ADLER CRÉATION, la nouvelle marque d’ADLER, est l’aboutissement de plus de dix ans de recherche pour satisfaire les attentes de clients toujours plus exigeants : parois de douche, cloisons en verre, rampes et gardecorps pour les applications privées, barrières de piscine… Lire plus
Glassiled est le verre d’AGC, fabricant de verre plat, qui intègre des LEDs monochromes ou RGB alimentées par une couche conductrice transparente.
AGC, fabricant de verre plat, a développé la gamme Glassiled. Sa propriété : intégrer des LEDs, monochromes ou RGB, au vitrage. Créé sur-mesure, ce verre lumineux autorise de nombreuses compositions, autant pour la disposition des LEDs, leur nombre ou leur couleur. La transparence est préservée, grâce a une couche conductrice transparente ; un câblage quasi invisible, de l’épaisseur d’un cheveux. Les LEDs étant peu énergivore, les composants électroniques se maintiennent dans le temps. Sans compter que les sources lumineuses sont protégées des dégradations atmosphériques par le double vitrage.
Les produits de la gamme sont fabriqués en Belgique. Les composants électroniques ainsi que tous les systèmes de contrôle sont développés par SmartiWorks. Les verres sont garantis 10 ans, et doivent être changés intégralement si les LEDs le nécessite.
Convenant particulièrement aux façades des bâtiments tels que les stades sportifs, les centres commerciaux ou de loisirs, les hôtels ou autres, la version Motion propose un contrôle individuel des LEDs, permettant à la façade de devenir un élément de médiation interactif, diffusant des projets animés. Les LEDs a très forte luminosité sont visibles jusqu’à 3 kilomètres.
La version Smart est conçue pour les projets de rénovation. Elle confère une touche lumineuse a un bâtiment existant dont l’architecture générale ne peut subir aucune modification, et dont les châssis d’origine doivent être préservés. Chaque vitrage est remplacé individuellement. Un composant optique sur chaque LEDs empêche toute réflexion interne (<0.01%), n’occasionnant aucune gêne pour les résidents.
Glassiled
Glassiled Sign
Sign est la première génération de verre Glassiled qui intègre uniquement des LEDs monochromes. Applicable en intérieure comme en extérieure, il répond à des projets nécessitant une signature permanente, tel un logo, un motif, une signalétique.
East Pacific International Center Glassiled – Sign
Les verres de Bernard Pictet décorent les spas de l’hôtel Crillon à Paris et celui de la Tour Odéon à Monaco, deux spas prestigieux.
Communiqué
SPA de l’hôtel Crillon à Paris
Réalisée par l’Atelier la porte d’entrée devait, pour l’architecte d’intérieur Chahan Minassian, évoquer une pluie précieuse et une douce translucidité : des lignes verticales avec un rythme et des éclats irréguliers ont donc été gravées sur un dépoli acide clair. Certains de ces éclats ont été réparés de feuille d’or brillante et l’ensemble a été monté en double vitrage, ce qui lui confère une très bonne isolation phonique et une grande facilité d’entretien.
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SPA de la Tour Odéon à Monaco
Cet espace, situé en sous-sol de la Tour a été conçu par l’Agence Alberto Pinto.
Il fallait donner à ce lieu presque aveugle une atmosphère calme et lumineuse, l’agrandir visuellement, faire ressentir aux hôtes une sensation apaisante en interprétant de manière contemporaine des éléments naturels tels que la pluie, la brume, les stalactites, les entrelacs de branchages, la mer…
L’ensemble des verres choisis est de ton clair, blanc, argenté ou miroir.
Les 85 parements de murs et portes réalisés sur un miroir maté à l’acide avec un motif d’entrelacs dépolis réfléchissent délicatement la lumière. Leur entretien est facile et ils résistent à l’humidité.
