répétition d’un modèle génétiquement identique. Le deuxième et le troisième sont actuellement en cour de construction. Selon la maîtrise d’ouvrage, la duplication d’un même modèle permet d’optimiser et de rentabiliser les coûts, tant en termes d’études et donc de prestation intellectuelle que de construction et de suivi des entreprises, le premier d’entre eux nécessitant le plus d’efforts à fournir. Ces constructions aboutiront à un micro quartier uniforme, ou le plan urbain assimilable à un caryotype – vue d’ensemble des chromosomes d’une même espèce – devient le pivot d’une stratégie. Si la métaphore n’est pas toujours aisée, elle aboutit par la duplication à un système optimisé et rentable, qui questionne non seulement la construction par grands plateaux libres mais aussi par bâtiments unitaires. Cependant, la ville peut-elle être le résultat d’un clonage, à l’heure ou la diversité est encore largement prônée ? La richesse du type peut-elle vaincre la monotonie et la répétition ?_Amélie Luquain
Enfin libérés de leurs fils à la patte (téléphonie, informatique, …) grâce à la technologie mais aussi à de nouvelles pratiques managériales, les fourmis laborieuses d’hier se sont métamorphosées en abeilles n’hésitant plus à partir butiner à l’extérieur avant de revenir faire leur miel dans l’entreprise. Désormais mué en ruche, l’espace de travail s’interdit le bourdon via d’innovants concepts mobiliers !
En matière d’évolution du cadre de travail, les industriels du meuble tertiaire ont su se montrer bien plus réactifs et créatifs que les professionnels de l’immobilier dont nombre de réalisations à peine livrées sont déjà obsolètes. Pourtant, selon Philippe Starck concevoir une chaise moulée serait plus ardu que de construire un immeuble ! Il est vrai que l’industrie a toujours veillé à consacrer du temps et de l’argent à la recherche et au développement et le secteur du mobilier de bureau ne s’y est pas soustrait.
Pour chacun de ses nouveaux produits ou systèmes, l’américain Herman Miller investit massivement en matière grise. Ainsi, en est-il pour les deux collections lancées cette année dans le cadre d’un programme intitulé Living Office. Elles résultent d’une étude menée durant 2 ans – sur les 5 continents – auprès de 14 multinationales. Au regard des 2900 situations de travail analysées, elle conclut que “le monde de l’entreprise concentre une multitude de personnalités et de cultures, mais ce patchwork d’individualités révèle un principe intangible… l’activité au bureau est la même partout ! Seul l’aménagement peut donc se différencier selon des spécificités identifiées”. L’étude constate aussi que “nombre d’entreprises sous-estiment combien leurs locaux sont inoccupés. Tous secteurs confondus, les postes de travail sont vacants 60% du temps (sans compter les nuits, ndlr), jusqu’à 77% pour les bureaux privatifs, et que les salles de réunion sont rarement utilisées à pleine capacité”.
La sécurité, l’autonomie, l’appartenance, la réalisation, le statut et l’objectif ont ainsi été identifiés comme les motivations caractérisant le bien-être au travail par Herman Miller. Ce dernier relève 10 activités effectuées sur le lieu de travail partout dans le monde : bavarder, dialoguer, diviser et conquérir, se rassembler, montrer et dire, briefer et débriefer, traiter et répondre, contempler et enfin créer !
Living Office Landscape, Locale – Herman Miller
Conçu par Sam Hecht et Kim Colin, le programme Locale permet de passer – rapidement et à portée de main – d’un travail individuel à une activité de groupe. Public Office Landscape , designé par Yves Béhar, transforme chaque espace de bureau – poste individuel inclus – en lieu de collaboration en juxtaposant à volonté plans de travail, pôles partagés et circulations, une sorte de mobilier public !
Qui va piano va lontano
Pyla tech
Originellement édité par l’industriel américain, l’Aluminium Chair de Charles & Ray Eames fut fabriquée durant des décennies en Italie par ICF. Longuement réfléchie, elle fut sans doute l’une des premières assises à apporter une réponse tout à la fois ergonomique et moderne à nos postures au bureau. Son succès commercial – porté dans le long terme grâce à sa convaincante déclinaison – ne pouvait qu’inciter la firme milanaise à développer autant d’intelligence dans la mise au point de chacun de ses futurs produits. Volontairement limités en nombre, ses modèles de fauteuils multiplient progressivement les versions afin de répondre subtilement à la variété d’usages au sein des entreprises. Ainsi en est-il de sa dernière chaise Pyla qui incarne l’idée de légèreté : dans le design, la recherche des matériaux et la réalisation des éléments structurels. C’est justement cette légèreté qui en fait un produit passe-partout, doté de tout le nécessaire pour le rendre fonctionnel et confortable – sans éléments superflus – idéal pour s’insérer dans l’espace bureau sans s’imposer. Cette approche a permis d’en maîtriser les coûts, tout en maintenant un standard qualitatif élevé.
Groove Table – ICF
ICF porte le même soin prospectif à ses bureaux. Voulant réaliser un produit de très grande qualité, solide et capable de durer dans le temps, qui associe impact esthétique et équilibre des formes, le choix des matériaux a été fondamental mais a surtout engendré deux références Groove et Bevel Tables. En effet, si les pieds de la première sont en acier tréfilé de grande épaisseur et ceux de la seconde en bois massif, juste poncé, les deux modèles utilisent les mêmes plateaux de dimensions, formes et finitions diverses !
Bevel table – ICF
Les sièges visiteurs et de réunion répondent à des contraintes moindres mais bien réelles, à commencer par les possibilités de transport et de stockage des dernières. Il est néanmoins fréquent qu’elles ne soient pas exclusivement destinées à l’univers du bureau, nombreuses sont des transfuges (souvent améliorés) du mobilier hôtelier quand ce n’est pas résidentiel.
Attirer, stimuler et retenir les talents au bureau
A l’heure où les plus grandes et rapides réussites entrepreneuriales de la nouvelle économie ont vu le jour au fond d’une chambre d’étudiant, d’un garage, ou d’une squatt, les relations entretenues par les jeunes générations envers leur cadre physique de travail ont en grande partie changé. L’espace spécifiquement dédié à un seul et unique utilisateur est en voie de disparition. Au même titre que les start up se désintéressent des tours ou des campus pour privilégier les pépinières d’entreprises et les tiers lieux, le travail dans une entreprise tertiaire ne s’effectue plus scotché derrière un bureau. Les espaces servants ont acquis au moins autant d’importance que ceux qu’ils servent ! En fait le travail s’est nomadisé au sein et en-dehors de l’entreprise.
Anne Kyyro Quinn – Panneaux acoustiques
Steelcase a très vite saisi qu’une part croissante du marché s’inventait au-delà du poste de travail, assise et rangements compris, intrinsèque. L’entreprise strasbourgeoise a ainsi développé de multiples produits alternatifs destinés à rendre « productifs » des lieux « informels » (circulations, cafétéria, … ) et à imaginer les interfaces nécessaires à ces changements de mentalités, mais aussi technologiques, en perpétuelle évolution.
Openest, Patricia Urquiola – Haworth
Il est intéressant d’observer l’inventivité mise en œuvre par les designers – y compris textiles – et industriels pour satisfaire au confort acoustique, critère désormais placé en tête des attentes des employés.
Dès lors que la connectivité et l’ergonomie sont garanties, tout n’est plus qu’une question de goûts et de couleurs pour que les miels ainsi récoltés offrent une multitude de saveurs !
Lionel Blaisse
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