CityLife est localisé au-dessus d’une station de métro et s’étend sur 90 hectares. Totalement accessible au public, il offre des parcs, des espaces civiques, des zones résidentielles en plus de secteurs réservés aux bureaux et aux commerces. Il comprendra 1.000 appartements et bureaux pour plus de 11.000 employés. Le parc public, les marchés et le jardin d’enfant se partageront 42 hectares.
La Generali Tower surplombe CityLife du haut de ses 170 mètres de haut pour 44 étages. La tour est reliée aux marchés et au parc
Le projet sera complété en 2020 et deviendra par la même occasion le plus large parc public et espace civique jamais construit depuis Parco Sempione, il y a 130 ans. CityLife accueillera plus de 7 millions de visiteurs, travailleurs et résidents par an. La géométrie curviligne de son podium est définie à sa base par les forces centripètes générées par l’intersection décalée des trois axes de la ville.
Ce tourbillon de forces au niveau du sol est transféré verticalement à travers la tour grâce à un réalignement successif des plaques de sol en forme de losange qui tordent la tour autour de son axe vertical. Cette torsion hélicoïdale diminue progressivement au fur-et-à-mesure que l’on gagne de la hauteur. Ceci crée des relations légèrement différentes entre les étages.
La tour respecte les normes de construction de la ville de Milan. Sa double-façade en verre anti-uv fournissent un contrôle efficace de l’environnement à chaque étage. La consommation d’énergie en est grandement réduite. Les intérieurs de la tour seront complétés cet été. 3900 employés viendront travailler dans l’un des plus grands bâtiments financier au monde.
Si vous êtes à Milan , dans le quartier de Maggiolina, vous ne pouvez passer à côté de la gelateria historique de Curzio Baraggi : la Prossima Fermata. Ayant fait peau neuve, la nouvelle identité visuelle de ce magasin de crème glacée est le fruit de deux réalités créatives de la région ayant collaboré ensemble : Studio Wok en termes d’architecture et de design, Atto pour le graphisme et la communication.
Dans ce projet la méthode de travail du glacier, le projet architectural et la nouvelle communication de l’image perdent les limites entre l’une et l’autre discipline et se mélangent pour produire un espace cohérent dans toutes ses parties.
«Aujourd’hui, la glace est achetée parce que c’est un élément d’agrégation, une nourriture complète et, pourquoi pas, un achat impulsif. La clientèle, en évolution, nous amène à changer notre travail vers le maximum de sincérité. Il serait en effet conseillé d’inviter le public à participer à la préparation de la crème glacée, en leur faisant prendre conscience de ce qu’ils mangent « , raconte le propriétaire du lieu.
Cette gelateria a été conçue comme un véritable laboratoire , mais beaucoup plus esthétique, comme l’expliquent les architectes de Studio Wok :
« D’un point de vue architectural, les points cardinaux de l’intervention étaient au nombre de trois: une piscine bourguignonne, un comptoir monolithique et la réorganisation du groupe de réfrigérateurs. Trois matériaux caractérisent ces opérations: le linoléum, la pierre et le bois. La barre de glace à la forme carrée et monolithique est recouverte de plaques de terrazzo, un matériau noble qui évoque les valeurs authentiques de la tradition. Le groupe de réfrigérateurs existants, qui montrent les fruits frais et de saison, a été inséré dans un cadre en bois afin d’être intégré dans l’espace avec une plus grande fonctionnalité et améliorer son apparence. »
En ce qui concerne la partie graphique du projet tout a commencé à partir de l’étude de la communication relative aux parfums proposés , comme l’explique l’agence Atto:
« Les goûts, maintenant, sont racontés à travers un mur de cadres en bois contenant les fiches techniques des différentes glaces ou sorbets.Ce système d’information conduit le client à une consommation plus consciente, en se concentrant non seulement sur les ingrédients mais aussi sur les allergènes et les valeurs nutritionnelles. Le logo, sobre et linéaire, veut se démarquer de l’imagerie typique des glaciers et être reconnaissable. Les lettres deviennent un instrument avec lequel jouer: elles évoquent l’image des cônes empilés les uns sur les autres et indiquent une direction à suivre pour atteindre le «Next Stop». Le logo et la couleur bourgogne, appliqués sur différents consommables tels que des tasses, des sacs et des plateaux, amènent le magasin de crème glacée hors du périmètre du magasin lui-même. »
Du 17 au 22 avril se tiendra la Design Week de Milan et on sait déjà qu’on y verra des créations de l’agence Zaha Hadid Architects. Après son décès aux Etats-Unis il y a deux ans, la femme architecte urbaniste, d’origine irakienne, maintes fois primée a laissé son nom à l’entreprise Zaha Hadid Architects. Lors du prochain salon du meuble milanais, ses successeurs présenteront deschaises avant-gardistes réalisées en impression 3D et lancées par Nagami.