Le parement de la piscine d’une longueur de 12 m représente un motif très stylisé de stalactites sur fond miroir qui trouble sa réflexion. Fait pour dédoubler l’espace, il semble le prolonger tout en le séparant.
Les portes et cloisons du Hammam et des bains turques révèlent une sorte de pluie miroitée. Fabriqués en triple vitrages, ils assurent une parfaite isolation thermique et acoustique.
L’Atelier a aussi réalisé quinze douches ainsi que les portes des espaces de danse, de gymnastique et de coiffure avec un motif de lignes cinétiques verticales qui atténue leur transparence.
Une cloison en verre buriné argenté évoquant une mer calme sépare la réception du Hammam.
Avec sa géométrie saillante calepinée de pierre bleue du Hainaut, le MusVerre conçu par W-Architectures étonne autant qu’il s’insère dans le paysage rural de Sars-Poteries.
Sars-Poteries, un bourg de 1500 habitants frappé par la désindustrialisation. Situé au sud-est du Département du Nord (Hainaut), dans le parc naturel de l’Avesnois, celui que l’on surnomme « la petite Suisse du Nord » souhaite devenir grand. Avec la très prochaine ouverture du MusVerre, le 1er octobre 2016, celui-ci mettra en avant une tradition verrière et les créations contemporaines qui le perpétuent.
Histoire industrielle verrière à Sars-Poteries
Pour mieux comprendre le contexte dans lequel s’insère le projet de l’agence W-Architectures, un rappel historique s’impose. L’industrie du verre à Sars-Poteries bat son plein de 1801 à 1937, sous l’égide d’Henri Imbert, patron des verreries. Verre à vitres, verre de table, gobeleterie et flaconnage sont fabriqués jusqu’à ce que la production s’arrête brutalement sous l’effet de crises conjuguées. En 1967, sous l’impulsion du curé du village, Louis Mériaux, l’exposition des bousillés* prépare la voie à la création du musée du verre qui prend place dans le château Imbert, l’ancienne demeure familiale. S’orientant vers la création contemporaine en verre, ces manifestations attirent des artistes internationaux, rendant le lieu incontournable. En 1994, sa gestion est prise en charge par le Département du Nord, lui offrant de nouveaux moyens pour enrichir sa collection. Il faut cependant attendre 2009 pour voir émerger une nouvelle ambition muséale et l’idée d’un nouveau bâtiment.
La maîtrise d’ouvrage souhaitait refléter une tradition verrière tout en mettant en valeur les œuvres exposées. La réponse s’est imposée comme une évidence à Raphaël Voinchet et ses associés, Bernard Voinchet et Christian Lecouvey, de l’agence toulousaine W-Architectures, lauréate du concours avec un projet salué à l’unanimité – face à MVRDV (Rotterdam), Pierre Hebbelinck (Liège), Terreneuve (Paris) et Urban Kultur (Strasbourg). Les architectes souhaitaient rappeler le matériau tout en évitant l’écueil d’un bâtiment en verre. Ils emploient la pierre bleue du Hainaut, un matériau régional extrait dans la carrière belge de Soignies, à quelque 30 km de là. Une façon de revisiter un savoir-faire local tout en évoquant les cristaux de silice qui constituent le verre, par la teinte bleutée de la pierre et les arrêtes vives et saillantes du bâtiment.
Implanté à l’écart du bourg, le MusVerre est situé à 300 m de l’ancien musée, le long de la départementale, et jouxte l’atelier du verre créé en 2001. Situé sur un terrain agricole peu construit, en limite bocagère, ses quelques 3500 m2 auraient dû bouleverser le paysage. C’est par le biais de diverses astuces que W-Architectures a su effacer sa massivité au profit d’une géométrie peu commune. Installé dans la pente, un dénivelé de 7 m, le bâtiment est morcelé en cinq parallélépipèdes aux toits inclinés, connectés entre eux, leurs échelles devenant comparable à celles qui constituent le bâti du village de Sars-Poteries. Orientés d’ouest en est, les volumes s’ouvrent sur le paysage. La géométrie offre différentes lectures selon les faces par lesquelles on l’aborde. La façade principale se veut accueillante par ses surfaces biaises, la façade ouest se caractérise par sa surface lisse et la façade est invite à la curiosité avec ses creux et excroissances. La pierre du Hainaut qui les revêt est une pierre naturelle calcaire, très compacte, de teinte naturelle gris-bleu, plus ou moins foncée selon son degré de polissage et selon la lumière. Pour sa mise en œuvre, les compagnons-maçons ont combiné leur savoir-faire à une taille à la machine numérique. Construire en pierre fut exaltant pour l’architecte, qui a dû calepiner l’ensemble des façades et porter une grande attention aux détails. Les vitrages sont délicatement posés au nu extérieur de la pierre, ce qui a nécessité de travailler la pierre en aval de la pose pour parfaire la continuité entre les deux matériaux. D’autre part, le système de récupération des eaux de pluie en toiture est parfaitement invisible. A l’intérieur, béton et plâtre sont apparents, nécessitant une parfaite maîtrise de la conception.
Le visiteur est happé dès l’entrée par le grand hall qui, agrémenté de mobilier en résine dessiné par l’agence, s’affine, fermant la perspective jusqu’aux salles de réserves en partie enterrées pour protéger les œuvres de la lumière – les rayons lumineux risquant de les faire exploser – et profiter de l’inertie thermique de la terre. Le hall d’entrée conduit le visiteur à la salle d’exposition permanente, volume majeur de l’édifice. Le parcours commence avec les œuvres historiques du musée, rassemblées dans trois boites suspendues dont les murs sombres contrastent avec les vitrines claires et lumineuses. La première salle expose les Bousillés, la seconde retrace l’histoire du musée et le rôle essentiel de son fondateur dans le développement de l’industrie verrière en France, la troisième présente des créations internationales des années 80. Au rez-de-jardin sont exposées les collections contemporaines, dans un vaste espace blanc et lumineux ouvert au nord sur le bocage. Cette salle au parcours plus libre, invitant à la déambulation, comprend quatre longs socles agrémentés pour deux d’entre eux de vitrines hautes. Elle est éclairée par des plafonds lumineux qui ne diffusent aucune ombre, intégrés aux sous-faces des boites suspendues.
Dans l’esprit de l’architecte, les espaces blancs doivent pouvoir s’effacer pour laisser place aux œuvres. Peut-on pour autant parler d’un ouvrage parfaitement transparent (au sens de discret), pas si sûr ! Le maître d’ouvrage souhaitait d’ailleurs qu’on le remarque : implanté en zone transfrontalière, il doit participer au désenclavement du territoire et attirer le tourisme international, sur un site pourtant difficile d’accès et desservi par une unique départementale. Reste à espérer que les 50 000 visiteurs tant attendus fassent le voyage. Quoi qu’il en soit, la justesse du bâtiment vaut le détour.
*En dehors de leur temps de travail, les verriers utilisent avec l’autorisation du directeur, le matériel de production pour « bousiller » le verre. Ils créaient des objets d’inspiration libre, sans vocation marchande, pour eux-mêmes ou pour offrir, développant leur imaginaire et rivalisant de dextérité.
Amélie Luquain
Chiffres clés : 1000 m2 de surface d’exposition au lieu de 300 m2 dans l’ancien musée. 2,2 hectares de terrain avec un dénivelé de 7 m. 800 tonnes de pierre bleue utilisées et 2500 m2 pour revêtir la façade à 247€/m2. 3000 pièces de Bousillés
Fiche Technique: MOA : Conseil départemental du Nord. MOE : W-Architectures. Lieu : Sars-Poteries (Département du Nord). Surface : 3417 m2 de surface utile. Coût : 14,9 millions d’euros TTC. Livraison : 1er octobre 2016
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