Bow par Zaha Hadid Architects
Nagami est une nouvelle société espagnole spécialisée dans la conception informatique et l’impression 3D à grande échelle. Pour l’occasion, elle s’est associée à des vétérans du design pour donner vie à des chaises imaginatives avec pour mot d’ordre «Brave New World ». Les fauteuils imaginés par Zaha Hadid Architects se démarquent tout particulièrement et s’inscrivent dans une nouvelle ère de la technologie.
Bow par Zaha Hadid Architects
«Nous créons des produits, qui jusqu’à présent, étaient en attente de la bonne technologie pour pouvoir être réalisés : non seulement ces objets que vous pouvez toucher, vous procurent aussi un sentiment et une expérience dans le cadre de leur environnement», affirme Manuel Jimenez Garcia, fondateur de Nagami.
Bow par Zaha Hadid ArchitectsBow par Zaha Hadid Architects
Les pièces sont le résultat d’une recherche approfondie de la firme d’architecture sur l’impression 3D et le matériel d’expérimentation.
Bow par Zaha Hadid ArchitectsBow par Zaha Hadid Architects
Fruits de cette recherche, «Bow» et «Rise» seront les vraies stars de l’exposition. Entièrement confectionnées à partir de ce procédé révolutionnaire, ces deux chaises aux formes complexes et organiques, ont été imprimées sur des particules plastiques PLA, biodégradables et compostables.
Rise par Zaha Hadid ArchitectsRise par Zaha Hadid ArchitectsRise par Zaha Hadid ArchitectsRise par Zaha Hadid ArchitectsRise par Zaha Hadid ArchitectsRise par Zaha Hadid ArchitectsRise par Zaha Hadid Architects
Imprimées avec une extrudeuse de pellets (ce qui signifie que des particules de plastique sont utilisées plutôt que des filaments) et colorées de manière adaptative, ces chaises ont des allures de sculptures du future.
Robotica TM de Ross LovegroveRobotica TM de Ross LovegroveRobotica TM de Ross LovegroveRobotica TM de Ross Lovegrove
Une autre pièce hautement adaptable de la collection est la «Robotica TM» de Ross Lovegrove. Combinant la botanique à la robotique, le siège inspiré de la nature, à 360 degrés, peut servir de table résistant à la chaleur et remplir d’autres fonctions auxiliaires à la maison.
L’éplucheur par Daniel WidrigL’éplucheur par Daniel Widrig
Imprimé en 3D en une seule coquille de 7 mm d’épaisseur en quelques heures, « L’éplucheur » noir et ondulé de Daniel Widrigest une prouesse de la fabrication additive. Beaucoup moins de temps de réalisation, moins de gaspillage de matériaux, « L’éplucheur » ne considère pas seulement la forme de l’homme qui va s’asseoir dans la chaise, mais aussi le bras robotique qui va l’imprimer.
Nagami aura une salle d’exposition dans le quartier de Brera, où les chaises de Zaha Hadid Architects, Ross Lovegrove et Daniel Widrig donneront aux spectateurs un avant-goût de la fusion inédite entre ledesign et l’expérimentation robotique. A la suite d’un discours de Patrik Schumacher, directeur de Zaha Hadid Architects, le showroom deviendra un terreau fertile pour de nouvelles idées. Tout au long de la semaine de design à Milan, Ross Lovegrove, Daniel Widrig, Isaie Bloch, Claudia Pasquero, Arturo Tedeschi, et bien d’autres donneront des conférences au showroom Nagami.
Installée à Milan, l’architecte et designer espagnole Patricia Urquiola, directrice artistique de la marque de mobilier Cassina depuis 2015, a conçu le dernier hôtel de la chaîne espagnole Room Mate Hotels.
Espace lounge. Giulia Room Mate Hotel, Milan
Après Amsterdam, Barcelone, Florence, Istanbul, Mexico, Miami, New York… Room Mate (colocataire, en anglais) vient de s’implanter en plein centre de Milan, près de la Piazza Duomo. Le concept de la chaîne est de donner à ses hôtes le sentiment de séjourner chez un ami. Chaque établissement porte un prénom : Oscar, Lola, Mario, Isabella…
Espace lounge. Giulia Room Mate Hotel, Milan
Patricia Urquiola a voulu que l’hôtel reflète la ville à travers ses couleurs et ses matériaux. “Room Mate Giulia combine l’essence de Milan. Il est nouveau, frais, amusant et accueillant”, estime-t-elle. Le sol du hall, en marbre rose, fait écho à celui utilisé dans le Duomo, situé à deux pas. Les briques en terre cuite, une autre caractéristique de l’architecture milanaise, sont utilisées sur une paroi incurvée du hall.
Espace lounge. Giulia Room Mate Hotel, Milan
L’espace lounge a été aménagé avec des pièces de chez Cassina (comme la chaise Tre Pezzi, de Franco Albini) et Moroso (la table basse Fishbone, Patricia Urquiola). Les 85 chambres, à dominante vert céladon, terracotta ou gris-bleu, et motifs quadrillés, s’inspirent des intérieurs italiens. Les murs sont parés de photographies et d’illustrations d’artistes milanais.
Room Mate Hotel Giulia, Via Silvio Pellico 4, 20121 Milan, Italie. Room-matehotels.com
Astrid Avédissian
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